StigmaPhoild

J'ai renoncé tous mes charmes
Et n'ai donc plus d'autres armes
Que ma pauvre humanité. -Prospéro
W.Shakespeare

Maintenant, petit train de vie d'une étudiante sans problème.
Étudiante associable qui parvient maintenant à poser des mots sur son éternité.

Parents divoircés, remariés.
Grand-frère rattrapé.
Demoiselle sauvée.

Quatre ans.
Quatre années qui semblent l'infinie.
Des tentations d'oublie, vite balayées.
Pas par manque d'envie.
Juste hantée.
Son souvenir.
Ses mots
Son contact.
Juste hantée.

Des nuits gouvernées par des larmes.
Dominées par le cauchemars.
Sensation d'étouffer.
Un sommeil qui vient tardivement avec une douce chaleur qui l'enveloppe

Bonne nuit.

Une errance qui a continué après sa disparition.
Un désir assez rapide de réapprendre à marcher sans lui.
Une manière de lui montrer qu'elle vivrait pour eux.
Qu'elle était forte, outre ses nuits torrentielles.

《_Depuis ta naissance tu es tellement indépendante.
_Tu n'imagines pas à quel point je peux être dépendante mam'.》

Atteinte du niveau supérieur,
Qui sonne pour l'associable errante l'espoir d'un renouveau.
Belle rêveuse qui veut courir avant de marcher.

De nouvelles rencontres.
Celle de son frère,
Du jumeau qu'elle n'a jamais eut.
Celle de son amie torturé d'un amour qu'elle pensait naïvement être son âme-soeur,
L'amie anticonstitutionnel, qui a tous plaqué le majeur dressé vers le ciel.
Celle du jeune homme qui la convoite,
Du jeune homme bien trop opposé à lui.
Trop doux, trop discret, trop gentil.
Visage figé.
Illisible.

Premier refus.
Tourner la page oui,
Changer de livre non.
Personne ne sait.
Personne ne comprend.
Il n'abandonne pas.
Pousser par leurs connaissances communes.
Encouragement de proches, ignares.
Encouragement d'un abandon à la jeunesse vivante.

《_Merde t'es jeune profite !》

Idée d'avancer.
Excitation idiote de parvenir à arrêter de vomir des larmes sèches.
Pensées sôtes que les mots de son âme-perdue ne peuvent être accomplie.
Tendre ignorante du pouvoir des morts.

Première acceptation.
Tourner la page, oui.
Changer de livre, il ne veut pas.
Personne ne sait.
Personne ne comprend.
Il abandonne.

Tu as gagné. Ça n'a durée que trois jours.

Première tentation d'oublie vite balayée.
Pas par manque d'envie.
Juste hantée.
Son sourire.
Ses mots.
Son contact.
Juste hantée.

Des nuit gouvernées par les larmes.
Dominées par le cauchemars.
Plus intense.
Tel une vengeance pour l'avoir trahit.
Sensation d'étouffer.
Un sommeil qui vient tardivement avec une douce chaleur qui se veut aimante.

Pardonnes-moi.

Temps quand tu te rends.
Le temps se voit de nouveau.
Le temps continué encore et toujours sa route.
Le temps se venge auprès de l'associable qui erre pour l'avoir longtemps ignoré.
Il consume cette associable qui erre.
Résignée à être enchaîné par le lien des âmes-perdues.
Sûrement guidé simplement par le destin.
Après tous c'était ce qui était prévu.
Seulement le savoir ne permet pas la connaissance du déroulement de notre avenir.

Tout n'est qu'illusion illusoire durant ses quatre années.
Esprit addict qui fausse sa vision déjà aveugle.
Laissant apercevoir des cheveux, un parfum, une voix, un rire.
Mais nan, ce n'est pas lui.
Ce ne sera plus jamais lui.

Esprit à la con. Voilà que je deviens folle.

La briseuse de silence revient.
Deux ans après le jour du mâlin, pour lâcher prise.
Montrer ses larmes sèches à sa vieille amie.
Vieille amie pour qui le temps a semblé s'arrêter face à son associable briseuse de silence qui étouffe.

《_Tu n'as pas à t'excuser, tu ne savais pas. Tu ne pouvais rien faire. Regarde même moi je suis impuissante.》

Il semble à l'associable qui erre qu'une poussière de lumière a vaincu un fragment de son bourreau l'Abysse.
Une micro-seconde pour sentir un peu d'eau de vie parcourir son organisme.
Une micro-seconde de répit.
Un sommeil moins capricieux.
Tous de même bercé de cette douce chaleur qui l'enveloppe.

Belle nuit mon amant.

Fissure dans son Abysse, éphémère.
Retour à une réalité bien réel.
Il est toujours là.
Il n'est pas aveugle.

De nouveau doute avec celui qui a abandonné.
Ils apprennent vraiment à ce connaître.
Ils se chamaillent et tente de se comprendre.
Tous semble plus propice à changer de livre.
Mais l'associable qui erre a peur.

Discution avec son amvie qui ne sait pas encore.
Son amvie qui tente de décrypter les pages déchirées de son livre.
De leur livre.
Et qui tente de l'orienter avec ses mots maladroits.

Oui, je sais. Quel meilleur moyen d'oublier un malheur passe par un nouveau.

Alors l'associable qui erre se laisse embarquer par ce nouveau malheur.
Ce n'est plus qu'une briseuse de silence occasionnelle.
Elle devient briseuse de promesse.
Briseuse de temps.

Elle veut aller vite.
Arrêter de ne voir que du noir.
Vite.
Avant de se faire devorer par le mâlin.

Les choses se font douce et timide entre l'associable et celui qui avait abandonné.
Elle s'accroche au peu de lumière qu'elle perçoit.
L'associable qui s'accroche, ne l'oublie pas.
Elle ne le renie pas.
Elle souhaite juste profiter de cette vie que lui aimait en dépit, quant à elle, de la détester.
Goûter une certaine banalité.
Se fondre dans la masse.

Nouvelle idylle pas si idyllique.
Ressemblance avec l'illusion illusoire.
Elle sourit ;
Elle croit.
Elle s'attache ;
Elle croit.
Elle s'évade;
Elle croit.

Prête à ouvrir son nouveau livre.
À vivre pour eux.
Tendre ignorante du pouvoir des morts.
Du pouvoir du temps.

Du temps qui se répète.
Après tous, les jours se prénomment pareils.
Les mois aussi.
Les année encore.
Alors approche d'une date qui se répète depuis deux ans.
Avant, elle ne vivait pas.

Je peux surmonter ça.

Tendre ignorante du pouvoir des morts.
Ignorante encore et toujours.
Pourtant ne jamais ignorer son bourreau l'Abysse.
Ne jamais ignorer son âme-perdue.

Un désir dévastateur de s'éloigner de celui qui avait abandonné.
Se réfugier.
S'oublier.
Se faire pardonner.
Pleurer.

Merde...

L'associable qui sombre n'a tenue que dix lunes après ce jour du mâlin.
Dix lunes pour mentir à celui qui avait abandonné.
Lui sourire tel une jeune insouciante et joueuse.
Salope.

Répartir vers son âme-perdue.
Seule elle le voit.
Il lui sourit victorieux.

《_Rappelles-toi, même mort je ne supporterais pas de te voir dans les bras d'un autre. Tu as prié, tu as étais ignoré.》
J'ai compris, joueur immortel.

Et puis voilà.
La fin.
Le noir.
L'abandon.
L'amour lié par le lien des âmes-perdues.
Et puis ce soir.

Ce soir tout a été dit.
Après quatre ans.
La sentence est tombée.
L'associable qui errait sourit,
L'associable qui errait rit,
L'associable qui errait pleure,
L'associable qui errait vie,
L'associable qui errait parle.

《_Adieu joueur éternel.》

Il n'a suffit que d'un soir où la lune était déjà haute.
Un soir comme un autre.
Associable qui erre, seule.

Une habitude idiote.
Pas encore bafoué.
Propager son air destructeur dans la pièce engloutis par la vapeur d'eau.
La voix de l'associable qui se détruit pour se faire entendre.
Former un duo avec ses airs qu'elle connaît par cœur.

Et puis cet air.
Pourtant écouté des dizaines,
Des milliers,
Des millions de fois.
C'était le moment.

Et le temps s'arrête.
Et cet air semble lui parler.
Lourd de vérité qu'elle comprend sans comprendre.
L'associable qui écoute, se laisse submerger par l'euphorie.
La folie ?
Alors elle rit.
Et elle pleure.
Elle rit et elle pleure en même temps.
Elle ne prend même pas le temps d'accorder sa voix à cet air.
Parce qu'elle sourit.
Et sa mâchoire s'arrache à force de sourire.
Et l'eau ruisselle encore sur son corps.
Se laisse envelopper par d'avantage de vapeur.
Qui semble se laisser guider par cette symphonie,
Cet air destructeur qui parle à l'associable qui écoute.
Et des goutes qui ne devraient pas toucher son visage, roulent sur ses joues.
Mais elle s'en fiche.
Ça fait du bien.
Parce qu'elle sourit.
Parce qu'elle regardé sa fenêtre qui lui accorde une vue sur ces amies les étoiles.
Mais elle ne voit qu'elle.
Son étoile.
Elle est seule et isolée.
Mais tellement belle et lumineuse.
Et sa mâchoire se déchire par la pression de son sourire.

C'est une discussion silencieuse qui se fait.
Tel des enfants.
Tel une première rencontre entre deux personnes un peu trop différentes.
Déjà vu ?
Entre deux personnes qui se possèdent.
Qui s'aiment un peu trop.
Deux personnes éloignés par les astres.
Pour qui le temps,
Dans sa plus grande clémence,
Leur laisse, durant l'air qui lui parle, se retrouver,
Sur une planète abandonné.
Autrefois habité.

L'associable qui sourit se réveil.
Comprend.
Impose.
Et accepte.

Merci air instructeur.

Le deuil est fait.
Leur dernière promesse est prononcé.

Je t'ai battue joueur éternel.

Promesse de retrouvaille.

《_Tu m'as battue associable infidèle.》

De se laisser pour mieux se retrouver.

Ne t'inquiète pas je t'accorderai ta revanche.

Et le corps se vide.
Tel une possession qui s'envole.
Léger.
Leger.
Libéré.

Retrouvons nous sur la planète des immortel.

Quatre ans.
Et maintenant l'associable sourit.
Le lien est là.
Et laisse sa simple chaleur la réconforter.
La rend plus forte.

Et maintenant elle est encore une jeune impertinente en quête de liberté.
Maintenant, elle est encore une associable en fuite de cette nausée qui la ronge face à cette vague humaine dans les transports.
Toujours une rêveuse en quête de voie-lactée à la place de son plafond vide.
À jamais, une mélodie qui ne cherche plus sa douceur destructrice.
Parfois, une simple humaine qui cherche l'humanité, inventée par ses derniers.

Une jeune amoureuse qui sourit à son passé l'Abysse.
Une âme-soeur qui voit.
Accompagne ses sourires de sincérité.
Respire pour gonfle son coeur qui attend.

Oui ne plus penser.
Juste sourire.
Juste pleurer.
Juste humain.

Jeune étudiante à la routine routinière.
Jeune étudiante associable.
Jeune étudiante rêveuse.
Jeune étudiante amoureuse.
Jeune étudiante qui a fait son deuil.

À toi, jeune joueur immortel.

~~~

Le Stigma c'est elle. Stigmatiser par la société. Dégoûté de ce qui l'entoure, au point de ne plus vouloir voir.
Et puis le Phoild arrive. Et le Phoild la rend aveugle avec des ailes qui se régénèrent.
Car le Phoild ce n'est qu'eux. Mais surtout lui.
À la fois l'enfant qu'il était et sera. Et puis le phoenix, animal légendaire, immortel.
Maintenant le Stigma et le Phoild ne forme qu'un.
L'associable aux stigmates s'imprégne du phoenix de son joueur immortel. L'associable renaît.
Alors enchanté StigmaPhoild.

.Fin.
.Stigma.

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