J'ai une phobie des gens avec des phobies, des phobies ou bien des gens.
Elle n'est qu'une jeune impertinente en quête, comme tous le monde, elle l'espère, de liberté.
Une jeune associable en fuite de cette nausée qui la ronge face à cette vague humaine dans les transports.
Une rêveuse en quête de voie-lactée à la place de son plafond vide.
Une mélodie en recherche de douceur destructrice.
Une simple humaine en quête d'humanité, inventée par ces derniers.
Une jeune amoureuse qui veut s'échapper de sa folie abyssale.
Une âme-soeur qui ne souhaite que retrouver la vue.
Arrêter de vomir des larmes sèches.
Ne plus avoir son souffle noyer pas ce coeur, son coeur qui veut se laisser engouffrer.
Oui, ne plus penser.
Arrêter de penser.
Arrêter de penser.
Vide.
Avant, petit train de vie d'une collégienne sans problème en quête de renouveau.
Collégienne associable en direction du niveau supérieur.
Parents divorcés.
Grand-frère déréglé.
Demoiselle paumée.
Petit train de vie d'une collégienne associable en besoins d'évacuer se qui déborde de ses yeux encore colorés, et fait tremblé ses mains.
Début de ses gribouillis, de ses sourires gênés de montrer son talent commun.
Gênée de ce regard porté sur ses gribouillis qui étonnent ses parents divorcés, et poussé à la continuité de ce talent commun.
《_Je pensais que ce serait ton frère l'artiste de la famille.》
Petit train d'une collégienne qui décide d'améliorer son talent commun.
Direction la gare de sa banlieue,
Direction le progrès.
Air destructeur dans les oreilles
Pages jaunies entre les mains
Pensées désordonnées et angoissantes dans son estomac.
Un rire aiguë lui déchire les tympans.
Et puis un regard.
Air destructeur dans les oreilles
Pages jaunies entre les mains
Pensées désordonnées et angoissantes dans son estomac.
Une tête tournée vers le panneau d'indication pour savoir le temps à attendre.
Pourquoi tous les mecs mignons sont avec des filles mignonnes ?
Routine enfantine.
Les mêmes gestes, les mêmes personnes, les mêmes lieux, les mêmes airs destructeurs, les mêmes pages jaunies qui arrivent bientôt à leur termes.
Mais plus de pensées désordonnées et angoissantes dans l'estomac.
Juste le même mec mignon avec la même fille mignonne.
Mais plus de regards qui font s'arrêter le temps.
Routine détruite.
Les mêmes gestes, les mêmes lieux, les mêmes airs destructeurs, plus de pages jaunies.
Il manque une personne.
De nouvelle pensées désordonnées, en fusions dans son corps.
Toujours le même mec mignon, sans la fille mignonne.
Toujours pas de regard qui arrêtent le temps.
Le sol semble le faire.
Tu es triste ?
Routine submergé.
Des gestes inhabituels, le même lieu, un air destructeur qu'elle n'entend plus, de nouvelles pages jaunies qui n'attire plus son attention. Des pensées torrentielles.
Toujours le même mec mignon avec de nouvelles personnes.
Un nouveau regard qui fait s'arrêter le temps. Idiot.
Et puis un autre. Timide.
Et un autre. Magique.
Pourquoi me regardes-tu de si prêt ?
Touchée par la maladie de l'associable, les mots ont du mal à lui montrer tout l'intérêt qu'elle lui porte.
Incompréhensible.
Il comprend après avoir simplement lâché un prénom à la résonance interminables.
《_Julien.》
Leurs bouches ne laissent aucun son s'échapper, cependant ils se laissent englober de cette bulle gouvernée d'un silence bruyant et enthousiaste.
Merde, j'ai loupé mon train.
Temps quand tu nous prends.
Une éternité, semble-t-il, pour le prochain voyage.
Un raccourcis temporelle, affirmé, pendant la traversée silencieuse.
Une exclamation.
Un regard fuyant.
Un sourire incontrôlé.
Un papier lâché.
Les numéros d'une destinée.
Temps quand tu nous prends.
Une attente infini.
Un moral qui s'amenuise.
Un espoir qui s'oublie.
《_Jolie rêveuse que je fais, nous ne sommes pas dans un film ou un livre.》
Routine angoissée.
Des gestes incertains, toujours et encore les mêmes personnes, encore cette gare de banlieue, les mêmes airs destructeurs, des doigts qui angoissent et se teintent.
Des pensées routinière.
Un corps qui se veut stressé.
Et puis ce n'est plus un regard qui fait s'arrêter le temps.
C'est un souffle, son souffle, erratique qui résonne dans ses veines.
Des excuses bafouillées.
Un papier perdu.
Une attente justifié.
Je vais peut-être pouvoir continuer de rêver.
Leurs bouches laissent des sons s'échapper.
Des sons,
Des rires timides,
Un enthousiasme certains,
Une curiosité affirmé,
Une traversé bruyante.
Encore se raccourci temporelle qui les vide une fois les chemins séparés.
Le temps s'écoule.
Le temps passe.
Mais le temps ne se voit plus.
Parce qu'ils parlent,
Ils se retrouvent dans cette gare de banlieue, même lieu, même heure.
Parce qu'ils communiquent à distance.
Le "toujours plus" arrive.
Ce besoins qui déchire les entrailles, qui serre la gorge et ce coeur qui bat bien trop vite, ce coeur en manque de quelque chose qu'il n'a pas encore goûté.
Mais toute cette effervescence de sentiments se fait ignorer.
Parce que c'est impossible qu'un mec mignon s'intéresse à une associable fade.
Parce que ce n'est qu'un rêve.
《_Pourquoi t'es venu me parler ce jour-là ?
_Parce que tu es toi.》
Le "toujours plus" s'intensifie.
Les sourires se crispent.
Une retenue s'installe.
Un désir de protection par éloignement se fait.
Jusqu'à cet appel précipité.
Ne laissant aucune place au rejet.
L'attente.
L'inquiétude.
L'interrogation.
Les pensées.
L'imaginaire.
Tous se passe, ou s'arrête très vite ?
Une approche rapide vers elle qui se redresse inquiète.
Et la fin.
Une chaleur destructrice qui s'infiltre par la moindre parcelle de chaires.
La moindre cellules.
Des veines, un corps, un coeur qui vibrent et semblent fondre.
Mourir ou bien survivre ?
Une brise à la fois fraîche et bouillante, moite, se faufile dans ses cheveux, dans sa nuque.
Une vague submerge l'avant de son corps et veut submerger l'arrière tel le besoins vital de se nourrir.
Et puis ses lèvres se retrouvent happées, dévorées, gelées, épousées.
C'est doux et rèche à la fois.
Chaud et froid.
Sensuel et sauvage.
Aimé et détesté.
Désiré et rejeté.
Plus, ou moins ?
Continué ? Arrêter ?
Vivre ? Mourir ?
Douce tentation qui leur ronge l'organisme.
Psycholigiquement, elle le sait.
Son monde n'est plus qu'Abysse.
Une Abysse dont elle ne pourrait imaginer sortir.
Elle ne veut pas.
Contradition à la fois tendre et illogique.
Au bord de la folie.
Seuls mots d'ordre : Ne pas sombrer.
Ou bien si ?
Douce tentation qui lui ronge l'organisme.
Coupure.
Séparation.
Retour à la réalité merveilleuse.
Des yeux clos.
Des respirations au bord de l'épuisement.
La connection est toujours là.
Les Abysses subsistent.
Toujours.
Tel le fil rouge des âmes perdues.
《_Sombre fou. On n'est foutu.
_Pourquoi tu souris alors?
_Parce que je ne veux pas être
sauvée.》
.Stigma.
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