Sterenn
Ce n'est pas une histoire c'est un état d'esprit. Je n'écris pas pour être compris, j'écris pour être lu car je ne veut pas écrire pour écrire.
Sterenn, ce n'est que ce que nous avons vécu, si jamais tu lisais ceci, sache que tu me manque toujours...
Ça devait être un jour comme tous les jours, un mercredi comme tous les mercredis : un jour triste et sans couleur.
Et oui, car je ne suis qu'une âme qui erre sans but.
Mais aujourd'hui je t'ai revu, l'espace d'un instant dans mon rêve. Toi mon âme soeur. Si vous ne me croyez pas alors vous pouvez encore être heureux, inconscient, mais heureux. Pour moi rien ne peut plus me rendre joyeux, que des souvenirs ou des rêves, comme aujourd'hui.
Je suis maintenant condamné à ne pouvoir que ressasser ces souvenirs, mais quels souvenirs !
Ces deux semaines ont été les plus belles et colorées de ma vie, ma seule joie non factice.
Nous étions en parfait accord, même humour, même caractère, même défauts.
Ce n'était pas de ľamour, en tout cas pas au sens où vous l'entendez, rien de physique, elle était comme ma soeur jumelle, j'aimais son esprit.
Il y a eu cette soirée, où nous avons rit ensembles, cet après midi où nous avons joué ensembles, cette mâtinée où nous avons gagné ensembles.
Et puis il y a eu cette fois, ou tu es venu me dire que tu ne te sentais pas bien et où tu t'es évanouie dans mes bras ; cette fois où tu as fais une crise d'angoisse la veille du départ ; et, la pire de toutes, la séparation, où nous nous sommes pris dans les bras.
Ho, pour toutes ces fois, si tu savais comme j'ai pleuré, depuis, tous les soirs une larme roule sur ma joue et finit sa course sur mon oreiller.
Et parfois, je me dis que c'est fini pour moi, je ne retrouverai rien ni personne qui pourrait te remplacer. Alors je veut hurler, crier, mais je me tais et je comprime mes larmes. Pourtant, j'ai bien essayé d'en parler, d'évacuer ce trop plein d'émotions, on m'entend mais on ne m'écoute pas.
On m'accorde une oreille distraite et quelques réponses vagues mais personne n'a jamais pris le temps de s'imaginer ce que je voulais dire derrière ces faux rires, ces faux regards...
Pourquoi suis-je condamné à faire semblant ? Pourquoi chaque mot, chaque sourire et chaque larme me fait penser à toi. Si vous saviez ne serait-ce que la moitié de ce que j'ai vécu, vous seriez en train de pleurer avec moi.
Si vous saviez à quel point mon visage n'est qu'un masque et à quel point chacun de mes mots est un mensonge. Vous êtes tombé par hasard sur cette histoire et maintenant vous ne comprenez toujours pas pourquoi je continue de parler. Et oui, je parle seul, je suis seul. Et même pire, je suis abandonné.
Pourquoi personne n'a jamais tenté de m'écouter réellement, ou simplement de me comprendre. Derrière chacune de ces phrases se cache une angoisse, un vide ou un souvenir.
Et si une seule de ses phrase fait écho en vous, alors vous pourrez comprendre un peu de ce que j'ai ressenti.
Et si tout ce texte résonne en vous comme en moi, alors... Bon courage
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