Chapitre 8

Wes

Une semaine s'est déjà écoulé. Mon père se casse ce soir. D'un côté c'est pas plus mal, je n'aurais pas à voir sa gueule. La relation que j'entretiens avec Aria devient compliqué. Nous nous chamaillons sans cesse et cette tension sexuelle ne nous quitte pas. Me retrouver seul avec elle ici dans cette baraque n'est peut-être pas une si bonne idée mais retourné chez ma mère c'est hors de question. Ma conversation avec elle il y a sept jours a été un enfer...

« — Non Wes, tu es punis ! J'ai dis à ton père de t'interdire à aller à ton concours de musique comme ça tu réfléchira aux conséquence de tes actes !

— Maman j'ai vingt deux ans je ne suis plus un gamin ! Je ne veux pas continuer à aller au lycée tout ce que je veux c'est faire de la musique !

— Ce n'est pas un métier Wes ! Quand vas-tu enfin grandir ! »

Vivement que je gagne de la tune pour pouvoir avoir ma propre vie ! Mes parents ne veulent pas me comprendre ! J'ai besoin de ça pour exister ! Je n'ai pas gratter un guitare depuis une semaine et demi ! J'ai l'impression de devenir fou. Mes potes me harcèlent pour savoir si je comptes toujours venir et que les répètes sans moi ça devient compliqué. Je m'en veux tellement d'être loin d'eux ! Mais je ne regrette aucunement d'avoir été viré du bahut ! Mon comportement était justifié. J'ai cassé la gueule à ce pauvre type car il embêtait ma petite amie de l'époque. Nous avons rompu car c'était trop difficile pour elle de se concentré sur ses études alors que moi je devais faire face à ma gestion de colère. Oui, parfois, je fais des crises excessif mais c'est plus fort que moi ! Quand quelque chose ne me plaît pas, j'ai ce besoin incessant de péter un plomb, d'exposer ma rage au yeux de tous. Toute cette tension vient sûrement du faîte que mon père m'ait abandonné quand j'avais le plus besoin de lui. Je commençais à devenir un homme et tout ce que j'ai eu, c'est des conseilles de femme qui était incapable de me gérer. Je lui en veux vraiment !

Je m'apprête à sortir de la maison mais Clara m'interpelle.

— Wes !

Je lève les yeux au ciel. Qu'est-ce qu'elle veut celle-là ?

— Est-ce que ça te dérangerais de nous emmené à l'aéroport ?

Elle se fout de ma gueule ?

— Je te passerais les clé de ma voiture, intervient mon père.

Il essaye de m'acheter ? Je sers le poing fermement.

— Si c'est pour vous expédier loin de moi pas de problème.

Mon père soupire et se pince l'arrêt du nez.

— Au moins tu pourras réfléchir aux conséquences de tes actes seul.

Est-ce que mon père fait exprès d'être aussi connard ?

— Travis, chuchote Carla, sois plus sympas. On peut y aller maintenant ?

Je hoche la tête et m'adosse contre le mur bras croisé. Mon père prend les deux valises et ouvre le coffre de sa voiture. Tandis que Clara ne cesse de déplacer le panier de décoration sur la table du salon. Je l'entend même chuchoté et dire que ça ne va pas du tout. Elle est complètement folle, ma parole. Mon père entre à nouveau et me confie les clés de sa bagnole.

— Clara, mon amour, laisse se panier où il était, on doit y aller.

— Mais...

— Pas de mais, il est très bien là, dit-il en reprenant la corbeille de pot-pourri.

Il la prend par les épaules et la rassure. Elle est cinglé...comme sa fille. Carla à des tocs étrange, j'ai pu remarquer qu'au moment du dîner, elle lave les couverts deux fois à la serviette avant des les placer sur table, la décoration change très souvent de place et la télécommande de la télévision est toujours déposé à côté de l'écran dans un certaine symétrie. Je n'ose même pas imaginer l'état de leur chambre ça doit ressembler à le genre d'hôtel hyper clean.

Je claque la portière, mets le contact et la voiture vrombi. Le moteur vibre sous mes pieds.

— Waw, elle est puissante ! m'étonné-je.

— Ouais, c'est un vrai bijoux ! répond mon père en souriant.

Je quitte l'allée de la maison et suis les indications de mon père. Est-ce que c'était un vrai échange aimable, peut-être même le premier depuis ma venu ici ?

— Wes, tu feras attention à Aria pendant notre absence ? me demande Clara.

Je regarde droit devant moi perdu dans mes pensées. Je vais me retrouver seul avec ma demi-sœur pendant presque une semaine. Je mentirais si je disais que cela ne m'angoissait pas. Nous jouons à un jeu dangereux et la barrière que nous nous mettons, et bien c'est parce nous savons que nous ne sommes pas seuls.

— Oui, bien sûr.

— Elle fréquente Jake et son entourage ne me plaît pas trop. J'ai peur qu'elle prenne une mauvaise direction.

Est-ce qu'elle s'entend parler ? Elle veux confier sa fille à mec comme moi ? Je suis le genre de mec de mauvaise fréquentation. Ne remarque-t-elle pas mon look de rebelle ?

— Je suis contente en fin de compte que vous vous entendiez bien, même si de temps en temps on vous entends vous engueuler, rit-elle, mais c'est normale entre frère et sœur.

Je la regarde par mon rétroviseur intérieur. Elle nous entends nous disputer. Inconsciemment, je repense à mon premier soir chez eux. Je l'avais plaqué contre le mur et j'avais embrassé son cou avec férocité. Elle avait aimé autant que moi. Hier soir encore, nous nous sommes pris la tête pour une bêtise, pour détendre l'atmosphère, je l'ai chatouillé et j'en ai profité pour la tripoter. J'avais envie de cette proximité entre nous et je n'ai pas été déçu parce que nous étions à deux doigts de nous embrasser. Mais cette frustration, cette intensité qui nous anime, au final on adore ça. Nous nous sommes abstenue pourtant ce n'était pas les pulsions qui manquaient. Et sa mère qui ne voie rien du tout préfère me confier sa fille au lieu de Jake, son petit ami.

Nous arrivons enfin à destination.

— Merci, Wes. A mon retour on pourra discuter de ton concours de musique, si tu veux.

Mon père dépose sa main sur mon épaule et je ne peux m'empêcher de trouver ça étrange. Il essaye d'être gentil, je devrais peut-être en profiter pour en tirer profit. J'ai besoin de faire ce concert ! Mon avenir y es en jeu. Je me force à sourire. Clara me sert dans ses bras, surpris je fais de gros yeux et lui tapote le dos. Faut pas non plus abuser.

— J'ai laissé une liste a Aria. Merci Wes et faites pas de bêtises !

Ils s'éloignent déjà. C'était trop bizarre.

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