Chapitre 26

Aria

Couché dans mon lit, je me sens tellement coupable. Wes devrait s'éclater sur scène et au lieu de ça, il est consigné ici. Faut que j'arrête de penser à lui ! Il compte partir grand bien lui fasse ! Je me tourne et retourne sur mon matelas. Aucune positions n'est confortable. Je grogne et me redresse.

J'entends du bruit dans le couloir, le planché crac doucement. Il compte partir en pleine nuit ? Furieuse, je me lève d'un bond. J'ouvre ma commode et en sort son bonnet que je lui avait piqué. Si il s'en va je ne veux rien de lui ! Je me mens à moi même mais je dois le faire ! Tourner cette putain de page inexistante. En fait, au fond de moi je veux juste lui parler et j'ai trouvé la bonne raison pour le faire. J'ouvre ma porte, et je chope mon demi-frère entrain de faire le mur. Surpris, ses yeux unique me fixent.

— N'oublie surtout pas ton bonnet avant de te casser comme un voleur ! chuchoté-je.

Je remarque son sac sur son épaule.

— Qu'est-ce que tu fais réveillé ? demande-t-il durement.

— C'est tout ce que tu as, à me dire Wes ? Tu te barre et tout ce qui t'importe c'est que je dorme !

J'ai envie de chialer comme l'imbécile que je suis !

— Écoute Aria, j'ai pas le temps là ! Mon père ne m'enlèvera pas mon rêve ! Je vais a ce concours avec ou sans son accord !

— Mais tu n'es pas obligé de partir pour toujours ! Et moi Wes ? Nous ?

Ses trait se radoucit. Je me dévoile un peu trop. Je suis censé être fâché contre lui de m'abandonner !

— Aria, il se rapproche et encadre mon visage, tu as cru que je partais ? Je n'irai nul part sans toi.

Mon cœur recommence enfin a battre, je le pensais meurtrie. Une larmes rebelle s'échappe et il l'efface aussitôt.

— Viens avec moi !

Mes yeux s'arrondissent.

— Faire le mur avec toi ?

— Oui ! Vivre une autre expérience exaltant avec moi.

Ma relation défendu avec lui est déjà une histoire à se frapper le cul par terre mais alors le suivre et désobéir à ma mère !

— Je suis en pyjama !

— Prends des fringues, ton maquillage et tu te changera dans la voiture ! S'il te plaît ma poupée, j'ai besoin de toi ce soir.

Il m'embrasse avec douceur. Comment refuser !

— J'en ai pour une minute.

Souriante, je fonce dans ma chambre et fourre dans un sac un short, des bas résille, un croc top, une brosse à cheveux et ma trousse à maquillage. J'enfile rapidement un soutient-gorge et une nouvelle culotte. J'enfourne des bottes noirs à mes pieds. En pyjama lama et mes bottes j'ai le total look ! Je ferme la porte silencieusement et mon apparence fait rire mon demi-frère.

— Te moques pas on a pas le temps !

— Dépêche-toi, les gars nous attendent.

Mains dans la mains, nous descendons les escaliers à pas de souris. J'introduis la clé dans la serrure et ouvre la porte.

— Qu'est-ce que vous faites ?

La voix de Travis résonne dans la pièce. Merde on est grillé !

— Tu ne pourras pas me l'interdire, papa !

Un sourire se dessine sur le visage de Travis.

— Papa, répète-t-il, j'ai attendu dix longues années pour entendre ce mot de ta bouche... Je ne vais pas te l'interdire, Wes. Je ne peux pas faire ça. Disons que je n'ai rien vue et que je ne sais pas que...

Il s'arrête un moment de parler et ouvre le cagibi.

— Disons que je ne t'ai pas vue prendre ta guitare non plus.

Il tend l'étui à son fils et se moment touchant me donne la larme à l'œil.

— Par contre Aria, je ne pense pas que tu devrais le suivre.

La main de Wes sert la mienne avec force et il s'avance d'un pas.

— Non, j'ai besoin d'elle ce soir !

Travis baisse la tête. J'ai le cœur qui tambourine dans ma poitrine. Qu'est-ce qui lui prend, si il se comporte encore aussi protecteur envers moi son père va avoir des doutes sur notre relation. Il regarde nos mains enlacé et mes doigts posé sur son avant-bras que je retire immédiatement.

— Bon...allez filez, je m'occuperai de ta mère Aria.

Je le remercie silencieusement et passe le pas de la porte. Je regarde par dessus mon épaule et le spectacle qui se déroule sous mes yeux est magnifique. Wes prenant son père dans ses bras.

Il revient vers moi des clé de voiture à la main.

— On y va ?

Travis lui a même confié sa bagnole ! La camionnette de Livio est garé juste devant, Wes lui adresse un signe de la main lui montrant les clés et celui-ci esquisse.

— C'est partie pour deux heures de route, poupée !

Il démarre en trombe et nous nous suivons avec ses amis. Je regarde le ciel sombre surplomber de petites étoiles. Jamais aucune nuit n'avait été si belle. Je me sens légère. C'est la première fois que je fais quelque chose d'aussi dingue ! Désobéir à ma mère était inconcevable mais là toute suite, ce que j'aime le parfum de la liberté !

— Tu veux te changé à l'arrière ? Moi, je me changerai à la pompe à essence. Parce que je te connais tu va mettre une plombe à te peindre ton petit visage de démon.

Je frappe son épaule et glousse comme une idiote. Nos vacherie m'avait manqué. Je passe derrière tandis que Wes roule encore. Je sens sa main s'abattre sur mes fesses ce qui me fait rire. Je suis contente de le retrouver. Me disputer avec lui est impossible. Je ne laisserai pas ma mère ou son père nous bousiller notre relation. Je ne sais pas encore combien de temps nous deux ça continuera mais moi je ne suis pas prête à abandonner. Je suis cramponné à Wes, impossible de m'en détaché. Je met quiconque au défi de nous séparer. Même si aucun mot n'a été poser, moi, je sais ce que je ressens au plus profond de mon âme. Il est celui qui à rempli mon cœur d'amour. Celui qui me fait faire des choses improbable. Celui qui me défends et surtout celui qui me rend complètement chèvre !

Je retire mon haut et enfile mon top dévoilant mon ventre. Ensuite je déroule mes bas résille sur mes jambes et je ressens les yeux sombre de mon demi-frère me mater à travers le rétroviseur. Le feu me monte aux joues. Ce regard me donne chaud. Cette alchimie entre nous personnes ne pourrait le comprendre. Mon cœur s'affole en imaginant Wes me baiser une nouvelle fois. Mon dieu quand je pense que nous avons baiser sans protection ! C'était...divin ! Sentir sa chaleur sur moi était la sensation la plus délicieuse que j'ai pu ressentir jusqu'à aujourd'hui.

Je boutonne mon short et passe un coup de brosse à mes cheveux. Je me maquillerai lorsque les garçons feront une pause pour se changer. En roulant ce n'est pas pratique de faire un trait d'eyeliner droit ou de mettre du rouge à lèvre sans bavure. Une fois plus ou moins prête, je repasse devant et attache de ma ceinture. Les yeux vairons de Wes dévie de la route pour regarder ma tenue.

— Ces bas sont beaucoup trop sexy ! dit-il en capturant son piercing entre ses dents.

Sa mains claque sur ma cuisse et surprise je pose mes doigts sur la sienne. Il presse ma peau sauvagement.

— J'ai une putain d'envie de te les déchirer !

Je ris et ramène sa mains vers l'intérieur de mes cuisses.

— Peut-être plus tard, répond-je pleins de sous-entendu.

Il embrasse le dos de ma main avec un sourire radieux.

Nous roulons encore pendant une bonne heure, j'ai sombré de sommeil quelques minutes. Wes se gare et je m'étire, frottant mes yeux pour mieux me réveiller. Je regarde l'heure, 23h50. L'heure défile à une allure folle. Leur groupe est le dernier à passer et je soupçonne qu'on arrive un peu trop juste ! Il descend de la voiture et je le suis.

— Tu as tes fringues Wes ? demande Livio.

Wes lui montre son sac et nous nous dirigeons vers les toilettes de la station service.

— Sexy, la frangine, taquine Vinc mon demi-frère.

— Chasse garder je te préviens !

Je ris et balance mes cheveux par dessus mon épaule.

— Ne vous battez pas les gars ! me moqué-je.

Wes m'attire vers moi et embrasse ma joue.

— Il n'y a pas de quoi se battre, tu es à moi.

Je rougis à ses paroles. Le faite qu'il met une propriété sur moi, me conviens. J'aime l'idée d'être la seule.

Je ne prend pas la peine d'aller dans les toilettes pour dames et vais avec eux côté homme. Chacun s'approprie une cabine et se change. Les toilettes ne sont pas très propre et pour le coup je suis bien contente de mettre changé dans la voiture ! Je sors ma trousse à maquillage et commence mon ravalement de façade. Vinc sort le premier, vêtu d'une veste en cuir, un jeans troué et un t-shirt avec un logo qui m'intrigue : « lead me to hell ». Qui veut dire conduis-moi en enfer. Son look bad boy lui va à merveille.

— Tu as du crayon noir ? me demande-t-il.

Que serait une rock star sans son trait de crayon ? Je lui tends mon maquillage et il se sert. Jordi ouvre la porte, habillé d'un jean noir et du même tee-shirt que son ami. Ensuite, Livio et Wes débarque. Je déduis que leur logo est celui de leur groupe de rock. C'est justement ou Wes m'emmène... en enfer. Le hasard de la vie fait bien les choses des fois. Je ris intérieurement pour cette référence. Wes est encore plus beau que d'habitude. J'aime ce feu qui se dessine dans ses yeux lorsqu'il me reluque.

Les garçons se servent dans mon maquillage et moi je suis là, à les admirer se préparer. Le rock est bien loin de ce que j'ai l'habitude d'écouter et j'adore découvrir se monde rebelle. La porte des WC s'ouvre et un vieux monsieur se présente à nous les bras croisé et le regard sévère.

— Il me semble que vous n'avez pas payer ! C'est cinquante centimes ! Et vous mademoiselle ce ne sont pas les toilettes pour dame !

Nous nous échangeons une œillade. Aucune chance que nous payons pour des chiottes aussi dégueulasses ! Ni une ni deux, nous prenons la fuite en bousculant légèrement monsieur pipi.

Wes et moi embarquons dans la voiture à la vitesse de l'éclair mort de rire. Et nous reprenons la route direction une carrière futur pour ces quatre rock star ! 




Nous approchons de fin cher lecteurs !! 

j'espère que l'histoire vous plait <3  

J'attends vos réactions avec impatience

En cette période de confinement j'espère pouvoir vous poster la fin de cette histoire ! En attendant restez chez vous et prenez soin de vous et vos proches ! Mille baisers ( de loin mdr) à tous ! 

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