chapitre 24

Wes

Le film terminé, nous regagnons la voiture. Je n'ai qu'une hâte arrivé à la maison et me coucher dans le lit avec Aria. Sentir la chaleur de son corps contre le mien. Toute à l'heure, trois petits mot a faillit s'échapper de ma bouche. Je n'ai jamais dit «  je t'aime » à une fille mais ces paroles me brûle la bouche lorsque je suis avec Aria. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai ce besoin de lui avouer mais quelque chose me bloque. Et si pour elle nous n'étions pas à ce stade ? Et si j'étais juste le garçon qui lui procure du bien quand elle en a besoin ? Je ne peux absolument pas lui dire ! Ça ferait de moi un crétin si elle ne le pense pas en retour !

Le lendemain, j'émerge de mon sommeil dans mon lit seul. Aria à du s'éclipser cette nuit avant que les parents ne s'aperçoivent de quoi ce soit.

Les jours pour le concours se rapproche à grand pas. Le stresse monte et j'ai hâte d'essayer ma nouvelle gratte !

Je m'étire et enfile un pantalon de pyjama ainsi qu'un tee-shirt. Ma peau sent encore la violette. Cette odeur est devenue ma préféré ! Je consulte mon portable rapidement et remarque deux messages de ma mère.

« Bonjour mon chéri, comment ça va chez ton père ? bisous »

« Tu t'amuses tellement chez lui que tu ne veux plus parler à ta vieille mère ? »

Je lève les yeux au ciel. Quand je pense à ce qu'elle ma fait... Je ne sais plus qui je dois pardonner ou haïr. Si elle n'avait jamais eu d'aventure j'aurais grandi avec mon père. Elle savait que ça me rendait triste de ne plus avoir de nouvelle de lui. Elle ma jeter comme un moins que rien au moment où les choses on dégénéré. Se faire virer n'est pas un drame ! Ça aurait pu être pire... Ce couillon aurait pu porter plainte contre moi et j'aurais eu le droit a un cassier judiciaire. Mais il se pissait tellement dessus qu'il n'a rien tenté contre moi et je dois le remercier. Je ne veux plus parler à ma mère pour l'instant. Il faut que je réfléchisse à tout ça. Je balance mon portable sur le lit et descend prendre le petit déjeuné. Aria, mon père et Carla sont réveillé. Ma demi-sœur déguste ses céréales et rien que de la voir dans son jolie pyjama de lama me donne la pêche ! Carla reprend ses toc habituelle et nettoie tout les verres de l'armoire.

— Bonjour.

— Bonjour Wes, j'ai déjà laver un bol et une cuillère pour toi, me salut Carla.

Aria me rend mon sourire et pousse le bol dans ma direction. Je verse les céréales et ensuite mon lait.

— Attends mais qu'est-ce que tu fais là ? s'offusque ma demi-sœur.

— Quoi ? demandé-je la bouche pleine.

— C'est d'abord le lait et ensuite les céréales ! Tu ne peux pas faire le contraire.

— Et pourquoi ça, Aria ?

Je fourre une autre cuillère dans ma bouche en souriant. Je sens que cette conversation va être intéressante. Mon père et Carla nous observe nous chamailler comme toujours.

— Mais c'est la règle !

— Mais si je mets d'abord le lait, les céréales vont faire éclabousser mon lait ! répond-je fière de la faire réfléchir.

J'entends nos parents rirent.

— Tes Kellogg's vont être trop croustillant et le meilleur c'est quand ça fond dans ta bouche !

Notre ébat commence à devenir du n'importe quoi. Nous nous marrons tout en mangeant.

— Oui mais j'ai encore des dents, laisse-moi m'en servir !

Elle éclate de rire.

— Tu marques un point, lâche-t-elle convaincu en me pointant du doigts.

Mon père dépose son journal sur la table.

— Wes, j'ai beaucoup réfléchis... comme ton concours de musique avance à grand pas et que je sais que tu as besoin de répété avec tes amis avant le grand soir. Je me disais que...enfin si tu en as envie bien sûre, tu peux occuper le garage en attendant ?

Choqué par ses paroles je reste un moment sans voix.

— C'est sérieux ?

Il échange un regard avec sa femme.

— Oui. Mon fils sera bientôt une vrai rock star, je ne peux pas lui enlever ça.

J'ai presque envie de lui sauter dessus et de le serrer contre moi. Je me contente de sourire comme un imbécile et de le remercier pour une fois. J'appelle mes potes pour les prévenir. Livio est super emballé est demandera à son père de lui prêter sa camionnette pour transporter le matériel jusqu'à chez moi. On s'est arrangé pour qu'ils restent dans un motel pas loin pour éviter qu'ils ne se tapent pas quatre heures de route tout les jours. Et pour la vieille du concert, j'essayerais d'amadouer mon père pour que mes amis reste dormir à la maison. On a besoin de se retrouver tout les quatre et décompresser ensemble. Je ne peux pas le nier, le faites que mon père s'investisse autant dans ma passion me comble de bonheur. Et savoir, qu'il s'est battu toutes ses années auprès de ma mère pour m'avoir ne fait qu'amplifier ma gratitude envers lui. Je l'ai détester toutes ses années pour rien. C'est un homme bon, je l'ai toujours su au fond de moi.

Aria frappe à ma porte pour me faire réagir. La porte grand ouverte je décolle mon nez de mon portable.

— Ça veut dire que tu auras moins de temps pour moi jusqu'au concours ? minaude-t-elle.

Un rictus fend mes lèvres et je me lève de mon lit.

— Rien ni personne passera avant toi, poupée.

Je passe le bras autour de sa taille et la cale contre moi. Elle rougit. Nos parents ne montent que rarement, ils ne peuvent pas nous voir.

Je niche mon visage dans son cou et renifle cette odeur de violette.

— Bonne merde pour ton examen.

— Merci.

Elle dépose un rapide baiser sur mes lèvres et s'échappe comme une voleuse en gloussant.

Deux semaines se sont écoulés, Aria va être diplômé ce soir. Aria était super studieuse pour ses examens et ça paye ses fruits. Elle ira a l'université l'an prochain et j'espère pourvoir trouver un appartement pas loin de son campus pour que je puisse la voir le plus souvent possible. Je ne peux pas la laisser m'échapper, tout bonnement parce que j'aime cette fille.

Demain c'est le grand jour pour moi. Les gars et moi, on s'est entraîner comme des malades pour le concert. Mon père nous a aidé et je suis tellement fier qu'il fasse partie de ce projet. Il se rattrape du temps perdu et il s'en sort plutôt pas mal.

J'enfile une chemise que mon père m'a prêté et un jeans noir simple. Aria m'a demandé de m'habiller classique pour sa remise de diplôme. Je fais donc l'effort pour elle.

La porte de la salle de bain s'ouvre sur Aria, je me tourne vers elle amusé qu'elle ne prennent plus la peine de frapper à la porte.

— Alors tu me trouve comment ?

Elle me détaille silencieusement.

— Tu es trop sexy dans cette chemise !

Elle avance en se déhanchant. Ses bras s'enroule autour de mon cou. La tempérament monte d'un cran. J'ai tellement envie de la prendre, de sentir sa chaleur sur mon membre. Nous ne l'avons toujours pas fait depuis la première fois. Je ne veux pas la brusquer. Cette enfoiré de Jake, la bien traumatisé.

Elle m'embrasse en pleine bouche et ce baiser n'a rien de doux. Je ressens son envie. Sa langue envahi mon espace et je l'entend gémir. Je passe mes mains sur le galbe de ses fesses. Elle porte une jolie robe noir satiné pour l'occasion. Elle m'excite beaucoup trop pour me contenir. Je passe mes doigts sous le tissus et ne demande aucune permission m'immiscer à l'intérieur d'elle. Je vais et viens de plus en plus vite. Haletante, ses yeux se révulse ainsi que sa tête se jette vers l'arrière frappant le miroir au dessus du lavabo.

— Tu es tellement belle poupée ! grogné-je en regardant mon index et mon majeur la pénétrer.

Ses iris assombri chargée de désir me sonde. Sa bouche entre-ouverte divine, m'appelle aux pêchés. Bordel, ce que je l'aime ! Cette sensation au creux de mon cœur aucune ne m'a déjà fait ressentir ça. L'interdit est une si belle mélodie. Elle démarre par deux coup de cœur battant à l'unisson et se termine par une explosion de gémissement d'amour.

— Wes...souffle-t-elle difficilement, Wes prends-moi !

Je m'arrête dans mon élan avant de la faire jouir.

— Tu es sûre ?

— Wes ! Ferme-là et baise-moi !

Je ris face à son audace. Je secoue la tête tout en me mordant la lèvre, capturant mon anneau entre les dents.

— Tes désirs sont des ordres, poupée !

Je défait ma ceinture rapidement tandis qu'elle s'installe sur le lavabo, les jambes écartées. Son buste monte et descend frénétiquement et la voir à ma merci fait gonfler ma fierté ainsi que mon soldat près au combat. Je le libère pendant que ma jolie poupée remonte hâtivement sa robe. Je m'enfonce en un coup. Nos respirations se coince et j'unis ma bouche à la sienne pour reprendre mon souffle.

— S'il te plaît n'éjacule pas à l'intérieur, demande-t-elle essoufflé.

Je hoche la tête et la pilonne encore et encore. Bon sang, quand je pense que nos parents sont juste en bas dans le salon ! Nous sommes deux grands fous ! Ses beaux yeux me jettent des paillettes et des artifices en pleine gueule. C'est un spectacle magnifique !

— Aria...murmuré-je haletant.

Je suis sur le point de venir.

— Non s'il te plaît encore un peu !

Elle pousse sur mes fesses avec ses mains bien à plat. Je me reteins ça devient de plus en plus difficile. Ses joues rosissement et son gémissement puissant m'indique qu'elle y es, elle atteint son moment tant attendu. J'en profite pour me retirer et me diriger vers le deuxième évier. Ses baisers sensuelle ne quitte pas mon cou et des frissons parcourt mon échine pendant que je jouis.

— Ça t'amuse de me torturer ?

Elle glousse et balade ses mains sur mon corps tout en caressant mon membre qui se fatigue.

— Les enfants ? Descendez rapidement ! cri la mère d'Aria dans les escaliers.

Nous nous reprenons rapidement et ma demi-sœur lisse sa robe tout en se recoiffant devant le miroir.

— On arrive maman !

Nous sommes silencieux mais un sourire flotte sur notre visage. Nous descendons vers le salon. La mère d'Aria à l'air contrarié. Mon père quand à lui fronce les sourcils. Ils ne nous ont pas encore remarqué.

— Je ne peux pas accepter ça sous mon toit Travis ! C'est hors de question ! Comportes-toi comme un père cette fois. Tu dois sévir !

Nous nous échangeons un regard avec ma demi-sœur.

— Maman ? Quelque chose ne va pas ?

Le regard sévère Carla me donne froid dans le dos.

— A qui est ce truc ?

Elle brandit un mégot de joint. Oh bordel !

— Nous l'avons trouvé en dessous de notre lit ! s'exclame mon père.

— C'est à toi Wes ? demande Carla sur les nerfs.

Je soupire offusqué.

— Pourquoi ça devrait être à moi ? Sous prétexte que je n'ai pas un look de gentil petit garçon ce joint serai à moi c'est ça ?

Il doit sûrement daté de la soirée que nous avons organisé pendant leur absence. Je vais décevoir mon père, je le sens et ça me fend le cœur. Ça remonte à tellement loin maintenant, étonnant qu'elle l'ai découvert que maintenant.

— M'enfin Travis dit quelque chose ! s'emporte Carla.

Ma belle mère commence à me sortir par tout les trous ! Mon père se masse les tempes et soupire dépassé par ce rôle paternel.

— Ce n'est pas le sien, intervient ma demi-sœur, Wes il faut leur dire !

Mes yeux s'arrondissent. Aria la coincé du cul va me faire porter le chapeau ! Elle ne ferait jamais ça !

— Aria non !

— Nous dire quoi ? se fâche sa mère.

Les yeux d'Aria me demande pardon pour ce qu'elle s'apprête à révéler.

— Nous avons organisé une soirée pendant vôtre absence et...

Mon père lève la main pour l'interrompre.

— Ça suffit ! Wes, je pensais avoir été clair, je ne voulais pas que tu déconnes ! Vous avez ramenez des inconnus chez nous pour fumé, boire et je ne sais pas quoi d'autre ? Est-ce que tu te fous de ma gueule, Wes ?

Mon père est en colère encore plus qu'il y a quelque minute...mais c'est trop tard pour jouer les bon papas !

— Tu voulais quoi papa, hein ? Tu voulais que je sois le fils que tu as toujours rêvé ? Et bien, désolé de te décevoir ! Il n'a jamais existé ce gamin que tu idéalise ! Pendant que tu prenais du bon temps loin de moi, ton fils, putain ! Tu as préféré passer dix années collé à son cul plutôt que moi ! Et maintenant que je suis là ça t'importe peu. Elle est qui elle hein ! pointé-je du doigt carla.

— Wes tu dépasse les bornes, chuchote Aria.

Je ne lui prête pas attention. Quant à sa mère elle est totalement sous le choc, pauvre sorcière !

— Ne me parles pas sur ce ton ! Je te le permet pas !

— Va te faire foutre ! craché-je.

— Tu as gagné, Wes ! Je t'interdit de participer à ce concours !

Mon sang se glace. Il ne peut pas me faire ça.

— Essaye seulement de m'en empêcher ! hurlé-je hors de moi.

Mon père ferme les yeux un instant.

— Je te confisque ta guitare, dit-il en me fusillant du regard.

—Travis, non ! C'est moi qui ait voulu faire cette fête pas lui !

Aria se rend compte de sa bêtise et elle essaye de rattraper le coup.

— Ne gâche pas ta salive chère frangine. C'est tout ce qu'il sait faire. Détruire ma vie.

La détresse dans les yeux d'Aria ne me fait aucun mal. Elle m'a foutu dans une sacré merde. Je lui en veux, putain ! Voyant mon avenir s'effondrer, des larmes menaces de couler. Je fixe mon père dans les yeux. Sa vipère de femme à ses côtés qui lui masse le dos comme si celui à plaindre était lui, ça me fous la gerbe.

— En tout cas une chose est sûr, c'est que tu avais raison, papa. Ma vie était bien mieux sans toi !

Je sens que j'ai touché la corde sensible mon père devient blanc comme linge tandis que je gravis les marches jusqu'à ma chambre. Le mot aussi important que « papa » vient de franchir mes lèvres après dix putain d'année.

— Wes ! m'interpelle Aria.

— Aria fous-moi la paix !

Je claque la porte de ma chambre et me défoule en jetant la première chose que je vois contre le mur. Je suis foutu. Je n'ai plus d'avenir, plus de chance... Il faut que je trouve un boulot quelconque et que je me casse de cet enfer. J'irai même jusqu'à dormir dans la rue s'il le fallait ! Avec rage, j'ouvre mon sac et fourre mes fringues dedans. Je me casse ! PUTAIN, JE DOIS ME CASSER !

Je repense à ce premier soir, où je n'étais que colère et rancune, Aria m'a contenue. Elle m'a apaiser sans le vouloir et bordel, je ne peux pas la laisser...pas comme ça ! Je balance mon sac au sol et hurle un jurons. 

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