Chapitre 23

Aria

Les jours passe à une vitesse incroyable. Il ne me reste plus que deux semaine et fini le lycée ! Wes m'aide pendant des heures à réviser. Nous nous rapprochons de plus en plus sans que les parents s'en aperçoivent. Il y a tellement de sentiments que je ressens à son égard que je ne saurais dire le quel domine le plus. Wes est sûrement le premier homme dont je suis réellement amoureuse. Car oui nous pouvons parler d'amour à notre stade. Le coup de foudre nous a frapper en plein cœur.

Le soir venue, Wes se glisse dans mon lit pour dormir au chaud contre moi et vice versa. Nous savons que notre relation devrai connaître un point finale car c'est tout bonnement impossible. Mais je préfère idéaliser notre histoire et m'imaginer vivre avec lui dans futur proche.

Le sourire aux lèvres, je coiffe mes cheveux tout en chantonnant joyeusement devant le miroir. Nous sommes samedi soir et nous allons au cinéma. Bon nous ne saurons pas seul...les parents nous accompagne. Tout ce que je veux c'est que la nuit tombe rapidement pour pouvoir me blottir dans les bras de mon amant. Je me parfum et une bonne odeur de violette enivre mes narines.

La porte s'ouvre me faisant sursauter.

— Tu es prête ? Les parents attendent en bas.

Wes habillé de son éternelle verste en cuir, d'un tee-shirt blanc et de ses grosse bottes de rockeur, ferme la porte derrière lui avec soin. Il renifle l'air en fermant les paupières.

— Cette odeur me rend dingue !

Je glousse et me tourne vers lui pour l'attraper par le col. Il se rapproche un rictus provoquant sur le visage.

— Tu me rend fou, poupée.

Même si nous n'avons jamais poser des mots sur nos réels sentiments, nous savons tout les deux que nous nous aimons.

— Et je suis folle de toi !

Il unit sa bouche à la mienne sans plus tarder. Ce baiser s'intensifie de plus en plus et je sens que je perd le contrôle. Je n'ai toujours pas recoucher avec lui depuis la dernière fois. Ce n'est pas l'envie qui me manque mais depuis Jake... j'ai dû mal. Sa bouche descend lentement vers mon cou qu'il embrasse voracement. Je l'autorise a glisser sa main sous ma robe et me caresser avec douceur. Je gémis d'aisance lorsqu'un doigt s'enfonce. Bordel ce que j'aime ce qu'il procure à mon corps !

— Chut, ils vont nous entendre.

Wes pose son index sur ma bouche, haletante je le fixe dans les yeux. J'aime cette explosion de couleur dans son regard. Ça le rend si sexy et si unique. Nous nous sommes jamais vraiment poser la question de, que sommes nous ? Un couple ? Une phase ? Des amis ? Des sex friends ? Ce qui est sûr c'est que je ne le considère pas comme mon frère. Ce qui me fait le plus peur c'est quand il partira d'ici. J'ai conscience qu'il est plus âgé que moi de trois ans. Et a vingt-deux ans on ne pense pas a rester vivre chez ses parents. Surtout que, si son concours lui ouvre une opportunité, Wes compte se prendre un appartement et faire des tournées avec son groupe. Je lui souhaite au plus profond de moi. Mais ma part de jalousie ne le voudrais pas, cela voudrais dire que je le verrais de moins en moins et qu'est-ce que je deviendrai sans lui ?

Un dernier baiser pour la route et Wes quitte la pièce en premier pour rejoindre le salon. Je touche mes lèvres du bout des doigts me rappelant de ce baiser électrisant, je ne m'en laisserai jamais. J'attends quelques minutes pour faire diminuer ma libido en croissance et descend à mon tour.

— On ne va que au cinéma pas a un gala, lâche Wes pour me taquiné.

Je sais qu'il aime ma robe blanche et mes cheveux attaché de cette façon en demi-queue. Je fais mine de trouve sa réflexion inapproprié en levant les yeux au ciel.

— C'est clair que ta tenue est des plus simpliste ! rétorqué-je en faisant allusion à sa verste remplis de clous.

Il se retiens de rire en se mordant la joue.

— Bon quand vous avez fini de vous chamailler on pourrait y aller, lance ma mère.

Nous faisons exprès de nous comporter ainsi devant nos parents. Ils ne doivent en aucun cas s'apercevoir ce qu'il se passe entre nous. Ma mère ne le supporterai pas. Nous nous installons sur la banquette arrière de la voiture de Travis. Durant le trajet, ma mère et Travis discute tandis que nous restons silencieux. Seuls nos iris endiablé parlent à notre place. Mon envie pour lui ne cesse de grandir au creux de mes entrailles. J'ai tellement envie de le ressentir en moi a nouveau. Son corps me manque. Je n'arrive pas a le laisser aller plus loin que les préliminaires mais dieu ce que j'en ai envie ! Nos doigts se rapproche lentement, nous nous frôlons sans pour autant détourné les yeux. Ce contact si intense entre nos regard et nos mains qu'ils veulent se toucher que je trouve la situation excitante.

— Gare toi ici, mon amour.

Ma mère rompt notre silence. Nous revenons à la réalité et abandonnons notre bulle.

Les parents commande les places pendant que Wes et moi prenons de quoi grignoter.

— Tu es magnifique Aria dans cette robe, me susurre suavement Wes à l'oreille.

— Tu aimes quand je me prépare pour un gala ? me moqué-je.

Il rit et ose un baiser sur ma joue. Automatiquement, nous regardons par-dessus notre épaules, ils ne sont pas là. Nous jouons avec le danger mais c'est ce qui rend notre relation si exaltante !

— Tu vas manger tout ça ? s'étonne Wes en observant tout les cochonneries dans mes mains.

Mes règles pointant leurs bout de nez dans la semaine, mes envie de sucre est décuplé autant que mon envie de baiser avec lui.

— Ne me surestime pas ! plaisantais-je.

Il pique un chips dans mon paquet et faussement outrée j'ouvre la bouche.

— Comment oses-tu ? Va te chercher quelque chose à manger mais touche pas à mes chips !

— J'ai tellement la dalle, méchante !

Nous rions et je fourre une poignée de chips en bouche. Wes s'arrête de rire m'admirant d'un lueur étrange. Il se mord la lèvre, se les lèches et bordel je me liquéfie entre les jambes !

— Quoi ? le questionné-je entre deux bouchée.

— Tu es tellement sexy !

— Tu me trouve sexy entouré de toute cette bouffe ?

Hilare, je fais tomber quelque maïs soufflés que je tiens avec mon bras. Mais m'arrête lorsqu'il passe sa main dans mes cheveux. Le temps s'arrête et notre bulle se forme doucement. Ses iris m'exprime tant d'émotions. Mon cœur ne bat que pour lui.

— Je... t'...

— A vous voilà ! s'écrit Travis les billets en mains.

Notre univers éclate et Wes retire sa mains de mes cheveux.

— Qu'est-ce que vous faites ? demande ma mère.

— Tu avais du pop-corn dans les cheveux, me dit Wes nerveux.

Je rougis instantanément, regardant ma mère méfiante. Nous les suivons dans la salle de cinéma silencieusement.

Que s'apprêtait à me dire Wes ?

Nous prenons place côte à côte.

— Aria, tu peux me passer les pop-corn ? demande ma mère.

Je me penche sur Wes pour lui donner le paquet. Je sens la chaleur de son corps se dégager. Je l'entends retenir son souffle et ma mère lui jette un œil. J'espère qu'elle ne remarque pas ce qu'il se passe entre nous. Les lumières s'éteignent et les publicités commencent à se diffuser sur l'écran. Je dépose mon bras sur l'accoudoir de Wes et ose un regard dans sa direction. Il est rivé vers les images en se mordant la lèvre nerveusement. Ses doigts se rapproche doucement des miennes. J'ai tellement envie de ressentir son contact contre moi. Pourquoi je m'interdis ce cadeau ? Il n'est pas comme Jake. Je dois oublié ce con. Je dois l'effacer de ma vie pour de bon. Nos mains se caressent en toute discrétion. 

Le film commence et tous les regard sont rivé vers l'écran. Je en prête pas attention au court métrage tellement mes pensées sont occupé par une seul personne. Wes procure quelque chose en moi d'inexplicable. Je me sens toute drôle en sa présence, j'ai le cœur qui palpite, les mains moites et le sourire aux lèvres quotidiennement. Je crois bien que j'en suis bleue. Il pourrait me demander n'importe quoi que je ne lui refuserais rien. Il n'est pas dans ma vie depuis longtemps mais il a fait tellement plus que Jake ou même ma mère en si peu de temps. Il n'a pas hésité à dégommer Jake pour moi. Il a rendu mon quotidien plus agréable. Je me soucis moins de ma mère et vit plus pour moi. Il se penche légèrement vers mon oreille.

— J'ai tellement envie de toi Aria, chuchote-t-il sensuellement.

Mon entre-jambe s'échauffe et j'arrive pas à le croire qu'il ose dire ça devant nos parents. Le rouge monte à mes joues et un sourire naît. Nos regards s'échangent, charger de désirs. Bordel si ma mère n'était dans cette salle j'aurais pris sa main et l'aurais fourré directement sous ma robe !

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