Chapitre 19

Wes

Mes potes ont sondé ma nouvelle relation avec Aria. J'ai fini par leur avoué ce que nous avons fait. Je n'ai pas de honte. Nous le voulions tout les deux. Pourquoi nous en privé ? De plus il n'y a rien de malsain. Mon père sort juste avec sa mère. Ça ne fait pas de nous des frères et sœurs bien que le terme y soit adapter lorsque je dois me présenter à son entourage. J'aime cette nana, je ne vais pas passer à côté alors qu'elle s'offre à moi.

Aria est déjà partie depuis un bon moment. Nous décidons de commander notre pizza. Elle ne devrait pas tarder. Je pique l'argent dans le pot jaune et appelle la pizzeria qui es affiché sur le frigo. Je suis content qu'il ne reste plus aucune trace de vieille. Nos parents devraient débarquer lundi. J'ai reçu un message de mon père dans l'après-midi qui me disait que Carla était trop nerveuse de savoir sa fille loin d'elle et qu'elle souhaitait renter plus tôt. Quel tarée cette femme. N'a-t-elle pas confiance en moi ? A vrai dire, elle ne devrait pas, j'ai baisé sa fille et dans son pieu qui plus est !

— Le livreur devrait arriver dans vingt minutes.

— J'ai la dalle ! se plaint Jordi.

— Elle est partie où au juste, ta frangine ?

Je hausse les épaules.

— Aucune idée.

Je pense savoir mais j'espère réellement qu'elle n'a pas été voir son abruti. Je sens une pointe de colère et de jalousie me piqué. Imaginer qu'elle puisse rester avec ce gars après ce que nous avons vécu est inconcevable. Je préfère ne rien supposer. Nous discutons de la chanson que nous allons interpréter sur scène. Mais je n'arrive pas à me concentrer. Je n'arrête pas de penser à Aria. Elle est partie depuis si longtemps. Elle avait dit qu'elle serait de retour d'ici le dîné. La pizza sera froide quand elle arrivera.

Sa bouche, ses cheveux, ses yeux sublime, son corps de déesse hantent mon esprit. Je ressens quelque chose de tellement profond pour elle. Un début de chanson a germé dans ma tête. Les paroles lui sont dédié. Elle n'est pas vraiment abouti mais elle dit «  Tu as m'a capturer, tu as fais de moi ton abruti, mais déchaînerai la marée pour être à nouveau dans ton lit ». Ce n'est pas encore parfait mais un jour cette chanson sera prête pour elle. J'ai du mal à exprimé ce que je ressens alors si je peux le faire en musique ça serait plus simple.

Soudain, la porte s'ouvre brutalement. Aria débarque comme une furie et se précipite à l'étage.

— Aria ?

Choqué, j'échange un regard avec mes potes.

— Tu devrais aller la voir, lance Vinc.

Je laisse l'argent sur la table pour la pizza et monte à l'étage. La robe d'Aria est jetée au sol. Je la ramasse. Ça ne lui ressemble pas, le bordel c'est pas son truc. Ma main touche une partie gluante sur son vêtement, dégoûté j'analyse le tissu. Oh putain, j'espère que ce liquide gluant et blanc n'est pas du sperme ! Le cœur battant comme un fou, je m'engouffre dans la salle de bain.

— Bordel Aria !

Je brandis la robe en la regardant dans le bain. Elle est en larme, le pommeau calé sur son entre-jambe.

— Aria...murmuré-je ahuri.

— Vas-t-en ! sanglote-t-elle.

Je jette le vêtement au sol et la relève de la baignoire.

— Putain, il s'est passé quoi ?

La rage me pénètre progressivement. Son corps frêle et rougit s'expose à mes yeux. Je perds mes mots, tandis que ma demi-sœur geint de douleur.

— Qui t'a fait ça putain ! Aria dit le moi !

Ma gorge se serre de plus en plus. Je la tourne dans tout les sens observant ses blessures sur ses cuisse, ses genoux, ses bras, ses fesses.

— C'est une morsure ? demandé-je choqué.

— Wes...souffle-t-elle entre quelque larmes.

Ses membres tremblent péniblement. Si je ne la tiens pas elle s'écroule au sol.

— Tu t'es faite agressé dans la rue ?

J'essaye de savoir, putain ça me rend fou ! Elle secoue la tête. Qui pourrait faire ça alors ? Ses iris me percent et le prénom de son petit copain traverse sa bouche.

— Jake...

Je lâche son bras et il me faut un moment pour percuter que ce salopard vient de violé ma frangine, ma copine, cette fille que j'aime !

Les sentiments se bouscule. Colère ! Les traits de mon visage se déforme. Rage ! Je hurle mon désespoir. Impuissance ! Je fais valser les produits de beautés de Aria du lavabo. Je suis une boule de nerf prêt à exploser. J'ai toujours eu du mal à me contrôler quand quelque chose me contrarie.

— Je vais lui casser la gueule ! crié-je.

— Wes, non, pitié !

Je prends une serviette et emballe son corps nue. Automatiquement, elle se colle à moi en sanglotant.

— Il a des vidéo de moi, de nous où on s'embrasse.

— Quoi ? Et c'est pour ça qu'il t'a fait ça ?

Elle m'affirme que oui de la tête.

— C'est...c'est de ma faute alors ?

Mon cœur ralentit la cadence. Elle s'est faite violé par ma faute ! Mais quel connard je fais ! Des larmes remplis mes yeux pour la première fois de ma vie. Je m'en veux tellement.

— Aria...

Une larme rebelle coule, soudain.

— Non ce n'est pas de ta faute !

— Je suis désolé...

Je cale mon visage sur son épaule et la serre contre moi pour lui prouver à quel point je me sens coupable. Je la fais souffrir. Je ne suis pas bon pour elle.

— Wes, ce n'est pas de ta faute !

Je me reprend en inspirant profondément. Ce bâtard, va morfler.

— Où est-ce qu'il habite ?

Aria se recule en séchant ses larmes.

— Tu vas faire quoi ?

— Je vais le tuer Aria !

Une folie passe dans mes yeux vairon.

— Wes, non !

— Regarde ce qu'il t'a fait putain !

Fâché qu'elle le défende, je m'apprête à sortir de la salle de bain déverser ma rage.

— Wes attend ! S'il te plaît ne me laisse pas seule.

Je me tourne et sa détresse me fend le cœur.

— Ne me laisse plus jamais toute seule, je t'en supplie !

Je la prends dans mes bras, rendu.

— Tu dois porter plainte.

Elle détourne le regard et rentre à nouveau dans la baignoire. Elle mouille ses cheveux souillés. Je ferme les yeux voyant son petit corps amoché.

— Assis-toi, lui dis-je en m'approchant.

Elle s'exécute en grimaçant. Je prends un peu de shampooing dans ma main et savonne ses jolies cheveux. Aria ferme les paupières, sûrement pour retenir ses larmes. Je la rince et l'aide à se relever.

— Merci, souffle-t-elle.

Je l'entoure une nouvelle fois d'une serviette. Elle brosse ses cheveux en se regardant dans la glace. Ses yeux s'humidifie mais elle reste forte en se contemplant. Adossé contre le mur à attendre que Aria se calme, ma colère ne fait qu'accroître. Je veux le saigner. Les poings serrés, j'imagine son visage en ecchymose.

— Ça fait de moi une pute, Wes ? Je me déteste tellement, lâche-t-elle en baissant la tête.

Je me redresse rapidement.

— Bien sûre que non ! Il a profité de ton corps Aria !

— Je l'ai trompé...

— C'est un fils de pute Aria !

Je m'approche posant mes mains sur ses épaules. Je la regarde à travers le miroir.

— Je ne veux plus jamais entendre ce mot de ta bouche ! Tu as compris ? Tu le supprime de ton vocabulaire ! Je ne laisserais personne te rabaisser de cette façon !

Elle pleure à chaude larmes.

— Je suis là pour toi.

Je cache ma peine mais j'ai envie de chialer comme une gonzesse. Si je n'étais jamais entré dans sa vie, elle n'aurait jamais subit un tel acte ! J'embrasse sa joue et Aria agrippe mes bras pour les serrer autour d'elle. Nous restons comme ça un moment jusqu'à ce que ses tressautement cesse.

J'entends la sonnette de la maison retentir.

— Tu devrais manger, déclaré-je en la tournant face à moi.

— Je n'ai pas faim. Je veux juste aller dormir.

— Bien.

Je l'accompagne à sa chambre. Elle se change pour aller au lit. Elle se couche et au petit soin avec elle, je la borde et caresse ses cheveux humides.

— Essaie de dormir.

J'embrasse son front tendrement.

— Wes, après tu viens te coucher avec moi ? Je ne veux pas être seule.

Je souris et dépose une deuxième baiser au même endroit. Je me lève, éteins la lumière.

— Laisse juste la lampe de chevet, s'il te plaît.

Je la rallume et m'en vais.

— Wes ?

Avant de refermer la porte Aria m'interpelle. Je me tourne dans sa direction.

— Ne le tue pas, je ne veux que tu ailles en prison. J'ai besoin de toi.

Sans que je m'y attende Aria me donne l'adresse de ce connard. Je ne lui répond rien et ferme la porte. Hargneux, je descends avec la vive intention de démolir ce fils de chien !

Mes amis sont en train de déguster une pizza double fromage.

— Qu'est-ce qu'il s'est passé ? demande Jordi.

— Livio, prends les clés de ta caisse ! On doit régler le compte d'un petit bâtard.

Mes potes se lève sourcils froncé.

— Déconne pas mec, commence Livio, tu devrais te calmer. On ne veut pas que tu refasse une connerie pour une nana.

Énervé, j'élève la voix.

— Ce n'est pas la même chose et ce n'est pas n'importe quelle nana ! C'est la mienne ! Et ce fils de pute la violé !

Stupéfait, mes potes me suit dans ma folie. Les clés de sa bagnole en main, je sens cette colère monter en grade. 

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