Chapitre 17
Aria
Le réveil pique un peu aux yeux. Je suis exténué alors que j'ai comaté pendant presque huit heures dans les bras de mon demi-frère. Wes est même sexy le matin. Couché sur mon lit, les yeux mi-clos et la bouche ouverte. Ses cheveux sont en bataille et son torse tatoué me laisse une vue magnifique. Il y a tellement de sentiments qui se bouscule en moi en le lorgnant. Je n'arrive pas à soir exactement si l'amour y fait partie mais une énorme dépendance à lui commence à naître au fond de mon cœur. Cette nuit, il m'a gravé à jamais son prénom sur mon âme. Je pensais aimé Jake mais en regardant Wes ouvrir les yeux et me détaillé. Je me rend compte que ce n'est pas ça l'amour. L'amour ce n'est pas admirer un autre gars et le désiré autant. C'est impossible.
— Salut, poupée, dit-il d'une voix rauque et endormi.
— Salut, beau rebelle.
Il rit et j'approche mes lèvres des siennes. Je ne sais pas combien de temps ce petit jeu va durer entre nous car il faut être honnête... cette relation n'aboutira à rien. Nos parents nous tueraient. Et que va penser les gens ?
Nous descendons les escaliers le sourire léger. Nous retrouvons ses amis en bas en train de se réveiller doucement. Lorsque je remarque l'étendu des dégâts de la soirée, j'ai envie de me jeter par la fenêtre.
— Si ma mère était là, je serais puni à vie ! lâche-je, exaspéré.
— Laisse-moi boire un café et on attaque ! répond Livio.
Je pars vers la cuisine et je les entends se chuchoter des choses sur la soirée d'hier. Je prépare une cafetière pour ses amis. Je chope deux bol de céréale et du lait dans le frigo pour Wes et moi. Je les entends se marrer lorsqu'ils me rejoignent.
— Oh tu as pensé à moi ! s'étonne Wes en attrapant son petit déjeuné.
Il plaque un baiser sur ma tempe et je m'empourpre à l'idée qu'il ait fait ça devant ses copains. Des regards s'échange entre eux et j'ai bien peur qu'ils comprennent que quelque chose se passe entre lui et moi.
— Alors dite-moi les gars, comment se passe les répètes ?
— Difficile sans toi, mon pote, répond Livio.
J'entends mes céréale faire crunch crunch dans mes oreilles mais je perds pas une miette de leur conversation.
— Faudrait qu'on s'organise pour y aller. C'est à deux heures de route d'ici. On pourrait passer te chercher, Wes, tu en dis quoi ? questionne Jordi.
— Ouais ça pourrait le faire. Je penses que j'aurais mon père dans la poche d'ici là. Vous savez que ma mère lui a carrément interdit de me laisser y aller ? s'énerve Wes.
Mes yeux font des vas-et-viens. Son groupe, n'a pas l'air d'aimer ça et espère que Wes ne les lâchera pas. J'aimerais tellement le voir sur scène, voir ce qu'il vaut. Je quitte la pièce en aillant comme idée de bien commencer cette journée ensoleillé. Je rentre dans la chambre des parents et pique la guitare de Travis pour les rejoindre à nouveau.
— Vous me chantez un morceau ?
Je tends la gratte à mon demi-frère. Ils s'échangent un regard complice et Livio s'éclaircit la voix. Wes ajuste les notes. Jordi chope deux cuillères à café et ce met à frapper sur la table. Vinc pose les mains à plat et se met à tambouriner. J'ignore qui fait quoi dans ce groupe, si ce n'est le rôle de Wes. D'ailleurs, il donne les premiers accord et Livio se mets à chanter. Sa voix rauque et rock me donne des frissons. Assise sur mon tabouret, les mains coincés entre mes cuisses je les admire, les yeux pétillant. Ils dégagent quelque chose de puissant. Alors que je m'y attend le moins, Wes accompagne Livio. Leur timbre vibre en même temps. La chair de poule me donne un frisson. Émue, une larmes roule sur ma joue. Leurs paroles magnifiques me touche profondément. Livio se tait et laisse Wes finir la chanson. Sa voix hurle ses tripes, une rage qui passe par sa gorge et se brise en fin de phrase. C'est tellement beau. J'efface mes larmes avant qu'ils ne s'en aperçoivent.
— Cette chanson était dédié à notre première fan, Aria ! annonce Livio en riant.
Wes rive ses iris de couleurs vers moi.
— C'était... je n'ai pas de mot. C'était magnifique !
Wes m'attire contre lui en se moquant.
— T'es trop mignonne !
Il dépose un baiser sur mon nez et je me met à piquer un fard. Je m'extirpe de ses bras gêné et commence à ranger la cuisine. Je sors plusieurs sacs poubelles et en distribue un a chacun.
C'est en musique que nous nettoyons la maison de fond en comble. Je prends soin de changer les draps du lit de nos parents. Ce qui est certain c'est que je ne verrais plus cette chambre sous le même œil !
Je regarde l'heure s'afficher sur la montre du salon, il est bientôt seize heure. Je n'ai même pas sortie mon portable de ma chambre. J'ignore si Jake m'a répondu. Ce qui est sûr c'est qu'il n'est pas venu. Je place la télécommande à côté de la télévision à une certaine symétrie, ma mère déteint sur moi. J'ai même passé un chiffon sur les cadres à l'entrée comme elle me l'a demandé. Mon samedi est passé à une vitesse éclaire ! Je monte dans ma chambre laissant Wes et son groupe dans le salon en train de discuter.
J'ouvre mon tiroir et récupère mon téléphone. J'ai cinq appels manqués et vingt message de Jake. Je suis étonné qu'il ne s'est pas encore pointé ici.
« Aria, bébé passe à la maison, tu me manques »
C'est le dernier SMS reçu. Je me rend compte alors que mon texto n'avais pas été envoyé hier soir. Il ne sait donc pas qu'il y avait une soirée organisé chez moi ? Mon cœur bat à tout rompre. Revoir Jake alors que j'ai couché avec mon demi-frère... Un poids surplombe mes épaules. Mon dieu, je l'ai trompé ! Comment pourrais-je le regarder à nouveau dans les yeux ? Comment lui ose ! Il couche avec Briana, bordel ! Déterminé, je lui répond que j'arrive, ce soir Jake et Aria n'existera plus ! Je vais viré cet enfoiré de ma vie. Je n'ai jamais rien trouvé de très bon chez lui, si ce n'est qu'il me protège au lycée par sa popularité. C'est fini, de faire semblant. Je veux être moi ! J'enfile une jolie robe fleuris en vue de ce superbe temps d'été. Je coiffe mes cheveux, j'ai encore des ondulations d'hier soir.
Je dévale les escaliers.
— Je reviens pour le dîner, J'en ai pour une petite heure, les averti-je.
— On se commandera des pizza, ça te va ? demande Wes.
— Oui, il y a de l'argent dans le pot jaune dans l'armoire du milieu de la cuisine.
J'envoie un baiser dans le vent destiné à Wes et m'éclipse éclaircir les chose entre Jake et moi.
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