Chapitre 15

Aria

Le cœur battant la chamade j'ose m'avancer vers la chambre des parents. Je tends l'oreille mais n'entends rien. Je tourne la poignée et découvre Wes assit sur le bord du lit une guitare à la main, celle de Travis, son père, et une boite sur les genoux. Il relève les yeux lentement vers moi. Son regard triste et perdu m'interpelle.

— Wes ?

— Tu savais que mon père jouait encore de la guitare ?

Je hoche la tête.

— Bien sûre que tu le sais... tu vis avec lui. Quel bête question.

Il à l'air préoccupé. Il dépose la guitare par terre.

— Qu'est-ce que c'est ?

Je pointe du doigt la boite en métal qui contient un tas de papier.

— Je ne sais pas trop. Des lettres que mon père ne m'a jamais envoyé.

Je prend place à côtés de lui.

— Et que disent ces lettres ?

Il en sort quelque une et les admire.

— Certaine sont pour mes anniversaires, d'autre pour savoir comment je vais... Je sais pas je suis perdu. Mon père ne m'a pas donné signe de vie depuis mes douze ans et voilà, que je tombe sur ça. J'ai attendu toute ses années d'avoir des nouvelles de lui ! J'avais l'espoir qu'il revienne à la maison.

De la colère se fait ressentir tout à coup dans sa voix. Je prends une enveloppe dans la caisse.

— Regarde celle-ci à été retourné vers son expéditeur, remarqué-je.

Nous nous échangeons un regard.

— Bizarre.

— Ta mère aurait-elle fait ça ?

— Je ne pense pas. Elle ne me ferait pas ça, privé son fils d'avoir des nouvelles de son père !

Frustré, Wes soupire et passe ses mains dans ses cheveux puis sur son visage. Je lui prend la boite et la dépose à sol.

— Wes, tu devrais parler avec ton père.

— Ça ne sert à rien ! Je ne veux pas lui parler ! Il a pris la décision de ne pas m'envoyer toute ses lettres ! Qu'il aille se faire foutre !

— Ne soit pas insolent ! Tu ne sais pas la chance que tu as d'avoir ton père en vie ! Profites-en avant qu'il ne soit trop tard au lieu de le haïr !

Il me fixe à présent.

— Qu'est-il arrivé au tien ?

Je détourne les yeux. Me souvenir est douloureux.

— Il était malade.

La mains de Wes se pose sur ma cuisse.

— Je me rappelle que lorsque j'étais à son chevet, je priais pour que Dieu me laisse mon père encore quelque instant parce que je n'étais pas prête. J'implorais le ciel de lui effacer ses douleurs et qu'il me le rende intacte. Je me souviens de ma mère qui s'est écrouler au sol en pleure. C'est sûrement un de mes souvenirs les plus douloureux.

Les yeux humide je ravale mes larmes. Wes caresse ma joue tendrement. Son contact est tellement apaisant.

— Le jour où, mon père à quitter la maison, mes parents se sont disputer comme rarement je l'avais vu. Ce soir là, il est partie en traitant ma mère de tout les noms, ma mère hors d'elle l'avait giflé. Il a franchit le seuil de la porte sans même un regard pour son fils. Mon père était devenu un monstre à mes yeux. Je voyais ma mère pleurer toute les larmes de son corps parce qu'il venait de nous abandonner. Quelque mois plus tard, ma mère avait tournée la page mais pas moi, Aria ! Alors toutes ses lettres n'ont aucun sens !

Un long silence s'installe.

— Mais sans cette histoire, je n'aurais jamais fait ta connaissance.

Wes me scrute de ses iris, intensément. Sa main vient se nicher au creux de ma nuque. De son autre main libre, il écarte mes cheveux de mon visage.

— Wes...murmuré-je.

Il se rapproche lentement. Mon cœur se soulève et ma respiration s'accélère. Embrumé par l'alcool et dicté par mes pulsions sexuelles enfouie depuis ce matin, je me laisse aller. Mes paupière se ferment quand son visage franchi la limite autorisé. Face à mes lèvres il chuchote mon prénom. Un frisson parcours le long de mon échine. La chair de poule s'empare de tout mon corps et mon cœur joue désormais de la batterie. Jamais je n'ai autant désirer être embrassé par quelqu'un. J'ouvre soudain les yeux voyant que ses lèvre ne me touche toujours pas, il a l'air d'hésiter pourtant il est si proche du but.

— C'est mal, Aria.

Ses iris à couper le souffle s'assombrit et j'entends son souffle se saccader. Il en a autant envie que moi ! Wes putain qu'est-ce que tu attends !

— Peut-être... dis-je enfin.

Je m'écarte légèrement mais de sa poigne ferme il me maintiens face à lui. Ma respiration se coince en voyant toute cet férocité dégager de son regard.

— Et merde ! Tu n'es pas vraiment ma sœur Aria !

— Et tu n'es pas mon frère non plus !

C'est comme si c'est deux répliques avait tout déclenché. Nos bouches s'unissent se goûtant pour la première fois. Ce baiser est bestial, dépendant et tellement bon ! Je ne fais rien de mal, Jake me trompe et nous ne sommes pas du même sang. Je me console comme je peux. Alors que sa bouche animé par l'avidité s'empare de mon cou et ma poitrine, je me permets de lui grimper dessus et me mettre à califourchon sur ses genoux. Je m'autorise même à aller plus loin en ondulant mon bassin contre son érection naissante. Un grognement provient de sa gorge tandis que je fourre ma langue dans son espace. Nous nous lançons dans une danse endiablé. Un million de sentiments s'entre-mêle dans un ma tête. Je n'arrive plus à réellement penser ou même contrôler mes agissement. Je suis en train de frôler l'interdit en jouant avec le feu. Wes libère mon sein de ma robe bustier et s'y attaque en le léchant délicieusement. L'humidité entre mes jambes s'intensifie à chaque coup de langue. Pressé, je passe son tee-shirt par-dessus sa tête. Je prends quelque instant pour admirer ses tatouages danser sur sa peau. Une magnifique œuvre d'art que je m'accapare. Je lorgne son visage qui m'exprime un désir ardent. J'inspire profondément et me lève sans quitter ses yeux incroyablement unique. Je défais ma fermeture éclaire et fais glisser ma robe à mes pieds. Wes défait sa ceinture et descends son jeans troué au sol. Nous nous dévorons du regard, à aucun moment nos yeux se détournent. Je veux pouvoir le regarder, je veux me voir belle à travers son âme. Je ressens une aura flotter autour de nous. Une enveloppe charnel qui nous capture dans un autre monde. Je dégrafe mon soutient-gorge et le fait tomber à côté du lit.

— Tu es tellement magnifique Aria !

Il se mord la bouche nerveusement. Je veux ressentir son piercing froid encore et encore sur mon corps.

— Approche, poupée.

Je le chevauche à nouveau. Ses mains se balade sur mes seins, mon ventre, mes hanches et arrive devant ma culotte en dentelle. Il tire sur l'élastique et écarte ma lingerie. Un doigt caresse mon intimité me faisant tressaillir. Sommes-nous vraiment en train de faire ça sur le lit de nos parents ? J'ondule du bassin pour l'incité à me pénétrer, ce qu'il fait sans mal. Un gémissement de plaisir m'envahis. De l'électricité parcours nos corps. Nos âmes s'unissent et je le ressens au plus profond de moi, Wes est un putain de coup de foudre. Deux doigts s'immisce plus loin. J'ai du mal à me retenir de crié. Encore une chance que la musique du salon couvre nos bruits. Savoir qu'il y a des personnes de l'autre côté augmente cette  intensité entre nous. Je flirte avec la peur. La peur, de regretter ce moment. Mais là tout de suite, aucun remords est requis. Je l'embrasse pendant qu'il déroule sur son sexe un préservatif. Nous y sommes, je franchis la limite des lois. Je me glisse lentement sur sa verge. C'est divin ! Un soupire d'aisance nous traverse. Il me maintien d'un bras coller contre son corps imposant. Ma poitrine écraser sur son torse ne demande qu'à être encore plus proche de lui. Wes démolie en moi la petite fille sage. Il fait de moi sa rebelle. Voir ses cheveux s'humidifier, ses bras légèrement musclé me saisir avec force, cette bouche qui incité aux péchés et ce piercing qui me rappelle sa touche de bad boy, j'ai qu'une envie, que ce moment dure toute la nuit. Qu'il me possède comme jamais personne ne l'a fait auparavant. Il y arrive sans problème. Il s'enfonce plus profondément. Nos respirations se saccade.

— Jouis avec moi Aria.

Il écarte mon corps du sien et presse son pouce contre mon clitoris. Je hoquette, surprise d'avoir une telle sensation entre les cuisses. Il accélère la cadence de ses hanche et de son pouce en formant de petit cercle. Mes jambes commence à trembler, mon buste à du mal à se tenir droit, je me penche en gémissent bruyamment accompagné de mon demi-frère. Cette situation ma complètement dessaouler.  A bout de souffle, nous nous scrutons yeux dans les yeux et un léger rire sort de nos bouches.

Je me retire et remets mes vêtements. Il me mate tout en se rhabillant. Un sourire débile flotte sur nos visages. Avant de sortir de la chambre Wes m'attrape par la taille et m'embrasse tendrement. J'ai le cœur qui explose et des papillons qui virevolte dans mon ventre.

Que venons-nous de faire, bon sang...

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top