Chapitre 13
Aria
Le cœur au bord des lèvres, je m'approche de Jake près de son casier. Il est entouré de ses coéquipiers et de quelques groupies de l'équipe de football. Les cheerleaders, sont de vrai pot de colle. Je dévisage la capitaine qui glousse et touche le bras de mon mec. Un brin de jalousie me traverse. Lorsque je suis assez proche d'eux, Birana me sourit mesquin.
— Jake, je peux te parler ?
Il détourne les yeux vers moi en contractant sa mâchoire.
— Ce que tu as à me dire, tu le dis devant tout le monde Aria.
Jake peut se montrer salaud des fois. Je le mérite sûrement après hier soir. Ce que je redoute le plus arrive. Briana se moque de moi tandis que ses amis me reluque de haut en bas. Cette pimbêche, ne manque pas d'air, elle tripote mon petit ami de ses longs doigt de sorcière. Je tourne les talons et ne lui répond pas.
— Aria ! m'interpelle-t-il.
Je ne me retourne pas. Je ne le laisserais pas m'humilier. Il me rattrape en serrant mon bras avec force. Je fais volte face.
— Jake, tu me fait mal !
— J'espère, que ça t'apprendra à ne pas te foutre de ma gueule !
— Wes est mon demi-frère, Jake ! C'est juste un abruti qui veux jouer au con !
Il relâche doucement sa prise. Je me mens à moi même car au fond de moi je sais que j'ai franchis des limites avec Wes. Je flirte avec l'interdit et le danger. Je dois me reprendre au plus vite si je ne veux pas que Jake détruise ma réputation pour ma dernière année. Sans que je m'y attende, il plaque sa bouche sur la mienne, me dévorant avec avidité sous le regard ses amis. Il marque son territoire. Je gémis surprise par tant de possessivité.
— Viens avec moi.
Il me prend par la main et me tire vers le vestiaire des entraînement de football américain. Je m'autorise à regarder par dessus mon épaule et narguer cette salope de Briana qui j'en suis sûr à des vu sur Jake.
Jake referme la porte et me saute dessus m'embrassant férocement. Ses mains virile tâte mes seins sans aucune retenue. Le souffle saccadé, je tire sur son tee-shirt. Ce n'est pas la première fois qu'on fait l'amour ici mais aujourd'hui c'est plus bestiale, il est plus entrepreneur. Il soulève ma robe bleu et glisse sa main dans ma culotte. Ses doigts joue divinement avec mon clitoris. Je gémis tellement fort que je dois me retenir en me mordant la lèvre.
— Tu es a moi Aria.
Il continue son va-et-viens. Je hoche la tête.
— Dis-le.
— Je...je suis a toi Jake !
Il rit doucement et le ton de sa voix change.
— J'ai tellement envie de toi, bébé mais tu ne mérite pas que je te baise aujourd'hui.
Il quitte ma moiteur, me laissant pantelante. Je ne compris rien. A bout de souffle, la bouche ouverte, les cheveux en bataille, les jambes encore écarté, Jake croise les bras devant moi, un sourire de vainqueur sur les lèvres.
— Quoi ? Tu es sérieux ?
— Ça t'apprendra Aria. On ne joue pas de moi.
Il m'attrape la nuque une dernière fois et m'embrasse introduisant sa langue dans mon espace. Je le repousse.
— Arrête !
Un rire amère provient de sa gorge et il quitte la pièce. Je me sens si sale, si frustrer ! Jamais Jake ne m'avais fait un coup pareil ! J'arrive pas à le croire. Je passe mes doigts dans mes cheveux, replace mon sous-vêtement et descend ma robe en la lissant. Des larmes me menacent de couler mais je me retiens. C'était déroutant.
Après mon dernier cours, je suis tellement déboussolé par ma journée que je n'ai qu'une envie, rentrer chez moi. Mais j'ai encore cours de danse. Le sac sur l'épaule je me dirige vers la salle de danse au bout de la rue. Jake, ne m'a plus adressé la parole depuis. Je pense que je peux compter sur mes petites jambes pour rentrer chez moi. Il hors de question que je laisse Wes se venter. Et au plus tard je rentre chez moi, j'aurais moins de chance de croiser mon demi-frère !
Je m'échauffe avant de commencé le cours. Je fais quelques étirements.
— Salut Aria !
Hillary,est une amie, probablement la seule. Au lycée, pas beaucoup de fille ne m'aime. Je sors avec le bad boy du lycée, elles tueraient pour être à ma place, j'ai juste un respect de leur part tant que je m'affiche avec Jake.
— Tu n'a pas l'air dans ton assiette.
— Longue journée !
Nous nous mettons face au miroir et commençons les premiers pas de notre chorégraphie. Danser me défoule et m'aide à oublier cette frustration sexuelle qui m'anime. D'abord Wes, qui joue avec ma libido et ma tête, ensuite ce con de Jake qui me torture. Je reste avec lui uniquement pour ma réputation au lycée. C'est égoïste dans un sens, mais je pense à moi avant tout. Il hors de question d'être le souffre douleur de ses bêtes de joueurs de football américain et encore moins des ses pétasses de cheerleaders. Le lady styling, est une danse pour retrouver sa féminité. Je me sens belle et sexy, remplis d'assurance. Je ne suis plus cette fille qui s'est laissé tenter par le diable et son disciple. A la fin du cours, je m'éponge la sueur à l'aide d'une serviette.
— Ça te dis de venir chez moi ? proposé-je à Hillary, mes parents ne sont pas là.
Le vendredi souvent, Hillary passe à la soirée chez moi et il arrive des fois où ma mère accepte qu'elle dorme à la maison.
— Oui pourquoi pas ! J'envoie un message à ma mère.
Nous nous dirigeront vers les douches.
— Ne t'étonne pas si tu vois un gars chez moi. C'est mon demi-frère.
— Tu as un frère et je ne le sais même pas ?
— Il n'est qu'à moitié mon frère et encore on n'est pas du même sang.
Je lui explique ma rencontre avec Wes pendant que je me savonne. Je passe les détails de la douche et du moment dans sa chambre. Ça fait deux semaine que Wes est là et il fout déjà le bazar dans ma vie.
De la musique s'échappe de ma maison. Je regarde mon amie Hillary, surprise d'entendre du chahut.
— Tu organise une fête, Aria ?
Non j'y crois pas... Je pousse la porte de l'entrée, une marré de gens est dans mon salon, la musique hurle par les hauts parleurs de la télévision.
— Mais c'est quoi ce bordel ! WES ! hurlé-je.
Il ne peut pas organiser une soirée à la maison sans m'en parler ! Il est complètement fou ! Ma mère va criser ! Je tire mon amie par le bras et on se fraye un chemin pour accéder à la cuisine. Je découvre Wes, une bouteille de Jack Daniel's à la main avec une greluche accrocher à son cou.
— Aria ! chantonne-t-il ivre.
— Wes, putain c'est quoi ce bordel !
— Une fête. Ça ne te plaît pas ? Je crois que y a des gens ton lycée qui se sont incrusté.
— Ma mère va nous tuer !
Je passe mes mains dans mes cheveux paniqué. Mon dieu ! Des étudiants danse dans mon salon, d'autre se bécote sans gêne en public et je parle pas de l'état de mon jardin qui s'est transformé en salle de jeu ! Je peine à respirer, je vais m'évanouir. Une crise d'angoisse vient se pointer. Faut que je respire ! Pourquoi je ressemble tellement à ma mère ?
— Aria ça va pas ? s'inquiète Hillary.
— Je manque d'air ! répondé-je en me ventilant avec ma main.
— Aria ?
Wes lâche sa potiche et encadre ses mains sur mon visage.
— Aria, détend-toi. Ils n'en sauront rien promis. Profites-en c'est tout.
Je reprend mon calme peu à peu en encrant mes iris dans les siennes. Ses yeux unique m'apaise, une fois de plus. Il a peut-être raison, j'en fais des tonnes. Un fête ce n'est rien de grave... Qui le saura a part nous ? Faudrait que pour une fois je sois un minimum déraisonnable. Je ne peux pas toujours me préoccupé de ma mère. J'ai aussi le droit de vivre ma jeunesse !
— Tu veux que je leurs demande de partir ? me murmure-t-il.
Je secoue la tête et il quitte mes joues chaudes.
— Bien amuses-toi, frangine.
Il reprend une gorgée de sa boisson et la blonde suspendue à son cou l'embrasse sous le lobe de l'oreille. Il caresses ses lèvres contre sa joue. Je fronce les sourcils en dévisageant cette blondasse. Pour éviter d'inviter madame jalousie à cette soirée, j'emmène Hillary à l'étage dans ma chambre.
— Tu as oublié de me dire que ton demi-frère est un canon !
Je glousse et ouvre la porte de ma chambre, contente de voir que aucun étudiant n'est encore entré.
— Faut qu'on se change on peut pas rester habillé comme ça, dis-je en ouvrant ma penderie.
Je demande a Hillary de fermer la prote à clé le temps qu'on se prépare. Je lui prête une robe blanche à dentelle ainsi qu'une paire de talon rouge. Pour ma part, j'enfile une robe bustier noir qui m'arrive à mi-cuisse. Je me remaquille accentuant mes yeux en noir et ma bouche en vermillon.
— J'adore ton look Aria !
J'ai un look de rockeuse comme ça. Je boucle mes cheveux rapidement et le tour est joué.
Je devrais invité Jake, on pourrait se réconcilié bien que je sois encore fâché . J'envoie quand même un message mais ne prend pas la peine de prendre mon portable avec moi, je n'ai pas de poche. Je le range dans un de mes tiroirs et le ferme à clé.
— On y va ? se réjouis Hillary.
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