Chapitre 12

Wes

Ma relation avec Aria est assez spéciale, je ressens des choses que je n'ai jamais éprouvées pour personne. Je devrais la considérer comme ma sœur, du moins ma demi-sœur, mais je n'y arrive pas. Je n'ai qu'une envie, lui arracher ses vêtements et la recouvrir de baiser, je veux goutter chaque parcelle de sa peau, j'aimerais l'entendre crier mon nom... On n'est pas censé penser ça de sa frangine, enfin j'imagine. J'avoue que je suis allé un peu loin avec son abrutie, mais c'était tellement drôle de voir sa tête. Par contre, j'ai du mal à comprendre sa réaction. Le dernier gars qui à essayer de draguer ma copine il s'est mangé mon poing dans la gueule alors que lui n'a pas bouger.  Je m'attendais a ce que Aria me hurle dessus mais impossible de se faire la gueule. J'aimerais l'entendre crier, mais pas de cette façon. Ça m'a étonné qu'elle veuille en savoir plus sur moi, c'est bête à dire, mais ça m'a touché. Ça me prouve qu'elle n'est pas juste attirée physiquement, mais que ça va beaucoup plus loin entre nous. Après ce moment nettoyage et confidence, je suis allée prendre une douche bien froide, j'ai l'impression de faire que ça, mais j'ai vraiment besoin de faire baisser la tension sexuelle qui m'anime. Je ne sais pas pourquoi j'ai ce besoin de la provoquer, je dois vraiment avoir un problème, car ça m'excite de voir a quel point elle est réceptive a ce que je dis ou fait. On doit être barré tous les deux. 

Ce matin, je l'emmène au bahut en moto car son imbécile de petit ami est toujours fâché. Je monte dans sa chambre voir où elle en est.

— Qu'est-ce que tu fou, ça fait une heure que j'attends, tu es prête ?

— Une heure, toute de suite tu abuses, marmonne-t-elle.

Je lève les yeux au ciel, cette nana m'exaspère autant qu'elle m'attire.

— Allez grouille, je ne suis pas ton chauffeur, je m'appelle pas Jacquouille.

— Heu... C'est de mon mec que tu parles là ?

— Mais non, j'oserais pas !

Malgré elle un petite sourire naît sur ses lèvres.

Je l'admire de la tête aux pieds, ce qu'elle peut être belle, avec sa robe bleue, qui lui va parfaitement au teint. Elle a attaché ses cheveux en un chignon, ça me donne juste envie d'apposer des baisées sur sa nuque. Suis-je fou ?

Nous descendons les escaliers et je me mets exprès derrière pour voir sa jupe se soulever à chaque pas qu'elle fait. Elle ouvre la porte et je passe devant elle pour enfourcher ma bécane.

— Alors prête pour ta première fois ? l'invité-je à monter.

— Ce n'est pas ma première fois, Wes.

Je n'arrive pas à saisir si cette phrase a un double sens. Elle se colle à ma moi, serrant ses bras autour de ma taille. J'avais presque oublié qu'elle était déjà monté avec moi en moto. C'est que ce jour là j'étais tellement en colère...

— N'en profite pas trop pour me toucher.

— Dans tes rêves les plus fou, Wes.

Je souris comme un débile et profite de son contact contre moi.

Quelque minute plus tard, je me gare devant son lycée.

— Je dois venir te chercher après les cours ?

— Non, j'ai mon cours de danse très tard et Jake me ramènera sûrement.

— OK, à ce soir, poupée !

Je lui claque une bise sur sa joue et elle s'échappe de mes doigts en sautillant. Sacré frangine. Je fais un détour par le parc pour me poser et me griller une clope avant de reprendre la route. Je laisse la fumé dans ma bouche plus longtemps pour expirer lentement. Cette merde est une drogue. J'ai du commencé à l'âge de seize ans, pour jouer le cool avec mes potes. Nous avons monté notre groupe de rock à cette âge là. Au lycée, les nanas était dingue de savoir que quatre gars de leurs bahut montaient un groupe. L'année de nos dix-sept ans, est sûrement la meilleure qu'on puisse imaginer. Les filles défilait dans nos lits, c'était notre période de découverte du sexe. Ensuite, à dix-huit ans, on a commencé à vouloir goûter à l'interdit. On fumait des joints, buvait de l'alcool jusqu'à ne plus se souvenirs de la veille. Nous étions connu des boîtes de nuit. Plus tard, on se produisait sur scène dans certain bars et soirées dans le coin. C'est pour ça que ce concours est important pour moi. Je veux faire de la musique ma vie. Quand mon père nous a abandonné je ne comprenais pas exactement pourquoi. Je me suis renfermer sur moi-même. Je me suis senti tellement coupable. Est-ce de ma faute, qu'il soit parti ? Et tout ce qu'il me restait de lui, était sa guitare acoustique. J'ai gratté ses cordes pour me calmer et ça m'a réussi pendant un moment, jusqu'à l'adolescence où ma colère s'immisçait en moi sans que je sache la contrôler.

Je jette mon mégot au sol, l'écrase et souffle ma dernière taffe. Aria à raison, je devrais me tirer d'ici et vivre ma vie. Je me pointerais au concours avec ou sans l'accord de mes parents. Ils en choisiront pas pour moi !

Arrivé devant la maison, je sors mon trousseau de clés et ouvre la porte. Du bruit se fait entendre à l'étage. Paniqué, je fais le tour du salon pour voir s'il y a quelqu'un. Armé d'une chaussures à talon de Aria trouvé à l'entrée. C'est débile comme protection mais au moins c'est déjà ça. Personne est en vue. Je décide de monter discrètement pour attraper les voleur. Le cœur battant, marche par marche, je m'avance en serrant le talon encore plus fort. Des rires raisonnent dans la chambre de Aria. La porte est entre-ouverte. Si ce sont des cambrioleur, ils ne sont vraiment pas discret ! J'inspire profondément et compte jusqu'à trois dans ma tête. D'un coup de pied dans la porte, je hurle et lance la chaussure.

— Oh t'es malade ou quoi, Wes !

Les yeux écarquillés, j'observe mes potes dans la chambre de ma demi-sœur.

— Qu'est-ce que vous foutez là ? demandé-je ahuris.

— Et quoi t'es pas content de nous voir ? dit Livio.

— Sympas les petites culottes de ta frangine ! lance Jordi avec un string à Aria en main.

Je ris à gorge déployé et saute sur mes copains assis sur le lit. J'attrape la lingerie et tire sur l'élastique, le string vole à travers la pièce. Nous rions de bon cœur. Bordel, ils m'ont manqué !

— Comment vous êtes rentré ? demandé-je en m'allongeant sur le lit.

— La porte du jardin, c'était un jeu d'enfant de la déverrouiller, répond Jordi.

J'oubliais que ce gars était doué ! Quand nous étions plus jeune, Jordi entrait par effraction dans le bureau du proviseur pour choper les réponses de l'examen. Nos meilleurs années !

— Alors elle est comment ta sœur ? me questionne Vinc.

Je souris comme un débile. Il se promène dans sa chambre et chipote à ses affaires sans gêne.

— Elle est plutôt pas mal.

— Cool, je peux me la faire ?

Je fronce les sourcils et me redresse rapidement.

— Pas question !

Ils s'échangent un regard entendu.

— Oh je vois tu l'a veux pour toi ?

Vinc soulève les sourcils et se mord la lèvre pour cacher son rictus naissant.

— Mais c'est compréhensible Vinc, ce n'est pas vraiment sa frangine, n'est-ce pas Wes ?

Livio voit juste, je peux me la faire nous n'avons pas de lien parenté.

— Peut-être bien, répond-je.

— Non, j'y crois pas ! Tu te l'ai tapé ? s'extasie Vinc.

Je ris comme un enfant.

— Mais non ! Mais c'est plutôt le jeu du chat et la souris. Il y a un truc qui nous attire c'est dingue cette sensation.

— Veinard !

Livio me lance un cousin en pleine figure.

— Tes vieux reviennent quand ? demande Jordi.

— Fin de la semaine prochaine.

— On se fait une petite fête ? propose-t-il.

Même si j'aimerais, c'est une mauvaise idée !

— Non !

— Aller, fait pas le coincé du cul, Wes !

Je fini par céder uniquement parce que Aria pétera un câble et que j'adore la voir s'énerver ! Et c'est une raison de me rebeller contre mon père une fois de plus.

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