chapitre 7 -2015

Nous sortons du bar et malgré la tournures des évenements, je suis quand même satisfaite de la façon donc j'ai réussi à avoir le poste. Ce n'est pas exactement ce que j'avais prévu, néanmoins le résultat est celui que je souhaitais.


J'avais beau avoir fait plein de recherches sur eux et avoir détaillés les allées venues de tous, j'avais oublié une chose cruciale. Ils aimaient les filles avec du caractère. Qui ne s'en laissait pas imposer, voilà pourquoi j'avais réussis.


La petite fille studieuse de service, n'avait aucun intérêt à leurs yeux. Sois tu étais en acier trempé et tu ne te laissais pas marcher sur les pieds, ou bien tu devais être belle et complètement stupide pour ne pas leurs nuire.


J'avais passé tellement de temps à essayer de m'effacer et de ne pas sortir de la masse pour ne pas me faire démasquer que j'en avais oublié le principale.


Je devrais donc laisser plus de place à la vrai moi, celle que j'essayais désespérément de faire taire depuis ma majorité. Il faut dire que vivre, dans des centres d'accueil, ce n'était pas rose tout le temps, il fallait avoir la peau dure et, encore, assez d'intelligence pour savoir comment se faire accepter pour avoir moins de problèmes.


Je traverse la rue qui mène chez moi avec Cassandra, Clara et Aubrey sur les talons. J'essayais de gagner du temps. Je ne souhaitais pas avoir la conversation que Cassandra ne manquerait pas d'exiger.


J'entendis des talons hauts marteler le sol juste à côté de moi.


— tu ne crois pas que tu vas rentrer chez toi et faire comme si l'on avait imaginé tout ça?


J'essayais de l'ignorer en ouvrant la porte d'entrée du bloc, mais elle me retient par l'épaule.


— et oh? J'aimerais bien avoir des explications.


Je me tournai vers elle en soupirant.


— Tu veux peut être entré prendre un café? offris-je vaincu.


— quoi tu veux dire chez toi? demande-t-elle stupéfaite et feignant un évanouissement théâtral de sa main sur son front.


J'aurais peut-être dû les inviter avant comme n'importe qu'elle filles normales, mais je n'en étais pas capable. Elle avait essayait quelques fois de m'offrir une soirée cinéma. J'avais toujours refusé, prétextant un empêchement quelconque.


Mais ce soir, je ne pourrais pas y échapper et je le savais.


— Non, en fait je pensais t'envoyer prendre un café chez mon voisins. Ajoutais-je souriant.


— haha très drôle. Elle me tira la langue avant d'appeler les filles pour qu'elles nous rejoignent plus vite.


Elles traversaient la rue bras dessus, bras dessous en titubant. Je savais que Clara n'avait pas bu donc, Aubrey s'appuyait plutôt sur elle. Plus elles approchaient, plus on entendait un son plaintif qui nous écorchait les oreilles.


Je tournais la tête pour mieux entendre. Elle chantait des cantiques de Noël? Au mois de juin?


— mon beau sapin...


— elle doit être sacrément déchiré dit Cassandra à Clara qui arrivait enfin à notre hauteur.


— Wais, et je vous jure que si elle vomit sur mes souliers neufs je la tue tonna Clara a qui le rôle de baby-sitter ne plaisait guère.


— me tuer?? Mais t'est donc pas gentille avec moi ce soir. T'es fâché?


Les larmes d'ivrogne se mirent à couler de ses yeux. Puis les flots jaillir. Elle me tendit les bras comme une enfant. J'hésitai, n'aimant pas plus qu'il le fallait les contacts physiques, mais un coup d'œil devant moi, me permis de voir que les gens commençaient à sortir du bar.


Je n'avais aucune envie de me donner en spectacle. Je me frayai un chemin tel Moïse traversant les flots et la pris dans mes bras pour l'aider à monter l'escalier. Elle s'accrocha à moi, mais ne cessais de sangloter pour autant. Mon chandail était tout mouillé avant d'arriver à la 10e marche menant chez moi.


Elles entrèrent une à la suite de l'autre et je tirai le lit du divan-lit avant de laisser tomber Aubrey dedans. Elle n'était pas grosse, loin de la même, mais malgré sa petite taille elle était sacrément pesante en boisson.


Elle se couchant en travers du lit et se mis à ronfler.


— bon, maintenant que je sais que tout le monde est en sécurité, moi, je me tire me dit Clara. Elle se tourna vers Cassandra en agitant ses clés. Si tu veux que je te reconduire c'est maintenant ou jamais.


Cassandra n'hésita même pas, à mon grand regret d'ailleurs. Je ne souhaitais pas vraiment avoir cette conversation avec elle qui plus es, surtout pas à l'heure qu'il était.


— Non je reste, Ivy va venir me reconduire demain dit-elle en me donnant un petit coup d'épaule et en me souriant d'une rangé de dents immaculées.


— ouais, marmonnaient.


Nous dîmes au revoir à Clara, que nous surveillâmes par la fenêtre. Demande expresse de Cassandra, qui n'aimait pas particulièrement le coin et qui avait terriblement peur que Clara soit kidnappée entre mon appart et sa voiture.


Je refermai le lourd rideau noir de la fenêtre et me tourna vers Cassandra. Elle était plantée debout les bras croisés l'œil vif.


— alors ce café? Ça vient?


Je me contentais de la dévisager et fila en direction de la cuisine. Je mis le café à chauffé et sortie les 2 tasses. Évidemment, Aubrey n'aurait plus de son et plus d'image jusqu'à demain et encore.


Cassandra tira une chaise et s'assied face à moi. Je longe le comptoir avec les tasses et pris place en face d'elle, en silence.


Je n'eus même pas à parler, qu'elle attaqua d'entrée de jeux.


— c'était quoi ce numéro de combat a la fight club? Puis pourquoi tu accepté ce job? T'es malade? Oui forcément, faut être un peu taré. Je croyais que le boulot ne te donnait pas assez d'heures? Ce mec la Dante il est dangereux! OK, sexy aussi, mais quand même.


Je la laissai finir sa tirade n'essayant même pas de répondre à ses questions. Je la fixais, prenais une gorgée, déposais la tasse et recommençais le même manège jusqu'à ce qu'elle prenne son souffle.


— ben quoi? Tu comptes me dévisager sans parler, encore longtemps?

Je souris,


— et, toi, tu vas me laisser en placer une? Demandais-je, bonne joueuse.

Elle leva les deux mains en l'air en signe de reddition et fit semblant de zipper sa bouche.


— bon alors petit 1, je suis tout à a fait saine d'esprit contrairement à ce que tu as sous-entendu. Je sais que je saurais faire ce job. Au lieu des cafés, je servirais de l'alcool. Deuxièmement, les pourboires et l'horaire me conviennent. Pense s'y deux minute, il a dit qu'il perdrait des milliers de dollars. Des milliers veut dire au moins 2000 $. si ont calcule 15 % de 2000 $, ça me fait une bonne soirée non?


— 15 %?? Peut-être n'as tu jamais compté tes pourboires, mais on est loin du compte, les gens sont radin et encore plus quand il s'agit de souligner le bon travail de quelqu'un d'autre.


Elle semblait fière de son résonnement à deux balles. Je lui souris heureuse de défaire ses arguments en moins de deux.


Je pris une gorge du liquide maintenant tiède, avant de lui sourire à nouveau


— D'abord, ne compare pas des pommes à des oranges. Du café et de l'alcool ce n'est pas consommé dans les mêmes circonstances.


Elle ne sembla pas impressionnée. Je regardai le fond de ma tasse et ajoutais :


— si tu dis ça, c'est que tu ne sais pas ce que j'ai prévu de porter.


Elle ria de bon cœur, et me proposa un toast.


— À la nouvelle Ivy.


— nouvelle?


— OK, peut-être pas nouvelle, mais je me rends compte que je ne te connaissais vraiment pas aussi bien que je le pensais. Laisse-moi te dire que la nouvelle est vraiment plus drôle.


— quoi? Je n'étais pas drôle selon toi? Je fis une moue exagérément boudeuse.


— J'ai travaillé avec toi environ 5 mois, elle leva la main droite et compta chacun de ses arguments sur ses doigts. Jamais tu n'avais collé une baffe à quelqu'un, ni embrassé un inconnu à bouche que veux-tu, jamais pris d'alcool, et jamais envoyer balader un chef de motard.


Je fus surprise de l'entendre parler de motard. Bon OK, ça pouvait sembler évident à première vue. Mais elle avait accepté d'aller là-bas en sachant ça?


— Motard? demandais-je innocemment?


— Bah oui, j'avais toujours eu envie d'aller voir ça de plus près, vilaine curiosité va. En même temps, je n'ai jamais eu assez de cran pour le faire. Mais si, toi, tu ne savais pas ça, ça explique que tu es accepté, de prendre le job.


Elle sembla se sentir coupable. Je ne pouvais rien dire qui puisse la déculpabiliser, car je souhaitais qu'elle m'en parle plus et pour ça, je devais jouer la carte de celle qui ne savait pas.


Je la laissai donc poursuivre.


— j'aurais dû te le dire avant de t'y amener peut-être, qu'on aurait évité que tu casses la gueule à une de leurs filles.


— Une de leurs filles? Répétais-je l'air ignorant


— oui, une de leurs filles. Elle me dévisagea comme une énergumène sortit de nulle part. Enfin, avant elle était là maîtresse du chef. Tu sais celui qui est mort il y a quelque Temps?


— ça ne me dit rien. Je me contentai de hausser les épaules pour qu'elle continue de me raconter ce qu'elle savait. Je savais que le chef était mort, mais pas qu'il avait eu Rosie comme maîtresse. Waw! Tout un scoop.


— Ben oui, continua telle, on le voyait toujours avec elle dans les endroits public. Quand il est mort, c'est avec elle qu'il était au départ. Il est allé la reconduire, prétextant un rendez-vous, et il n'est plus jamais revenu. Elle a fait la couverture du journal en veuve éplorée.


C'était quelque temps avant que j'arrive. Bien que j'essayais de tout savoir, sur eux, je pensais que je n'avais pas besoin d'établir tous les faits avec un homme mort, qui au final ne me serait d'aucune utilité. Mais rosie? Préféré du père de Dante.


Oualala, là, j'étais dans la merde. J'avais touché à une intouchable, car j'étais mal préparé.

J'imaginais déjà ma photo sur la couverture du journal de demain retrouvée morte.


— Je suis désolé, j'aurais pu éviter ça. J'aurais surtout te le dire avant. Me dit-elle l'air vraiment navré.


— ce n'est pas grave, lui assurai-je. J'aurais dû savoir que le bar en face était louche compte tenu du nombre de motos qui était stationné en avant. Mais j'avais des doutes vu les habits au nom des Hadès. J'avais tous les éléments pour m'en rendre compte seule, tu sais.


Elle se leva et alla porter sa tasse dans levier.


— Je vais me coucher avec Aubrey, je suis vanné. Elle me fit une bise soufflée et alla tant bien que mal se faire une place au côté de l'ivrogne avachi dans le canapé-lit.

Elle s'endormit rapidement. Non Pas que je la surveillais, mais j'avais vite pris l'habitude de ranger certaines choses dès que je quittais mon appartement. J'avais très peur qu'elle se réveille et fouine. Pas très amical non? Je sais, je suis la pire amie qui soit. J'ai travaillé si fort pour en arriver là, je ne peux pas me faire prendre si près du but.


Je pouvais heureusement encore compter sur mon sens de l'auto-analyse pour me rendre compte que je devenais totalement parano. Je secouai la tête découragée par mon propre comportement et décidai d'aller me laver. Aussi bien être une folle proactive non?


Je me déshabillai et entra dans la douche. Je pris le temps de me raser et de faire tout ce qui devait être fait pour demain soir. L'eau chaude calma mes nerfs un tantinet. Je mis un pyjama avant de sortir de la salle de bain. Encore heureux que j'y aie pensé vu que je vis seule depuis 3 ans.


À bien y penser, Cassandra était la seule personne à avoir mis les pieds chez moi. Ce n'est pas comme si je pouvais inviter des membres de ma famille pour pendre la crémaillère. Me rappelais-je douloureusement.


Ce soir, 2 personnes dormaient dans mon divan. Un tournant plutôt inattendu. En même temps, c'était ça être normal, j'avais évité plusieurs trucs normaux au fils des ans. Je ne voulais plus m'attacher.


Je me couchais dans mon lit et rabattis la couverte bourgogne jusqu'à mon menton. Je continuais à cogiter encore quelque temps avant d'être capable de trouver le sommeil qui pourtant m'aurait été bénéfique.


Je me réveillai et vérifie l'heure affichée sur mon réveil. 7 h 34 j'avais dormi environs 2 h 15. Pas des masses, mais assez pour me sentir un peu revigorer, quoiqu'une sieste devrait s'imposer avant d'aller travailler.

Je me levai et fit mon lit. J'essayais d'étirer le temps pour ne pas réveiller les filles, mais quand j'entendis des bruits dans la cuisine, je me dépêchai di d'aller.


Ben quoi? La parano en moi avait encore pas mal de chemin à faire.

Je savais que mes réactions étaient exagérées c'était déjà ça de gagné. Je savais aussi qu'elles ne feraient rien de déplacer pendant que je dormais. J'étais forcé de constater que je m'étais tellement appliquée à êtres seule, que je ne savais plus comment vivre en société.


Aubrey avait un air de zombie et Cassandra avait à peu près aussi bonne mine que moi, c'est-à-dire, pas super. Nous déjeunâmes ensemble, puis j'allai les reconduire chez Cassandra


Je reviens à l'heure du dîner. Je mangeai une soupe aux micro-ondes et hop au lit. Exceptionnellement, je réussis à dormir plus de 5 heures consécutive. Je jetai un œil au cadran à mon réveil et me rendit compte qu'il était déjà 19 h. J'ai presque hiberné marmonnai-je pour moi-même.


Un croissant vite fait, une douche parce que j'avais transpiré comme pas possible. Je mis des jeans puis j'optais pour des baskets après mure réflexion, car, des talons pendant plusieurs heures, je doutai d'en être capable. Puis je mis un t-shirt moulant noir donc le décolleté était généreux. Je fis un chignon leste avec mes longs cheveux noirs. Une touche de maquillage et le tour étaient joués.

Je regardai l'heure 20 h 40 j'étais déjà prête, mais je ne souhaitais pas arriver avant l'heure comme une première de classe.


Je fis la vaisselle dans levier et ramassa le studio. Un autre rapide coup d'œil à l'horloge, 20 h 55 je pouvais y aller.

Je sortit, et barra derrière moi. Puis je traversai la rue et arrivai pile à l'heure.

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