LE LIVRE EST EN RÉÉCRITURE, DONC IL SE PEUT QUE VOUS TROUVEZ DES INCOHÉRENCES AVEC LES CHAPITRES PRÉCÉDENTS.
À TITRE INDICATIF, LES CHAPITRES CORRIGÉS CONTIENNENT LES NUMÉROS EN FRANÇAIS.

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Lorsqu'Arya voit sa mère pour la toute première fois après son retour de Berlin, elle ne réussie pas à retenir ses larmes. Les émotions sont trop fortes qu'elle tombe en pleurs dans ses bras. Son oncle abandonné, l'équipe au plus bas, la bataille qui les a opposé, elle n'en peut simplement plus. Barbara la serre fortement contre elle, et lui murmure des mots doux, qui ne réussissent pas à calmer sa fille. Elle se sent seule, abandonnée.

Elle pense à son oncle, Clint, qu'elle a abandonné à contre cœur. Elle pense à toute l'équipe, Sam, Wanda, Scott, tous enfermés à cause de Stark, sans oublier Steve et Barnes, dont elle n'a aucunes nouvelles. Comment vont ils ? Où sont ils ? Elle n'en sait rien.

Les premiers jours sont très durs pour Arya. Sa mère se presse dès son retour. Après l'enfermement de Clint, Barbara ne se sent plus à l'aise. Le SHIELD recommence à s'intéresser à la petite famille, sans oublier les forces de l'ordre qui pensent que Barbara, Arya et son père suivent les idées de Clint.

― Arya, lui dit sa mère, je dois t'annoncer quelque chose...

La jeune fille, qui étudie plus attentivement son bâton-arbalète, regarde sa mère, inquiète. Elle pose l'arme délicatement sur la table et frotte ses mains.

― Que se passe-t-il, maman ?

― Nous allons déménager.

Arya manque d'avaler de travers sa salive. Elle croise les bras, en fixant sa mère.

― Pardon ? Pourquoi ?

― C'est pour ta protection, Arya, lui avoue-t-elle, si nous ne voulons pas que Stark et ses équipiers, ou encore la police, sachent que c'est toi Black Arrow, nous devons partir.

― Mais, où allons-nous déménager ?

― Dans le Queens.

La jeune fille se retourne doucement. Elle met sa main sur son front, tout en réfléchissant.

Partir de leur petite ville calme à côté de New York pour aller dans le Queens est une idée absurde pour Arya. Ils se rapprochent du loup, mais en même temps, s'ils restent au fin fond des États-Unis dans cette ville de peu d'habitants, l'État croira qu'ils veulent se cacher.

― Les forces de l'ordre recommencent à s'intéresser à nous à cause de ton oncle, continue Barbara, si nous partons dans le Queens, nous ferons comme s'il ne s'était rien passé.

Arya ne réplique rien. Elle le sait très bien, le choix de ses parents est prit. Elle va déménager, quitter ses habitudes, son lycée, ses amis, et avoir une nouvelle vie. Mais sa nouvelle vie a déjà débuté lorsqu'elle a enfiler le costume de Black Arrow.

✴

Quelque semaines après, les Barton sont déjà sur les routes pour aller dans le Queens. Arya n'a encore jamais vu leur nouvel appartement, alors que ses parents oui.

Elle reste silencieuse pendant tout le trajet. Aucune envie de parler prit part d'elle. Ses parents, qui savent très bien qu'elle aurait préféré rester chez elle, veulent la réconforter, et lui faire changer d'avis.

― Il est moins spacieux que celui qu'on avait, mais c'est un vrai cocon, explique Barbara.

― Et là-bas, tu auras ta propre salle de bain ! rajoute son père.

Arya ne répond rien. Elle regarde par la vitre l'extérieur la ville éternellement en action. Plus ils avancent, plus les building s'étendent de plus en plus haut au loin. Sa mère commence à s'inquiéter un peu plus avec le silence de sa fille, mais son père la rassure en posant une main sur la sienne.

― Ne t'en fais pas, Bobbi, elle va vite s'intégrer à sa nouvelle vie. C'est dur pour elle de quitter ses habitudes.

Une heure plus tard, ils arrivent enfin devant leur tout nouveau immeuble. Celui-ci est plus haut que leur ancien immeuble, et impressionne légèrement l'adolescente. Une petite bouffée de nostalgie s'installe en elle : son ancienne vie lui manque déjà.

En sortant de la voiture, Arya remarque que les déménageurs se pressent déjà pour emmener les meubles à l'intérieur le plus vite possible. Le camion avec le mobilier est arrivé peu avant eux, leur laissant le temps de débuter avant que la famille arrive. La jeune fille suit les déménageurs à l'étage, tenant un carton de ses affaires personnels en main, et n'attend pas ses parents pour aller visiter leur appartement.

Montant au septième étage, Arya ne peut s'empêcher de repenser à son ancien immeuble. Elle traverse le couloir, indifférente, vers la porte de son nouvel appartement. Elle n'ose entrer à l'intérieur et attend sa mère et son père sur le palier. Arya pose son carton rempli à ras bord au sol à côté d'elle, puis se tient contre le mur. Ne regardant même pas à l'intérieur de l'appartement, elle veut attendre ses parents avant de franchir la porte.

Au même moment, la brune entend une personne marmonner en montant les escaliers. Sans voir qui c'est, elle croit reconnaître sa voix, mais ne réussi à mettre un nom dessus. Cela agace la jeune Barton, elle n'aime pas ne pas réussir à se ressouvenir de quelque chose de si simple. Lorsqu'il arrive dans le couloir, elle voit un jeune garçon chanter doucement, les écouteurs sur les oreilles, tout en se déhanchant légèrement. Il tourne sur lui même en faisant du play-back, sans savoir qu'elle est là. Arya laisse échapper un léger rire, qui fait sursauter le jeune homme. Celui ci se tourne en vitesse vers elle et enlève ses écouteurs, les joues légèrement rougies.

― Excuse moi, murmure-t-il en baissant la tête de honte.

Arya se mord la lèvre inférieure pour arrêter de rire. Elle peut voir sur son visage un œil au beurre noir de plusieurs jours pratiquement guéri.

― Joli œil au beurre noir.

Le brun touche le bord de son œil par réflexe, et grimace doucement. Sa blessure a presque disparue, mais elle reste tout de même sensible. Arya le fixe silencieusement, tout en se demandant comment il se l'ai fait. Mais elle ne veut pas le déranger en lui posant la question.

― Tu es la nouvelle voisine ?

La jeune fille acquiesce en hochant la tête. À ce moment, sa mère arrive suivie de son père.

― Arya ? Tu n'es pas rentrée... Bonjour ! elle dit au jeune garçon lorsqu'elle le remarque.

Le garçon lui répond d'une petite voix timide. Puis, la porte de l'appartement d'en face s'ouvre pour laisser apparaître une belle femme d'une quarantaine d'années.

― Bonjour ! s'exclame-t-elle joyeusement. Vous devez être les nouveaux voisins ?

Tandis que Barbara commence à discuter avec la femme, May d'après ce que comprend Arya, l'adolescente reprend son carton pour rentrer enfin dans son nouvel appartement avec son père.

― Viens, Arya, lui dit son père.

Le père et sa fille poussent la porte d'entrée pour prendre possession de l'appartement. Il était plus petit que celui qu'ils avaient auparavant, dans lequel Arya a grandit.

Sur la gauche, une cuisine ouverte sur la salle à manger et le salon est déjà toute équipée. À côté du frigo tout à gauche, une porte sépare la cuisine d'un petit débarras. À leur droite, un petit couloir traverse les trois chambres ainsi que les salles de bains. La seule chambre ne possédant pas de salle de bain attitrée servira de bureau. La jeune fille estcontente, elle aura son propre petit nid rien qu'à elle.

Mais l'attention d'Arya se porte en face d'elle. De grandes vitres laissent apparaître le Queens de l'après-midi, toujours énergique et jamais en repos. Elle traverse le salon vide et se poste devant les fenêtres. La vue est époustouflante, elle n'a jamais vu ça auparavant.

Elle reste observer le paysage pendant quelque minutes, puis, se décide à aller visiter sa nouvelle chambre. Elle traverse le salon encore vide de meubles et le couloir étroit. La jeune fille pousse la porte de sa chambre et découvre une pièce légèrement plus petite que son ancien logis. Son lit est déjà en place, mais aucun autre meuble n'est encore installé.

Arya dépose son carton sur le matelas et s'y assoit. Elle tente de retenir ses larmes pendant quelque instants, mais ils persistent. Une larme coule sur sa joue, puis une seconde. Elle passe sa main sur son visage pour les éliminer, mais d'autres larmes coulent.

La jeune fille se laisse tomber sur le matelas et s'allonge doucement. Elle ramène ses jambes contre elle, et sanglote en silence, pour ne pas que ses parents l'entendent.