Je suis innocente!
Pourquoi je suis là déjà?
Ah oui! Parce que j'ai tapé quelqu'un.
Je comprends pas, il est juste un peu amoché, pas mort! Remarque que ça sera plus mal enfin non je préfère qu'il soit en vie, la prison c'est pas trop mon truc. Non mais quelle enc...méchant garçon!
Oh! Voilà Madame Alia qui arrive. Toujours son maquillage parfait, les cheveux en chignon sophistiqué, son regard supérieur, sa jupe aussi courte que celle d'une danseuse de cabaret, son chemisier outrageusement ouvert. Tiens aujourd'hui son soutien-gorge est rouge, ça change. Il lui manque juste les lunettes pour être la professeur cochonne mais elle porte des lentilles. Un détail près! C'est dommage!
Parfois je me demande si c'est vraiment ma prof principale.
-Gaëlle qu'avait vous encore fait, me gronda t'elle.
En plus de ressemblé à une des actrices des films pornographiques, elle parle comme Marie-Antoinette. (Je l'avoue sa surpasse l'irréel.) Bon en même temps dans le privé je m'attends pas à voir ne serait-ce qu'un tutoiement. Même entre élèves. Ils se sont crû au XVIIIe siècle!
-Marie je vous parle! Hurle l'autre dinde.
-Je sais, je vous écoute juste pas.
J'aurais, peut-être, du me taire. Seulement, j'en avais pas envie. Malheur! Elle essaye de me faire une leçon de moral ou je rêve. Apparemment je rêve pas...
Dix minutes qu'elle parle toute seule persuadés que je l'écoute mais en faite elle me déconcentre. Je vais faire comment pour comprendre ce qui se passe dans mon monde de guimauve! En plus elle donne mal à la tête avec sa voix sûr-aiguë.
J'en peux plus, je lève les yeux au ciel et la coupe dans son monologue.
-Juste Madame vous pouvez pas vous taire j'ai mal à la tête à cause de vos conneries, ordonnai je.
Oh du calme comme c'est agréable! Je vais pouvoir réfléchir tranquillement maintenant.
-Marie! Sérieusement reprenez vous! Qu'avez vous donc fais?
Enfaite non, le silence à disparu. Déjà c'est bien il a tenu trente secondes, je suis fière de lui!
Je regarde ma professeur dans les yeux avec un air candide.
-J'ai rien fait Madame.
Comme s'il avait entendu ma phrase, l'autre petit con sort de l'infirmerie. En plus l'autre pouffe le regarde totalement horrifié que son beau visage soit abîmé.
Ça va! Il boîte juste un peu et il a juste un œil au beurre noir et l'arcade ouverte pas de quoi s'inquiéter.
Non mais je vous jure ils en font une affaire d'état alors qu'il c'est juste fait salement amoché.
Oui. Bon. Ok. Je l'avoue, c'est moi qui lui ai fait tout ces dégâts mais j'ai mes raison!
-Oh seigneur! Mon pauvre garçon qu'est ce qui vous ai arrivé? S'exclama t-elle.
Tant qu'elle me parle plus ça me va! C'est pas que je l'aime pas enfin si mais au moins maintenant je m'entends pensé! Une grande avancée!
Je vois. Donc en plus de le prendre pour la victime, elle le prend dans ses bras. Il est entrain de se faire étouffer le con.
Franchement je vais partir avant d'assister à un film classé X. Non mais sérieusement! Depuis quand les professeur ont le droit ne serrait ce que de nous touché. Bon faut que je file!
-Je vais vous laisser! Bon rétablissement à toi Gabriel!
Combien de temps ça fait que je cours? En plus les couloirs sont d'une laideur! Tout est dans les teinte marrons, en même temps le lambris c'est pas bleu. Je pense sincèrement que ça n'est pas le pire, non effectivement, le pire, c'est cette vielle moquette que nous pourrions retrouver dans les maisons des années cinquante sauf que celle-ci est sale, pas un coup d'aspirateur, rien. Juste quelque bouts sécher de vieux chewing-gum.
Manque de chance pour moi; j'ai passé le reste de ma journée dans le bureau de Madame ROSIER, la proviseur. J'ai du faire un rapport complet sur ma manière d'agir et de la punition qui me serrai le plus approprié. J'avais rien compris, mais j'ai écrit; peut être pas ce qu'elle attendait mais un flot de haine envers son école de bourges minables.
Je viens d'arriver chez moi. Je prie intérieurement pour que mes parents ne soit pas là. MIRACLE! Ils sont pas là.
Je me déchausse rapidement et enfile mes chausson emoji. Ils sont peut-être ridicule mais ils sont super confortable. Je pars en directions de la cuisine parce que le goûter est un repas à ne pas négliger! Ouais, un repas le meilleur de la journée.
Pendant que je mangeais, bah oui je vais pas laisser la nourriture en décoration enfin bref pendant que je mangeais je réfléchissais à comment expliquer à mes parents ma nouvelle coupe de cheveux, un magnifique dégradé improvisé. Je sais déjà que vu comment ils tiennent à ma belle chevelure, ils vont m'envoyer chez le coiffeur. Mais je vais leur dire quoi? Que je me suis faite attaquée par des ciseaux sauvages. Ou sinon... STOP! Mais l'idée des ciseaux sauvages est superbe! Je vais dire ça! Gaëlle tu es un génie!
Code rouge! Une main essaye de me volé ma tartine, activation du mode auto défense.
-Putain, sale gosse tu m'as fait mal!
Je reconnu immédiatement la douce voix de mon frère jumeau, c'est parole toujours aussi poétique!
Aïe!
Espèce de steak haché pas frais! D'où il me tape? Et depuis qu... Ah oui c'est vrai depuis la naissance! Qu'est ce que je suis bête, parfois.
On a discuté, on a mangé, fait nos devoir ....J'ai fait nos devoir plutôt! Je l'ai soigné aussi avant que les parents arrivent par contre j'ai rien pu faire pour les bleus! Je plaide non coupable.
Le bruit de la porte qui s'ouvre, nous indique que notre mère est rentré comme d'habitude on l'entend râler. Elle approche vers nous prêt à nous crié dessus, on l'attend comme chaque soir dans le canapé aussi droit qu'un piquet attendant la montagne de reproches.
-Bande de gosses de merde! Vous pouvez pas range.....MON DIEU! Gabriel qu'est il arriver?!
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