OS 1 - TAEKOOK
𝙽𝚘𝚝𝚛𝚎 𝚙𝚛𝚎𝚖𝚒𝚎̀𝚛𝚎 𝚏𝚘𝚒𝚜
Te rappelles-tu de notre première fois ? De cette journée merveilleuse que nous avons passée ensemble ? Pour ma part, c'est resté gravé dans ma mémoire et ce le sera jusqu'à ma mort.
Veux-tu que je te la raconte mon ange ? Tu verras, c'est une magnifique histoire. Mais, commençons par le commencement.
Nous étions au lycée, nous nous étions rencontrés il y a quelques années de cela, mais tu ne savais toujours pas à quel point je t'aimais. Je t'admirais de loin, enfin plutôt dans la discrétion la plus totale. Je le faisais tous les jours sans que tu ne remarques quoi que ce soit, à bien y réfléchir, c'était assez idiot de ta part. Même Hobi hyung m'a dit que bientôt, ma bave tomberait sur mon t-shirt à force de te regarder tel l'amoureux transi que j'étais. Mais je pense que le jour où j'ai su que je n'allais plus tenir à garder le secret fut celui de ton anniversaire.
Tu es arrivé avec cette chemise blanche en flanelle que tu as achetée sous les conseils de Jimin. Elle t'allait si bien, elle soulignait à la perfection la douceur de ton visage. Qu'est-ce que j'aurais voulu te l'enlever et la mettre après que l'on aurait fait l'amour, mais à ce moment-là, je ne pouvais que me contenter de mes fantasmes. Tu étais tellement sexy et attirant à tel point que les filles de notre classe n'arrêtaient pas de te tourner autour, bien sûr, dans ma tête je les avais tuées une par une, tu étais à moi ! Et à personne d'autre ! Quand j'y pense, tu l'as sans doute fait exprès pour me rendre jaloux, sache que ça a marché du tonnerre puisque j'étais prêt à devenir le psychopathe qui sommeillait profondément en moi. Bon, heureusement que Seokjin étant le grand Narcisse qu'il était, a coupé court aux jérémiades des demoiselles en détresse en se proclamant être le plus sexy de la classe et qu'elles ne devaient pas l'oublier. Sur le coup, j'ai ri, mais au fond j'aurais bien voulu lui dire qu'il se trompait, que le plus sexy c'était toi et que ça avait toujours été toi.
Alors que je ne cessais pas de te contempler, ton regard s'est tourné vers le mien et à ce moment-là, j'ai bien cru mourir. Savais-tu l'effet que tu me faisais ? C'était dur de contenir cette terrible envie de sauter sur tes lèvres roses. Je me perdais encore dans mes élucubrations quand tu m'as demandé ce que je pensais de ta chemise, sur l'instant, j'aurais bien voulu te répondre : « tu es mieux sans elle. » mais à la place, je t'ai répondu qu'elle t'allait à merveille. J'ai bien fait finalement car le sourire qui s'est peint sur ta bouche a été le plus beau que je n'ai jamais vu. En fait, tes sourires les étaient tous. Je ne pouvais pas m'en passer de les voir alors je faisais toujours en sorte qu'ils apparaissent.
Bref, la journée avait été plutôt longue, mais comme c'était ton anniversaire, les gars et moi t'avions préparé une petite fête chez Cat&Dog, le bar à animaux que tu aimais tant. Quand tu as réalisé ce que l'on avait préparé, tu as eu les larmes aux yeux. Je savais qu'il s'agissait simplement des pleurs de joie et d'émotions, mais au contraire de tes sourires, eux je n'aimais pas les voir sur ton sublime visage. Je me suis fait violence pour ne pas venir te les effacer, à la place j'ai demandé à Jimin et Namjoon d'aller chercher tes cadeaux qui étaient stockés dans la voiture de tes parents. En attendant, je t'ai laissé dans les bras de ta mère qui te consolait avec un tel amour que ça me réchauffait le cœur. Elle aurait été si heureuse de savoir que tu voulais réaliser son rêve... Une fois bien plus calme, Hoseok t'a accaparé pour que tu ouvres tes présents.
« Celui-ci, c'est de la part de Hobi et moi, bon anniversaire Jk. » a dit Yoongi.
Impatient comme tu étais, tu n'as pas attendu une minute de plus pour ouvrir le paquet et tes yeux se sont illuminés lorsque tu as vu la caméra que les hyung t'ont prise. Aussitôt, tu les as remerciés et tu as continué le déballage des cadeaux. Jimin et Namjoon t'ont offert tous les deux des paires de basket, quant à Seokjin, c'était un bracelet personnalisé avec les caractères de ton prénom. Puis, tu as passé à celui de tes parents, c'était un appareil photo que tu voulais depuis quelque temps mais qu'ils n'avaient pas pu acheté plus tôt à cause de leurs faibles moyens financiers. Finalement, tu as gardé le mien pour le clou du spectacle, je me demande encore pourquoi d'ailleurs. Était-ce intentionnel de ta part ? J'étais terriblement impatient de voir ta réaction... tes mains ont déchiré le papier cadeau et lorsqu'elles ont ouvert la boîte, j'étais stressé à l'idée que ça ne te plaise pas. Pourtant, tu m'as regardé et dans la profondeur de tes prunelles, j'ai pu voir un mélange d'émotions. Mais ce qui m'a le plus surpris, c'était lorsque tu as déposé la boîte sur la table et que tu es venu me serrer dans tes bras. Sur le coup, je me suis demandé ce que je devais faire, puis naturellement, j'ai entouré ta taille des miens et j'ai reniflé ton parfum. Ce que tu sentais bon, tu n'avais pas idée.
Quand tu m'as lâché, je me suis vite senti vide, ton absence contre moi était pesante. Je voulais te ramener à nouveau vers moi, mais le personnel du bar à animaux est venu te rapporter ton gâteau alors je suis resté à ma place, me retenant une fois de plus. Mais je savais bien que je n'allais plus pouvoir continuer ça longtemps, alors, une fois que tes parents nous ont laissés entre mecs, j'ai profité que les autres débattaient sur le sujet des examens pour t'emmener dehors, loin du regard de nos amis.
« Où est-ce qu'on va ? » as-tu demandé.
Je n'avais pas la force ni le courage de te répondre, car je savais que si je le faisais, je me dégonflerais pour ce que je m'apprêtais à faire. Je me suis assuré que personne ne nous voit et nous entende avant de te plaquer contre le mur délicatement. Tes grands yeux de biche se sont agrandis, tu devais certainement te demander ce qu'il me prenait. Alors pour te détendre, j'ai pris tes mains dans les miennes et j'ai réduit la distance qui nous séparait.
« J'ai quelque chose à te dire, depuis longtemps, mais je décide de le faire maintenant avant qu'il ne soit trop tard, ai-je commencé, le cœur battant la chamade. Je t'aime Jeongguk, pas comme un ami, pas comme un frère, mais comme un homme qui en aime un autre. J'ai envie de t'embrasser, de te tenir la main, de te dire à quel point tu es magnifique, à quel point tu es important à mes yeux. Peut-être que tu ne partages pas mes sentiments et ce n'est pas grave, je ne t'en voudrais pas. Sache-le. Mais je t'aime Jeon Jeongguk, je t'aime comme un fou. »
Voilà. Ma déclaration finie, je t'ai regardé avec un peu d'appréhension. Fallait dire que je me suis pris comme un manche à balai, j'ai même eu peur que tu n'aies pas tout compris vu que tu ne répondais toujours pas. Au bout d'un moment, comme tu étais toujours silencieux, je me suis dit que ce n'était peut-être pas le meilleur jour pour te l'avouer, bien que je ne regrettais pas de l'avoir fait, j'ai voulu te dire de tout oublier, mais sans que je ne m'y attende, tes lèvres se sont posées sur les miennes avec une telle douceur que j'ai dû me retenir au mur derrière toi pour ne pas m'écrouler. Et comme sur une musique sans fin, nos bouches se sont mises à danser. D'abord timidement, puis plus franchement, avidement.
Ma main a laissé le mur pour venir se poser dans le creux de tes reins afin de te rapprocher encore plus de moi. Alors que je commençais à manquer d'air, quelqu'un nous a interrompu. C'était Jimin, un grand sourire béat sur la tronche.
« Il était temps ! Bon, vous venez ? On va au karaoké. »
À l'instar de nous qui ne savions pas que nous étions respectivement amoureux l'un de l'autre, ce n'était pas le cas de nos amis. Lorsque nous les avons rejoints à l'intérieur du bar, ils nous ont félicités bien que nous n'avions encore rien officialisé. Tu as rougi quand Jimin t'a dit que visiblement notre baiser échangé t'a fait de l'effet, j'étais fier de moi au fond mais je leur ai ordonné de se taire tandis que tu t'en allais en direction des toilettes. J'étais tellement ravi de savoir que tu me retournais mes sentiments que je n'avais fait attention à rien d'autre.
La semaine d'après ton anniversaire, nous n'avons pas arrêté de nous voir, à nous embrasser, à nous dire à quel point nous nous aimions. C'étaient des moments magiques que je n'oublierai jamais.
Deux mois se sont passés depuis que nous avons décidé de se mettre officiellement ensemble, deux mois où j'ai pu constater à quel point tu étais un adorable petit-ami. Les vacances étaient enfin là, je me suis dit que j'allais les passer avec toi, malheureusement tu allais sur Busan avec ta famille alors je suis resté chez moi, à t'envoyer des messages jusqu'à ton retour et quand j'ai su que tu revenais plus tôt que prévu, je ne te cache pas que j'étais le plus heureux sur terre.
Tu es arrivé deux jours avant le nouvel an et comme je ne faisais rien, je t'ai proposé de passer la soirée ensemble étant donné que mes parents étaient conviés à une soirée, de même pour les tiens. Quand tu m'as répondu oui, j'ai fait le grand ménage dans ma chambre et dans toutes les pièces. J'ai changé les draps de mon lit, j'ai vérifié que rien ne traînait et j'ai dressé une belle table pour nous. Avant que ma mère ne parte, je lui ai demandé de nous préparer quelque chose parce que bon, je n'étais pas le meilleur cuisinier comme tu as pu le constater.
Quand tu m'as envoyé un message pour me dire que tu te préparais, je me suis dépêché d'aller dans la salle de bain pour me laver, mais aussi me raser. Je voulais être beau pour toi, alors j'ai bien fait attention à mon apparence. J'ai mis une chemise noire et un jean de la même couleur. Lorsque la sonnerie a retenti, je venais tout juste de terminer de me coiffer. Pour ne pas trop montrer à quel point j'étais impatient de te retrouver, j'ai pris mon temps pour descendre les escaliers et quand j'ai ouvert la porte, j'ai cru défaillir. Tu étais putain de magnifique et c'était bien parce que l'on se revoyait pour la première fois depuis le début des vacances et que nous n'avons jamais rien fait de ce genre, que je me suis retenu de te déshabiller. Mais j'étais loin de me douter que ça allait être le cas plus tard dans la soirée.
« Bonsoir hyung. » as-tu dit en rentrant chez moi.
Je n'avais pas le temps pour le bavardage, tes lèvres m'avaient trop manqué. Je t'ai donc attiré à moi et doucement, j'ai posé ma bouche sur la tienne, je retrouvais enfin ce goût de fraise que j'aimais tant. Une fois rassasié, je me suis détaché de toi pour enfin t'accueillir comme il se devait.
« Tu veux boire quoi ? t'ai-je proposé.
- Un verre de jus de pomme, s'il te plaît. » as-tu répliqué.
Aussitôt, je me suis hâté dans la cuisine te le chercher, mais comme je suis connu pour avoir deux mains gauches, je l'ai renversé sur toi.
« Merde, pardon Guk, je suis désolé ! me suis-je précipité de dire.
- Ce n'est rien, mais je dois le laver immédiatement, as-tu lancé tout en retirant le t-shirt.
- B-b-bien sûr. Suis-moi. » t'ai-je suggéré d'une voix tremblante, complètement obnubilé par la peau nue de ton torse.
Je t'ai emmené dans la salle de bain et tu as mis ton t-shirt dans la machine à laver. Je ne savais pas encore que tu étais une fée du logis, j'étais donc surpris que tu saches faire une lessive. Mais j'ai vite pensé à autre chose lorsque tu t'es retourné face à moi, presque nu. Peut-être que j'étais en train de baver sans faire attention puisque tu as passé ta main devant mes yeux comme pour me réveiller.
« Tu peux me prêter un t-shirt ? Je vais pas passer la soirée torse nu. » as-tu dit d'un air amusé.
Bon sang, si ça avait été le cas...
Mais bien entendu, je t'ai donné un de mes hauts et j'ai descendu direct au rez-de-chaussée parce que rester avec toi devenait de plus en plus compliqué pour me contrôler. En attendant que tu reviennes, j'ai préparé les biscuits apéritifs et les ai installés sur la table-basse. J'ai aussi amené ton verre de jus de pomme que j'avais normalement déjà dû te donner. Quand tu m'as rejoint, j'ai cru devenir dingue en te voyant nager dans mon t-shirt, c'était à la fois adorable et sexy, en plus tu étais plus musclé que moi, je ne comprenais pas pourquoi ça ne t'allait pas, mais je n'allais pas me plaindre...
Le reste de la soirée s'est bien passé, je ne t'ai plus renversé quoi que ce soit et nous nous sommes régalés avec le plat que ma mère avait préparé. Après ça, tu m'as demandé ce que j'avais fait de mes vacances durant ton absence, je me voyais mal te répondre que j'avais passé mes journées à me languir de toi, t'aurais sans doute pensé que j'étais pas normal alors à la place je t'ai rétorqué :
« Oh, bah la routine quoi. J'ai traîné un peu avec les gars, puis j'ai fait mes devoirs. »
C'était presque vrai, j'avais fait mes devoirs.
Je t'ai demandé comment ça s'était passé chez tes grands-parents et tu m'as alors raconté toutes les péripéties qui te sont arrivées là-bas. Plus tu parlais, plus tu faisais de gestes, c'était assez drôle d'ailleurs. Puis, enfin, tu t'es arrêté de parler et le silence s'est installé dans le salon. On était bien là, confortablement assis dans le canapé, nos mains entrelacées. Sous le faible éclairage de la cheminée, je contemplais ta beauté et je me suis fait la réflexion que plus les jours passaient, plus tu embellissais, plus je tombais amoureux de toi.
« Embrasse-moi. » me suis-je entendu te demander.
Tu as souri, puis tu t'es rapproché de moi et tu as posé ta bouche sur la mienne. À chaque baiser, c'était comme la première fois : chaleureux, enivrant et ça me donnait le tournis. Mais t'embrasser était l'une de mes passions préférées, redessiner tes lippes à l'aide de ma langue, redécouvrir leur saveur et leur texture. C'était magique. Seulement, cette fois-ci, tu as grimpé sur moi, collant tes cuisses de part et d'autre des miennes. C'était incroyable cette façon que tu avais d'onduler ton corps sur le mien, c'était quelque chose de nouveau pour moi, mais bon sang ce que j'adorais.
De manière totalement inattendue, tu es venu prendre mes mains pour les poser sur tes fesses et merde, j'ai su qu'on allait le faire. Que c'était ce soir et pas un autre. Que l'on allait passer la nouvelle année à faire l'amour et putain, j'en étais heureux. Alors que je malaxais ton postérieur, toi, tu mordais mon cou, mes oreilles, mes lèvres et c'était grisant. Puis, la température est montée d'un cran lorsque nous avons quitté le salon pour ma chambre, à partir de là, je ne contrôlais plus rien.
Tout en m'embrassant fougueusement, tu m'as déshabillé en commençant par ma chemise, puis tes lèvres ont délaissé les miennes pour venir se glisser sur mon torse.
« Putain. » ai-je dit sous le trop-plein de sensations.
Tes mains, elles, continuaient leur exploration pendant que ta langue s'amusait à me titiller le téton droit. C'était déroutant, j'avais l'impression que tu savais quoi faire, alors que moi, j'étais complètement perdu et à fleur de peau. Quelques minutes se sont écoulées je pense avant que tu reviennes attaquer mes lèvres. J'ai profité de cet instant là pour te déshabiller à mon tour, enlevant t-shirt et pantalon et une fois que tu étais en caleçon, je t'ai poussé sur le lit et j'ai grimpé sur toi. Je n'ai pas perdu de temps pour venir picorer la peau de ton cou, de ta poitrine et de ton ventre, peu importait l'endroit où j'allais, tu étais réceptif. Des frissons parcouraient ton corps et de ta bouche, il sortait des sons que je commençais à adorer.
Quelque peu pressé, j'ai enlevé mon jean, me laissant en caleçon à mon tour. Nous allions le faire pour la première fois, je n'avais pas envie de griller les étapes, je voulais qu'on aille doucement, sans précipitation. Je t'ai rejoint alors sur le matelas, puis nous nous sommes embrassés avec tendresse. Du bout des doigts, j'ai caressé ton visage avant de replacer une mèche de tes cheveux derrière ton oreille.
« Je t'ai déjà dit que tu étais magnifique mon amour ? » ai-je chuchoté rien que pour toi.
Tu as fortement rougi, qu'est-ce que j'aimais les réactions que tu avais chaque fois que je te complimentais. J'ai su plus tard que durant le collège, tu avais été victime d'harcèlement au sujet de ton physique et qu'à cause de cette période, tu avais souvent du mal à me croire.
J'allais de nouveau te dire quelque chose, mais pour me faire taire, tu es venu m'embrasser en venant te positionner au-dessus de moi. Te tenant sur un coude, ta main libre s'est mise à se balader sur mon torse, faisant remonter de légers frissons sur son passage jusqu'à ce qu'elle atterrisse à la lisière de mon caleçon. A ce moment-là, tu m'as regardé silencieusement, peut-être as-tu été trop timide pour le demander de vive voix, mais j'avais compris.
« Seulement si tu le veux. » ai-je soufflé, quelque peu tendu.
Alors tu as plongé ta main dans mon sous-vêtement et lorsqu'elle a commencé à caresser mon sexe, j'ai cru mourir. C'était tellement jouissif et clairement étourdissant. Ne voulant pas te laisser seul à entreprendre les choses, je t'ai donc demandé la permission de te toucher, puis après que tu aies accepté, mes doigts se sont faufilés dans ton caleçon pour venir te masturber. Sous mon geste, ta tête s'est posée sur mon épaule. On a continué ça pendant quelques minutes, puis on a retiré notre dernier vêtement. Nous étions à présent nus tous les deux et je devais me retenir de gémir en t'observant, tu étais divinement beau comme ça. Cependant, est venue la question de qui allait en dessous et au-dessus.
« Je préfère être au-dessus, mais pour toi, je veux bien faire une exception, as-tu lancé en t'allongeant sur ton flanc droit, caressant ma peau.
- Les deux me plaisent, ai-je répondu.
- Alors faisons-nous l'amour mutuellement. » as-tu rétorqué avant d'embrasser la commissure de mes lèvres.
Je suis donc parti chercher un flacon de lubrifiant et un paquet de capote. Je passais le premier, alors tu t'es enduit de lubrifiant et sans me lâcher du regard, tes doigts ont glissé jusqu'à mon orifice et avec un baiser, tu as entré un premier doigt. Tu m'as laissé le temps de me faire à ta présence avant d'y aller plus franco. Entre tes bisous et ce que tu me faisais en bas, ma tête s'est mise à tourner sous l'effet du plaisir qui montait en moi. Lorsque j'étais prêt, je te l'ai fait savoir et tu as enfilé le préservatif sur ton pénis, que tu as lubrifié sans lésiner. Une fois préparé, tu t'es mis entre mes jambes et me demandant une dernière fois si j'étais d'accord, tu as pénétré entre mes chairs, récoltant de moi un très grand gémissement. Tu y allais parfois lentement et profond, puis plus rapidement et brutal, c'étaient les montagnes russes, mais merde, c'était délicieux. On a changé de position, tu as voulu me prendre à quatre pattes, alors j'ai suivi tes ordres et aussitôt mes genoux posés sur le matelas que ta main a claqué mes fesses, me tirant une autre réaction de plaisir. Avant de rentrer à nouveau en moi, tu as utilisé le lubrifiant pour t'en tartiner sur le sexe et les va-et-vient ont recommencé et merde, c'était encore plus jouissif de cette manière. Je te sentais beaucoup plus et ça me rendait fou d'avoir tes mains sur mon corps, mais alors quand tu m'as redressé tout en continuant à cubulter mon point sensible, je me suis senti comblé. Physiquement et amoureusement.
« Plus fort. » t'ai-je quémandé comme la chienne en chaleur que j'étais.
Et sous mon ordre, tu as obtempéré. Tes coups de butoir me secouaient, me rendaient accroc. Puis, sous un dernier claquement de peau, j'ai éjaculé mon plaisir, tu m'as relâché et sous mes chairs qui se contractaient par à-coups, tu es venu dans le préservatif après trois va-et-vient. Tu t'es retiré de moi avec douceur, puis tu as enlevé la capote que tu as nouée avant de jeter à la poubelle.
Nous étions exténués suite à cette première partie de jambes en l'air, nous suions, mais je m'en foutais, je te voulais au plus près de moi.
« Je t'aime Jeongguk, t'ai-je murmuré en dessinant des petits cercles sur tes pectoraux.
- Je t'aime aussi Taehyung. » m'as-tu répondu sous le même ton.
Nous avons attendu que nos corps se soient reposés avant d'entreprendre le second round. Cette fois-ci, c'était ton tour et étant donné que tu l'avais dit que c'était rare que tu sois en-dessous, j'ai donc pris mon temps pour te préparer. J'ai enduit mes doigts de lubrifiant après t'avoir glissé une nouvelle protection sur le sexe. Pour te faciliter la préparation, j'ai sucé ta longueur et cela t'a fait gémir bien plus que mes coups de langue sur tes tétons. Lorsque j'ai pu mettre trois doigts, j'ai su que c'était bon, mais j'ai préféré te le demander avant de procéder à quoi que ce soit. Tu m'as assuré que tu étais prêt pour m'accueillir alors j'ai enfilé une capote, du lubrifiant et sans que je ne dise quelque chose, tu t'es placé en levrette, visiblement ce doit être ta position préférée. J'ai présenté le bout de mon gland contre ton orifice et tout doucement, j'ai pénétré ton intérieur. C'était chaud et serré, malgré le temps que j'ai mis à dilater tes chairs. Mais c'était excitant d'être en toi, à tel point que si je ne bougeais pas, je venais immédiatement. Alors j'ai commencé mes va-et-vient, sans me précipiter bien sûr, il fallait que je te laisse te faire à ma présence.
Au fur et mesure des minutes qui s'écoulaient, j'approfondissais mes coups de rein, je les accélérais aussi et bon dieu que c'était putain de grisant. Te faire l'amour était décidément ce que j'adorais faire et sans me vanter, les cris qui sortaient de ta bouche prouvaient que ça te plaisait aussi. Bien plus que tu n'as voulu le croire. Ayant mal aux genoux, je me suis retiré de toi et me suis allongé sur le matelas, sans te donner une seule directive, tu es venu te placer toi même au-dessus de ma queue avant de la faire rentrer en toi. Tu montais et descendais sur elle, faisant de nouveau entendre le claquement de nos peaux dans la pièce. Au bout d'un moment, te voyant fatiguer, j'ai pris ton membre et l'ai branlé pendant que tu continuais à t'empaler sur mon sexe.
« P-plus vite hyung. » as-tu demandé d'une voix emplie de luxure.
Alors j'ai augmenté la vitesse de mes coups de poignet et en à peine quelques minutes à subir une surstimulation, tu es venu, déversant ton sperme sur mon torse. Tes chairs se resseraient autour de moi et cela m'a suffit à me faire venir à mon tour dans le préservatif. Tu es descendu de moi après un court moment de latence, t'écroulant sur le lit tandis que j'étais parti jeté nos protections.
Tout deux fatigués, nous nous sommes écroulés dans les bras l'un de l'autre après s'être nettoyer rapidement. On puait la sueur et le sexe, mais jamais je n'aurais échangé ça pour rien au monde
Voilà comment notre première fois s'est passée mon amour. Magnifique, n'est-ce pas ? Alors, s'il te plaît mon cœur, réveille-toi pour que l'on puisse recommencer à nouveau. Tu me manques Jeongguk, tu me manques tellement. Ça va faire deux semaines que tu es tombé dans le coma à cause de ce putain de chauffeur à la con. Mais maintenant tu dois revenir, tu dois revenir auprès de moi. Auprès de nous, notre fille t'attend aussi.
Les larmes avaient inondé le visage de Taehyung. Jour après jour, il venait rendre visite à son mari à l'hôpital du centre ville. Il perdait espoir un peu plus à chaque fois qu'il repartait et cette nuit-là n'allait pas être une exception. Cependant, alors qu'il s'apprêtait à partir de la chambre, voyant l'heure de fin de visites approcher, il sentit quelque chose au niveau de sa main. Aussitôt, Taehyung leva le regard vers Jeongguk et n'en crut pas ses yeux, ce dernier venait d'ouvrir les siens.
« Je t'ai promis de ne jamais t'abandonner, tu te rappelles ? » formula avec difficulté le noiraud.
Taehyung appela un médecin, les infirmiers, enfin tout le monde. Heureux comme personne, le châtain resta accolé à son homme, en remerciant l'univers de ne pas lui avoir pris son Jeongguk.
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je voulais dédier cet OS à mon petit amour Boy_wth_Luv pour lui envoyer un petit peu de bonheur. ♥️
OS écrit en écoutant Unchained Melody des Righteous Brothers :)
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