Moi et papa à SummerSlam 2015 (et ça a mal fini)

Coucou, petite étoile, c'est Stardust, ton prince des ténèbres bien-aimé. Je vais te raconter une histoire qui remonte à 2015, une année marquante.


Ce n'était pas un jour comme les autres, c'était l'un de ces moments où tout peut basculer en un instant. Tout a commencé pendant un show de la WWE, un spectacle où je m'apprêtais à faire mon entrée sur le ring. Tu sais, chaque apparition sur le ring est un événement en soi, une scène où je dois incarner mon personnage à la perfection, où chaque mouvement est calculé, chaque geste et mot une déclaration. Mais ce soir-là, quelque chose d'inattendu allait troubler cet équilibre. Alors que je faisais mon entrée, tout semblait se dérouler comme prévu: les lumières, la musique, l'excitation de la foule... Mais tout a changé en un instant.


J'ai jeté un regard furtif dans la foule, et là, parmi les visages familiers, j'ai repéré Stephen Amell, cet acteur connu dans la série "Arrow" pour le rôle de Oliver Queen/Green Arrow, qui s'était glissé parmi les spectateurs. C'était un moment étrange, tu vois, parce que je ne m'attendais pas à le voir ici, dans cette atmosphère de violence contrôlée et de passion brute. D'un seul coup, je suis sorti de mon personnage. J'ai oublié l'intensité du combat à venir. Les yeux fixés sur lui, un sourire malicieux s'est dessiné sur mon visage. Que faire d'autre qu'un petit numéro pour l'effrayer, pour lui montrer que je suis bien plus qu'un simple catcheur ? Après tout, tout vilain comme moi aime provoquer la peur.


Je me suis avancé vers lui, tout en gardant mon regard perçant, prêt à lui faire vivre un instant de panique. Mais lui, cet acteur, il ne s'est pas laissé impressionner. Bien au contraire, il m'a repoussé avec une énergie que je ne m'attendais pas à voir. Et, tu sais quoi ? Il m'a même défié, me demandant de monter sur le ring si je n'avais pas peur de recevoir une claque. Ça m'a fait sourire. Là, sur le moment, tout ce qui comptait, c'était lui. Même si je combattais contre un autre catcheur, mes yeux n'étaient plus sur mon adversaire, mais sur Stephen lui-même.


Le combat a continué, mais mon esprit était ailleurs, constamment attiré par cette rencontre inattendue. Après le match, je n'ai pas voulu traîner. Je suis allé directement aux vestiaires, bouillant de rage, et je me suis enfermé dans ma bulle. Papa et John, "tonton" John comme je l'appelle, étaient là, prêts à me soutenir. John n'est pas de ma famille par le sang, mais il est comme un frère pour papa car c'est son meilleur ami de toujours. Il a toujours été là pour moi, dans les bons comme dans les mauvais moments.


Assis sur le banc du vestiaire, je me suis laissé envahir par cette colère irrationnelle. Tu sais, parfois, peu importe l'âge qu'on a, on garde des réactions enfantines. Bouder n'est pas seulement une affaire d'enfants, ça me le rappelle à chaque fois. Même à 31 ans (âge éternel), je trouve que c'est un bon moyen d'évacuer une partie de la frustration. John m'a demandé ce qui n'allait pas, ce qui me perturbait. Et là, tout a jailli. "C'est Stephen", ai-je balbutié. Un acteur m'avait complètement perturbé, il avait réussi à entrer dans ma tête, et ça me mettait hors de moi.


Quelques mois plus tard, en juillet 2015, j'ai fait mon grand retour sur le ring. J'avais changé, ma tenue était devenue noire et bleue, un nouveau look pour marquer le début d'une nouvelle ère. Je me sentais prêt, prêt à tout détruire sur mon passage. Mais, comme tu peux l'imaginer, un autre coup du destin m'attendait. Stephen était là, une nouvelle fois,  je pensais qu'il m'a lâché la grappe depuis notre 1er face-à-face.


Là, il n'était plus un simple spectateur, il était là pour participer à ce qui allait devenir un événement mémorable. Je n'ai pas pu m'empêcher de me moquer de lui, comme si je voulais le rabaisser, le déstabiliser. Après tout, il m'avait déjà mis en colère une fois. Je lui ai tourné le dos, je n'ai pas tardé à lui répondre.


Et là, surprise. Il m'a poursuivi jusqu'au ring. Pas question de se laisser faire, non, Stephen a réagi, et il m'a frappé. La sécurité est intervenue, mais c'était trop tard. J'étais déjà hors de moi. Une nouvelle fois, après le match, j'ai foncé dans les vestiaires, furieux. Mais cette fois, c'était Karina et Jen, qui ont été témoins de ma colère. Elles m'ont vu, elles ont vu combien cette situation m'énervait. 


Mais le plus grand test était encore à venir, et il allait avoir lieu lors de SummerSlam. Ce soir-là, papa et moi avons affronté Stephen et Neville (mon ennemi juré). Le combat était acharné, sans pitié. 


Papa et moi avons tout donné, on s'est battus comme jamais, mais le destin en a décidé autrement. Nous avons perdu. La défaite m'a frappé comme un coup de poing (même papa était déçu).


Sur le bord du ring, à genoux, j'étais dévasté, mais aussi possédé par une rage qui me consumait. J'ai quitté le ring dans une explosion de colère, la frustration me submergeant. Je n'ai même pas réfléchi, je me suis précipité dans les vestiaires, et là, dans un élan de rage incontrôlée, j'ai frappé la porte du vestiaire avec une telle violence que j'ai failli la défoncer, j'ai aussi failli faire des gros trous dans les murs avec seulement la force de mes poings (j'ai fait des petits trous). J'avais besoin de laisser sortir cette frustration, cette défaite que je ne pouvais accepter. Je voulais que ce soient les étoiles qui gagnent, moi, je suis l'incarnation des étoiles. Mais le destin, apparemment, avait d'autres projets pour moi. Papa, qui sortait des douches de l'arène, m'a vu entrain de taper dans les murs et fut choqué de me voir avec une attitude pareille. Il avait compris que c'était à cause de Neville et Stephen, qui me hantaient.


Papa a fait tout ce qu'il pouvait pour me calmer. Il est resté près de moi, essayant de me raisonner. Après un moment de colère, j'eus les larmes qui se sont mis à couler sur les joues, j'ai craqué et j'ai pleuré. Papa, comme il l'a toujours fait, m'a pris dans ses bras. Là, j'ai ressenti cette sensation de sécurité, de chaleur, comme si le monde pouvait bien m'écraser, mais tant que j'avais mon père à mes côtés, rien ne pourrait vraiment me détruire. Jen, Karina, John et Ryuna sont venus, et ils m'ont entouré dans une étreinte, me rassurant. Avec eux, j'ai trouvé une nouvelle famille. Une famille qui ne me juge pas, mais qui m'aide à traverser les épreuves.


La soirée s'est poursuivie dans la chambre d'hôtel et j'ai de nouveau craqué. J'étais épuisé par la colère, la défaite et les émotions accumulées. J'ai pleuré de plus belle, mais cette fois, papa m'a suggéré de faire quelque chose pour me détendre. "Il faut que tu nages, ça t'aidera à te détendre et l'eau a ce pouvoir", m'a-t-il dit. Il avait raison. Je suis donc allé dans la piscine du château de mes parents, et j'ai nagé comme un fou. J'ai nagé avec la rage de quelqu'un qui veut oublier, qui veut se libérer. Comme un nageur olympique, je donnais tout. Après quelques heures, j'ai décidé de plonger sous l'eau et de faire une méditation subaquatique.


Je pouvais tenir 5 minutes sans respirer (maintenant je tiens plus de 13 minutes sous l'eau) à l'époque. Mon esprit s'est vidé lentement. Au fond de l'eau, j'ai vu des étoiles. Des étoiles de toutes les galaxies. Elles brillaient, elles dansaient, elles chantaient. Elles me parlaient, et j'ai senti mon cœur se briser sous l'emprise des ténèbres. C'était comme une libération. Comme si l'univers entier, dans toute sa grandeur, m'avait accueilli.


Après tout cela, épuisé mais apaisé, je me suis endormi sur le canapé du salon. Papa m'a vu, il m'a pris dans ses bras et m'a doucement conduit jusqu'à mon lit. Même après avoir nagé des heures, l'événement de SummerSlam ne m'a pas quitté. C'est comme une cicatrice qui ne guérit pas, comme une douleur persistante qui reste, bien que je fasse tout pour l'oublier.

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