⋆ VIII | Let me show you.

27 Mars 2023
Fin du match: ( Irlande 0 - 1 France )

Le match contre l'Irlande s'était conclu 1 but à 0 pour les français, grâce à une frappe de Pavard et plusieurs arrêts phénoménales de Mike, qui démontrait d'être le digne héritier d'Hugo.

Après la victoire, les Bleus s'étaient rassemblés dans les vestiaires, comme de coutume.

À présent, ils s'apprêtaient à en sortir pour rejoindre le bus qui les attendait à la sortie du stade où ils s'étaient imposés contre l'équipe locale.

Un autre succès qui signait la fin des matchs de Mars. Désormais, l'objectif de l'équipe nationale allaient être les match en Juin.

Mais pour le moment, les joueurs devaient se concentrer sur les matchs qui les attendaient avec leurs clubs respectifs. Pour le Réal Madrid, ce serait le 5 Avril face au Fc Barcelone, en demi-finale de Copa del Rey.

Aurelien et Eduardo allaient rentrer ensemble à Madrid le 30 Mars pour retrouver leurs coéquipiers dans la capitale espagnole.

Pendant ce temps, les deux madrilènes s'étaient affichés un nouveau ensemble.

Personne, pas même Marcus et Ibrahima avait fait de commentaires sur leur absence prolongée le soir de la veille.

Eduardo leur avait fourni comme justification le faite qu'ils s'étaient réconciliés rapidement avant de les rejoindre à table.

À peine trois jours s'étaient écoulés depuis leur divergence. Trois jours durant lesquels ils s'étaient à peine parlés, mais qui les avaient aidé à y voir plus clair sur leur relation.

Mais malgré ça, Eduardo ne savait toujours pas comment qualifier sa relation avec le plus âgé.

Et cela commençait à peser d'une manière non indifférente.

Ils s'étaient embrassés, certes. Mais est-ce que cela avait uniquement servi à résoudre leur conflit ?

Il n'en avait aucune idée. Il allait attendre de voir comment allait évoluer la situation, avant de demander directement à Aurelien, actuellement sous les douches des vestiaires.

- Ed', tu ne viens pas ? - Lui demanda Ibrahima, en se redressant avec son sac à la main.

Presque la moitié des joueurs était sortie des vestiaires, et seuls les plus lents se faisaient attendre. Pour citer quelques exemples, Olivier et Dayot étaient encore en train de fermer leurs sacs de sport.

- J'attends Aurelien. Je vous rejoins après dans le bus, toi et Marcus. - Répondit le madrilène, en restant sagement assis près de son propre sac.

Le plus âgé des Thuram, déjà debout, fit volte-face en entendant son nom. Il fronça ensuite les sourcils, en faisant mine d'être vexé.

- Depuis que tu es réconcilié avec Aurelien, je me sens délaissé. - Commenta-t-il, avec un air théâtrale. - J'ai besoin de ma dose d'affection quotidienne, moi. Et non, je ne joue pas à la meilleure amie possessive !

Eduardo souria, attendri par l'attitude de papa poule qu'avait son ami.

Il se redressa pour essayer d'enlaçer le joueur de Bundesliga, qui le repoussa en tournant la tête, toujours autant vexé.

Ibrahima, resté près d'eux, esquissa un sourire à son tour, semblant amusé par la situation.

- Mooh, ne me fais pas la tête Marcuuus. - Fit le madrilène, en essayant d'enlaçer une nouvelle fois son ami. - J'ai juste besoin de discuter avec lui !

- DisCULter, oui. - Répliqua le défenseur de Liverpool en tapotant l'épaule du plus jeune.

- Nous ne sommes PAS en couple, Ibou ! Arrêtez avec ÇA ! Aurelien et moi sommes juste MEILLEURS POTES. - Intervint Marcus en essayant d'imiter la voix du milieu de terrain madrilène, en ajoutant une note aiguë.

Ce dernier fronça légèrement les sourcils, en se retenant de répliquer qu'il ne parlait pas ainsi.

En les entendant parler ainsi, on aurait pas dit que Marcus était le plus âgé du groupe, mais le plus jeune et immature.

- On fais vite, promis. Après je vous rejoins immédiatement et je suis à vous pour toute la soirée ! - Fit finalement Eduardo.

Le plus âgé des Thuram retourna la tête vers lui en haussant un sourcil, tandis que le défenseur de Liverpool suffoquait un rictus.

La dernière phrase était en effets riche de sous-entendus. Par chance les vestiaires étaient quasiment vides.

Quiconque aurait pû comprendre autre chose si il n'était pas au courant que les seules activités sdu petit trio étaient les tournois de FIFA et les échanges de potins sur leurs coéquipiers.

- Je... uhm... p-pas dans ce sens là. - Se corrigea immédiatement Eduardo, ses joues virant immédiatement au rouge pivoine.

- On avait compris, ne t'inquiète pas. - Le rassura vite Ibrahima, en affichant un sourire réconfortant. - Pas de plan à trois dans le programme serale.

- Surtout qu'après Aurelien sera jaloux. - S'empressa d'ajouter Marcus, en adressant un clin d'œil au milieu de terrain aux cheveux longs.

Ce dernier ne répliqua pas, en préférant adresser un coup d'œil exaspéré à son coéquipier en sélection.

Le faite que celui-ci fasse ce genre de remarque était tout de même un point positif.

Si jamais il devait leur annoncer l'existence de son couple avec Aurelien, le joueur de Bundesliga ne sera guère surpris.

Il semblait à déjà fond dans ce couple qui pour l'instant était rien de plus qu'inexistant.

Rien de plus que deux amis ayant partagé un instant durant lequel leurs lèvres étaient entrées en collision.

- Les gars, vous venez ? On vous attend. - Demanda soudain Olivier, ayant fini de préparer son sac et s'étant rapproché de la porte.

Dayot, lui, avait passé la porte pour accéder au couloir, Moussa sur les talons. Le joueur du Bayern Leverkusen avait visiblement attendu son copain, en supportant sa lenteur.

- On arrive tout de suite. - Répondit Ibrahima, en tournant la tête vers l'attaquant de l'Ac Milan.

Ce dernier hocha brièvement la tête et passa la porte pour accéder au couloir.

- Il nous reproche à nous de ne pas être assez rapides, mais il n'est pas meilleur que nous pour ça. - Marmonna Marcus, en repassant la bandoulière de son sac de sport autour de son épaule.

- Chut, respecte les fossiles de l'équipe. - Le réprimanda le défenseur de Liverpool, en donnant une légère tape sur l'épaule du plus âgé des Thuram, provoquant les rires d'Eduardo.

- Bon. Faites vite avec Aurelien, sinon vous allez devoir rentrer à pieds. - Reprit Marcus, en se rapprochant de la sortie des vestiaires. - À plus dans le bus !

- C'est le cas de le dire. - Commenta Ibrahima en esquissant un sourire. Les deux français fermèrent la porte de la grande pièce derrière eux, en laissant Eduardo seul.

Seul le bruit de l'eau qui coulait dans les douches se faisait entendre. Aurelien ne chantait-il donc pas, lorsqu'il était sous la douche ? Assez improbable, vu que cette action était réputée pour être universelle.

Il décida de ne pas bouger de sa place, préférant ne pas se faire choper en train d'espionner son coéquipier. Il allait simplement attendre ici.

Tandis qu'il répétait dans sa tête les paroles de Merci les Bleus pour se distraire, le bruissement de l'eau avait cessé sans qu'il s'en rende compte.

Aurelien était sorti du recoin des douches avec son jogging et sa serviette blanche à la main.

Il s'était pointé dans la pièce principale des vestiaires, celle qui accueillait les maillots et les bancs des différents joueurs, dans laquelle était assis Eduardo.

L'attention de ce dernier retomba sur son coéquipier lorsque celui-ci se racla la gorge pour l'informer de sa présence.

- Les autres sont partis ? - Demanda-t-il lorsque les yeux du plus jeune se posèrent sur lui.

Le silence s'installa entre eux, tandis qu'Eduardo peinait à formuler une réponse concrète.

Son attention était captée par le torse du plus âgé, qu'il avait admiré nombreuses fois mais qui lui semblait malgré tout différent.

Ses ressentis l'étaient, car il n'avait jamais regardé le plus âgé de cette manière. Une forme de désir s'étaient instaurée, désormais.

Et son regard avait glissé vers le jogging qu'avait enfilé Aurelien.

- Eduardo ? - Le rappela finalement ce dernier, en brisant le silence qui avait pris le dessus.

- O-oui... ils sont partis. - S'empressa de répondre le plus jeune, en réajustant ses cheveux attachés. - Je t'attendais simplement pour... parler.

Mais étais-ce vraiment ce à quoi ils allaient se dédier, maintenant qu'il n'y avait plus personne pour les retenir ?

Eduardo n'en était plus si sûr que ça, désormais. Ses envies avaient brutalement basculé.

• • •
« Comme vous avez pu le déduire (ou pas, d'ailleurs), la scène suivante contient une scène lemon préliminaire assez explicite. Je vous prie donc de défiler jusqu'à la prochaine annonce pour continuer à lire si vous voulez éviter la lecture de ce passage ! »
• • •


Le silence prit une nouvelle fois le dessus, et Aurelien remarqua finalement la direction vers laquelle était dirigé le regard du madrilène aux cheveux longs.

- C'est bien parler, ce que tu veux faire ? - Lui demanda-t-il en s'approchant légèrement du point où était assis le plus jeune.

- J-je ne sais plus. - Bégaya Eduardo, en s'empressant de redresser la tête pour dévisager le plus âgé, toujours prés du mur qui séparait les douche et la pièce principale.

Le plus âgé tourna brièvement la tête en direction de la porte des vestiaires, pour s'assurer qu'elle soit bien fermée. Aucun moyen de la fermer à clé, mais de toute manière personne n'allait s'aventurer jusqu'aux vestiaires françaises.

- J-je peux..? - Demanda soudainement Eduardo, en se redressant pour s'approcher de son coéquipier.

Ce dernier le regarda surpris, comme étonné il une telle demande venant de la part du madrilène aux cheveux longs.

Mais il ne tarda pas à hocher la tête, en prenant délicatement la main de Eduardo dans la sienne. Il la guida lentement en dessous de son jogging, pour qu'il puisse sentir sa longueur à travers le boxer.

Il soupira légèrement en sentant la main du plus jeune au dessous de la sienne effleurer le début de son érection à travers le tissu du boxer.

Lentement, Aurelien guida la main de son coéquipier un peu plus haut, pour la faire glisser au dessous de l'élastique de son boxer. Il baissa à l'occasion celui-ci et son jogging.

Eduardo se laissa conduire, hésitant sur comment procéder. Il n'avait jamais eu de relations avec des hommes. Ni aucune qui se soit poussée au delà de quelques baisers.

Aurelien, lui, semblait être plus expérimenté. Et le plus jeune ne savait pas comment réagir. Ils n'avaient jamais parlé de leurs relations amoureuses avec quiconque, donc cela restait un mystère.

Le plus âgé guida la main du plus jeune pour enrouler ses doigts autour de sa longueur, en lâchant un soupir aisé.

Eduardo, toujours guidé par son coéquipier, commença des lents mouvements avec son poignet le long du membre du plus âgé, en guettant bien l'expression de celui-ci qui pouvait lui indiquer si il était en train de bien se débrouiller.

- C'est bien... comme ça... - Souffla son coéquipier en fermant les yeux, tandis que le plus jeune continuait timidement ses mouvements de poignet pour lui fournir du plaisir.

- Je peux essayer avec ma bouche, si tu veux... - Proposa soudain Eduardo en s'arrêtant, sans réfléchir.

L'absurde envie de continuer lui avait fait oublier, pendant un quart de secondes, qu'il ne s'était effectivement jamais poussé au delà.

Aurelien rouvrit les yeux, en toisant son coéquipier de façon encore plus surprise que il y a quelques instants. Eduardo était lui-même surpris par ses propres initiatives.

- Ne te force pas si tu n'en as pas envie. - Fit le madrilène aux cheveux courts. - Je ne veux pas que tu te sentes obligé... si tu ne l'as jamais fait.

Eduardo cligna les yeux, surpris. Son inexpérience était donc si évidente que ça ? Il se sentit rougir une énième fois.

- Si tu veux je peux m'occuper de toi. - Lui proposa doucement Aurelien, en brisant le silence. - Laisse-moi te montrer...

- Et toi ? - Demanda Eduardo, tandis que son coéquipier remontait d'un seul coup son boxer et son jogging, masquant avec le tissu son membre gonflé.

- Ne t'inquiète pas, je m'en occupe après. - Lui murmura le plus âgé, d'une voix assurée. - Ton plaisir passe avant le miens, dans ce cas.

Eduardo recula pour venir s'asseoir au bord d'où il était précédemment installé, et Aurelien se mit à jenoux en face à lui.

Une sensation nouvelle, celle de l'impatience et de pensées érotiques qui prenaient lentement le dessus dans la tête du plus jeune, qui se mordit la lèvre.

Il souleva légèrement le bassin pour faciliter à Aurelien la tâche de lui retirer son jogging et son boxer, pour que le plus âgé puisse se retrouver en face à son membre tendu.

Le madrilène aux cheveux courts posa ses mains sur les cuisses du plus jeune, et prit un instant pour le regarder dans les yeux et obtenir son consentement.

- Je peux ? - Demanda-t-il, ses yeux bruns parcourant chaque centimètre du visage d'Eduardo.

Celui-ci hocha lentement la tête, et le plus âgé se hâta de le prendre en bouche.

Ceci arracha un gémissement de plaisir à Eduardo, qui se cambra légèrement lorsque son coéquipier commença à prendre plus de centimètres, jusqu'à se retrouver avec toute sa longueur dans sa bouche.

Celle à laquelle il était confronté était une sensation totalement nouvelle pour le plus jeune, qui laissa échapper un autre gémissement lorsque le plus âgé commença ses gorgées.

Ce genre d'attentions étaient totalement différentes de celles basique.

Une sensation tellement meilleure que celle de ses propres doigts, le peu de fois où Eduardo s'était concédé ce genre de plaisir érotique.

- A-aurel... - Haleta-t-il, en se rapprochant rapidement du pic du plaisir. L'interpellé lui caressa délicatement la cuisse, pour lui faire signe qu'il pouvait se libérer sans s'inquièter.

Ce que Eduardo fit, en venant dans la bouche du plus âgé tout en prononçant faiblement son nom.

Aurelien se hâta de se retirer, en acceptant et avalant sous le regard du plus jeune, n'étant toujours pas redescendu du septième ciel auquel il avait eut accès grâce à son coéquipier.

Avant qu'il puisse se remettre totalement de son orgasme, le plus âgé s'était déjà redressé et avait déjà légèrement baissé son propre jogging et son propre boxer pour conclure le travail commencé par le plus jeune.

Après quelques mouvements de poignet, le plus âgé se hâta de s'abandonner à l'orgasme aussi. Il sortit rapidement quelques mouchoirs de son sac pour se nettoyer, avant d'aller les jeter.

Il retourna ensuite pour faire face au plus jeune, qui avait lentement remonté son propre bas, encore légèrement sous le choc de cette expérience entièrement nouvelle pour lui.

• • •
Le petit échange érotique entre nos deux protagonistes s'arrête ici. Vous pouvez tranquillement poursuivre votre lecture !
• • •

- Ça t'a plu, Ed' ? - Le questionna le plus âgé d'un air attentif, en venant s'asseoir près de lui

- O-oui... je... oui. - Répondit Eduardo en bégayant, espérant de paraître le plus sûr de lui possible. Ces sensations étaient pour lui extraordinaires, car Aurelien s'était occupé de lui à merveille.

Ils n'allaient pourtant pas aller plus loin que de simples préliminaires.

Tout du moins, pas dans les vestiaires.

Mais malgré ça, une seule pensée avait occupé sa tête après s'être abandonné à ce flot de plaisir.

Eduardo avait besoin de réponse. Besoin de savoir ce qu'il était désormais pour le plus âgé. Besoin de savoir si il y avait réellement des sentiments dans leurs actes...

Avant qu'il puisse se redresser et questionner son coéquipier, la porte des vestiaires s'ouvrit en laissant apparaître la tête aux cheveux roux d'un des membres du staff irlandais.

L'homme les regarda, visiblement surpris d'avoir trouvé deux joueurs français ne s'étant sûrement pas dédiés à une analyse de leur comportement durant le match.

- You must get out of here. The team's bus didn't wait for you two. ( Vous devez sortir d'ici. Le bus de l'équipe ne vous a pas attendus. ) - Fit l'homme avec un léger accent irlandais, en ouvrant grandement la porte pour leur faire signe qu'ils pouvaient sortir.

Aurelien se redressa immédiatement en attrapant son sac, et Eduardo fit de même. Ils le remercièrent d'un signe de tête avant de s'élancer rapidement dans les couloirs sans un mot.

Ils se dirigèrent sans plus attendre vers la sortie arrière du stade, pour voir si les paroles de l'irlandais étaient vraies.

Et comme celui-ci leur avait dit, le bus était parti.

Aurelien lâcha un soupir.

- Bon... je pense qu'on va devoir appeler un taxi.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top