⋆ Épilogue | Partie II

29 Juillet 2023
⋆ Madrid, Espagne.

La soirée venait de se conclure il y a peu, depuis que la famille Camavinga, avaient quitté la maison en laissant Eduardo et Aurelien seuls dans l'habitation.

Minuit venait de retenir, et les deux madrilènes venaient de finir de faire les ultimes nettoyages de la maison du plus âgé.

Ils avaient pris quelques instants pour se changer et mettre des vêtements plus confortables, le temps de mettre la vaisselle et passer à la douche plus tard.

À présent, la maison d'Aurelien était comme neuve, et tout était dans l'ordre pour leur départ le lendemain. Les deux français avaient en effet programmé une semaine de vacances avant la fin du championnat, en Bretagne.

Histoire de repasser voir l'ancien club d'Eduardo et de profiter de la mer française dans ces chaudes journées d'été.

Aucun match était imminent, et ça leur avait donc permis de prendre une petite maison sur la plage, à l'abri des regards.

Pour dédier un peu de temps pour eux deux, seuls. Sans réfléchir pour ce qui concernait l'équipe nationale et leur club.

Concernant ce dernier, la situation sur leurs postes s'était amélioré. Aurelien était un titulaire important tout comme Eduardo. Et de belles années ensemble pointaient leur nez depuis leur futur.

Un futur brillant qu'ils auraient partagé tous les deux.

Eduardo se laissa tomber sur le canapé de l'habitation de son bien aimé, fatigué. Cette fête avait puisé presque toutes ses énergies, mais malgré ça il était ravi.

Ravi d'avoir passé du temps avec son bien aimé et leur entourage. Ça l'avait rendu heureux de voir que tant de personnes s'unissaient à eux. Et de y repensant, ça le rendait encore plus joyeux.

Il sentit ses paupières se fermer, sa tête s'écrasant contre le coussin arrière du canapé et laissant ses cheveux détachés s'éparpiller sur celui-ci.

Mon cœur ? - La voix d'Aurelien le ramena à la réalité de laquelle il était en train de s'échapper contre son gré. Il voulait rester éveillé, et profiter de cette soirée avec son bien aimé.

Ce dernier venait de s'asseoir sur le canapé, en posant sur le bord de la table basse en face du canapé un plateau avec deux tasses de thé accompagnés de quelques biscuits.

Oups, j'allais m'endormir. - Fit remarquer le plus jeune, en se frottant les yeux et en se redressant sur le canapé, cherchant à rester éveillé malgré la résistance imposée par son corps.

J'avais remarqué. - Répondit Aurelien avec un air taquin, en prenant sa tasse qu'il commença à siroter tranquillement, la fatigue ne semblant pas l'atteindre.

Du thé ? - Le questionna le plus jeune, après lui avoir adressé un regard sceptique. - C'est pour les vieux. Je viens de réaliser que mon copain était centenaire...

Il prit un faux air désolé, en baissant la tête vers la tasse, tandis qu'Aurelien laissait échapper un rictus.

Eduardo prit la tasse dans ses mains et commença à boire doucement. Apparemment le thé avait des fonctions relaxantes, mais rien de soporifique.

Il but deux gorgées avant de la reposer sur le plateau, qui poussa un peu plus au centre de la table pour éviter tout accident.

Je ne te propose rien d'autre car tu m'as l'air trop fatigué, et je comprends. - Se justifia le plus âgé, en couvant Eduardo d'un regard doux. - Donc on va gentiment aller faire nos douches et se glisser sous ma couette pour dormir.

Eduardo croisa le regard de son copain, en lui adressant un coup d'œil riche de sous-entendu qui le surprit lui même.

Il n'était pas d'attitude taquine et provocatrice comme un certain Pablo Gavi, qui avait confirmé son attitude à l'égard de Viní durant la fête.

Mais il avait de quoi se justifier. Après cette longue journée durant laquelle il n'avait pas eut un instant libre avec son copain, Eduardo ressentait le besoin de se retrouver un peu plus proche avec celui-ci.

Oh! Tu as d'autres plans, mon cher Cama ? - Fit ce dernier avec un air taquin, en se redressant pour poser à son tour sa tasse sur le plateau.

Mhmh... - Confirma Eduardo en lui adressant un sourire mi-taquin mi-charmeur, avant de se rapprocher de lui sur le canapé.

Il s'asseya à califourchon sur les cuisses de son bien aimé, en posant doucement ses mains sur les joues de celui-ci pour rapprocher leurs visages et ainsi scellér leurs lèvres dans un baiser doux.

Leurs lèvres bougèrent doucement, suivant un rythme commun aux deux et en faisant part de tout l'amour qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre.

Eduardo prit ensuite l'initiative de rompre le baiser, en éloignant ses lèvres de celles d'Aurelien et en laissant ce dernier réouvrir les yeux de manière à ce que leurs regards se croisèrent.

Alors, ça te tente comme programme ? - Fit le plus jeune avec un sourire taquin, sa tête légèrement surélevée par rapport à celle de son copain, ne l'empêchant pas cependant de le regarder.

Tu sais quoi, je suis partant. Je le suis toujours. - Lui répondit Aurelien en lui rendant son sourire. - Pas trop fatigué ?

Jamais. - Répondit Eduardo, en se concédant une seconde supplémentaire avant de venir scellér une nouvelle fois ses lèvres et celles de l'homme qu'il aimait.

Cette fois-ci, le baiser prit de l'ampleur et se révéla être bien plus passionné et entraînant que le précédent. Ils s'étaient manqués, même en ayant été proches toute la journée.

Car la manière dont ils s'aimaient se démontrait lorsqu'ils étaient entourés et lorsqu'ils étaient seuls. Ils restaient Eduardo et Aurelien. Camavinga et Tchouameni. Le Tchouamavinga.

Les mains du plus âgés se posèrent sur les cuisses de son copain, tandis qu'il se redressait sur le canapé en aidant le plus jeune à se réinstaller comme il le faut sur ses cuisses.

L'excitation montait dans leurs deux corps, et leur proximité permettait à l'un et l'autre de comprendre qu'ils avaient tous deux envie d'aller plus loin dans ce tourbillon entraînant.

Le plus âgé demanda l'accès a la bouche du plus jeune, et leurs langues s'entremêlèrent en commençant une danse endiablée guidée par le milieu de terrain aux cheveux courts.

Eduardo laissa les bras s'énrouler autour du cou d'Aurelien, celui-ci le serrant contre lui et réduisant la distance entre leurs corps à un espace millimètrique.

Les mains du plus âgé remontèrent le long du dos du madrilène aux cheveux longs, en passant sous son T-shirt pour lui caresser la peau et en traçant des ronds imaginaires avec ses doigts sur celle-ci.

Le plus jeune laissa échapper un petit soupir lorsqu'il sentit le contact des mains d'Aurelien avec sa peau chaude, et ses mains défilerent rapidement le long du corps de son copain.

Mon cœur, on sera mieux dans ma chambre. - L'interrompit ce dernier tournant légèrement la tête et en séparant ainsi leurs lèvres, acte accompagné par un grognement de protestation d'Eduardo.

Celui-ci se ravisa pourtant, en hochant la tête à la proposition de son bien aimé.

Il se retrouva ainsi soulevé du sol quelques instants après, les mains d'Aurelien étant passées derrière ses cuisses pour le porter dans ses bras jusqu'à sa chambre.

Le plus âgé laissa ainsi son copain doucement retomber sur le matelas, tandis qu'il s'empressait de retirer son propre t-shirt, en dévoilant ses pectoraux parfaitement bien sculptés qu'Eduardo ne lâcha pas du regard.

Aurelien le rejoignit ainsi sur le matelas, leurs lèvres se retrouvant et ses mains défilant le long du corps du plus jeune qu'il recouvrit de caresses à travers le tissu des vêtements qui couvraient Eduardo.

Ce dernier se redressa légèrement, en commençant à retirer son haut. Son copain l'aida et rapidement le morceau de tissu termina au sol pour accompagner le t-shirt d'Aurelien.

Celui-ci baissa la tête et commença à parsemer la peau du plus jeune de baisers chauds, qu'il déposa sur les abdominaux du plus jeune, contournant son nombril et descendant toujours plus bas.

Eduardo laissa échapper un petit soupir d'aise, ses mains caressant les cheveux du plus âgé tandis que les mains de celui-ci accompagnaient ses baisers en commençant à doucement passer sous l'élastique de son short.

Rapidement, celui-ci termina au sol pour faire compagnie à leurs autres vêtements sur la moquette de la chambre d'Aurelien, ce dernier continuant à parsemer la peau de son bien aimé de baisers doux.

Pour accompagner le reste des tissus au sol, le short du plus âgé les rejoignit, et les deux français se retrouvèrent ainsi uniquement en boxer, leurs peaux s'effleurant et entrant en contact à plusieurs reprises.

Et pour conclure, ces dernières barrières de vêtements se séparérent de leurs corps, en laissant l'espace à une série de préliminaires du côté de chacun des deux.

Les mains de l'un et de l'autre défilerent rapidement sur leur peau, laissant des traces invisibles mais restant pourtant gravées pour toujours. Des baisers, des caresses, des mots doux s'échappant de leurs lèvres et des soupirs à peine audibles.

Le cœur d'Eduardo cognait contre sa poitrine, semblant vouloir rejoindre celui de son bien aimé penché au dessus de lui, ayant conclu de le préparer comme nécessaire.

Tu me dis quand je peux... - Fit Aurelien, ses lèvres se détachant un instant de celles de son bien aimer pour leur concéder une bouffée d'air leur laissant un peu d'espace entre un baiser et l'autre.

C'est bon. - Lui répondit Eduardo, ses mains s'agrippant aux épaules larges du plus âgé au dessus de lui.

Ce dernier hocha la tete d'un mouvement imperceptible, et commença à doucement le pénétrer tout en scellant une nouvelle fois leurs lèvres pour faire abstraction.

Eduardo accueillit toute la longueur du plus âgé, ses bras enroulés autour du cou de celui-ci pour trouver du soutien, ses doigts s'agrippant aux épaules d'Aurelien comme si sa vie en dépendait.

Après quelques instants, il bougea légèrement les hanches pour faire signe à son bien aimé qu'il pouvait y aller, et celui-ci commença avec un premier coup de reins doux.

Celui-ci fût rapidement suivi par d'autres, adoptant un rythme précis et impeccable, portant Eduardo à gémir le prénom du plus âgé à chaque reprise.

À chaque fois, il était envahi par le même effet. Le plaisir qu'il prenait grâce au plus âgé et la satisfaction en voyant qu'il lui faisait le même effet. Car ils étaient compatibles. Ils l'avaient toujours été et les probabilités que ceci change étaient fortement réduites.

Car ils s'aimaient d'un amour inconditionnel. Et ces sentiments restèrent présents dans la tête d'Eduardo lorsqu'il s'abandonna au plaisir fans les bras de son copain, celui-ci le rejoignant peu après.

Ils restèrent un instant ainsi, avant de laisser leurs corps se séparer, restant pourtant comblés par leur proximité, leurs regards ne s'étant pas séparés depuis.

Un seul sourire suffit pour exprimer leur ressentis concernant ce qu'ils venaient de vivre.

Les deux français passèrent ensuite rapidement à la douche, et se laissèrent retomber sur le lit après un bref changement de draps leur permettant d'agir comme si rien ne venait de se passer.

Mais ce n'était pas le cas. Car ils avaient terminé de vivre dans l'indifférence et dans ce genre de sentiments, depuis leurs premiers pas ensemble. De manière à ce que les premières choses avenues ne se reproduisent plus.

Eduardo laissa sa tête se poser sur la poitrine du plus âgé, les mains de celui-ci venant lui caresser délicatement les cheveux, dans un geste doux et plein d'amour.

La parfaite définition de leur relation. Et cela restait une certitude pour le plus jeune, tandis qu'il commençait à s'endormir dans les bras bienveillants d'Aurelien.

Bonne nuit, mon cœur. - Réussit-il à articuler, le sommeil commençant à prendre le dessus sur lui. - Je t'aime. Beaucoup, beaucoup... plus que tout.

Il répéta ces mots d'une voix pâteuse, ses yeux refusant de rester encore ouverts. Mais il parvint à entendre les mots de son copain avant de ne plus lutter et laisser le sommeil l'emporter.

Moi aussi, mon amour. Plus que tout. - Furent les mots qu'Aurelien prononça d'une voix douce. - Bonne nuit, mon Starboy.

FIN.

Et bien oui. Nous sommes bien à la fin de cette fanfiction.

Que dire ? Trop de choses que je vais me contenter de résumer en quelques mots.

Je vais essayer de ne pas être banale ou trop gnangnan, promis !

Avant tout, merci à vous tous. Vous qui avez pris le temps de lire, voter, commenter et m'écrire pour me faire part de votre amour pour cette histoire.

Cela compte énormément pour moi. Ça m'aide en quelque sorte à avancer car je sais qu'il y a des personnes qui seront toujours là à chacune de mes publications.

Je vous aime fort, vraiment !

Merci de m'avoir accompagnée dans ce voyage duré 4 mois, dans la réalisation d'une fanfiction qui m'est particulièrement à cœur.

J'espère que vous avez apprécié la lecture tout autant que moi j'ai apprécié l'écrire !

Ce ship compte énormément pour moi, et je suis convaincue que ce ne sera pas la dernière que j'écrirai sur eux !

Ainsi dit, je vous embrasse fort et je vous donne rendez-vous à une prochaine fanfic ( ou sur mon Recueuil d'OS ! ).

Bisous <3
Lily

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