Le retour du Sadisme
Je me réveille en douceur. Je vais pouvoir passer la journée avec ma cousine. Je me lève, m'habille et vais à la cafétéria. Après tout, elle doit déjà s'y trouver...
Emilia est bien là, assise à table en train de manger. Anakin est à côté d'elle. Il lui sert un verre de jus d'orange en faisant léviter la carafe, ce qui amuse beaucoup ma cousine. Je m'assois en face d'eux.
"Vous avez bien dormi ? je demande.
-Oui, mais j'ai eu faim, se plaint Emilia.
-Comment est-ce que je pourrais mal dormir en pensant à toi ?" dit Anakin en me souriant.
J'ouvre la bouche pour parler, mais aucun son ne sort. Il se moque de moi ou pas ?
"Euh... il va falloir commencer à réfléchir à l'organisation de ton anniversaire Emilia.
-Oui ! Ça va être trop bien ! s'enthousiasme Emilia.
-D'ailleurs, on peux faire venir tes deux amis... Goll et Mily.
-Ah bon ?
-Ouais. On ne peut pas faire venir la famille, c'est trop dangereux, mais si on fête l'anniversaire sur une planète, c'est possible.
-Ouais, je vais voir Mily et Goll ! dit ma cousine.
-Mais, tu ne les connais même pas..., je dis avec un sourire amusé.
-Pas grave !
-On vous attend dans la salle de contrôle, dit un officier qui vient d'arriver. Tout de suite."
Il s'en va.
"Bon, on revient vite", je dis en me levant.
Moi et Anakin partons donc vers la salle de contrôle, laissant une fois de plus 55-MC s'occuper seul d'Emilia.
"Qu'est-ce qui se passe... je commence.
-Aucune idée. Si ça se trouve, le lieutenant Crull est mort...
-Ahah, rêve pas trop non plus !" je dis en riant.
Anakin m'attrape le bras et me tire en arrière. Il me fait signe de me taire et je vois passer... le lieutenant Crull. Je mets une main devant ma bouche pour étouffer un cri. Quand Crull est parti, je me tourne vers Anakin.
"Faut que t'arrêtes de parler", je lui dis.
Pour toute réponse, il m'attire à lui et m'embrasse doucement.
"Ils ont dit que c'était urgent, je dis en m'écartant un peu.
-En tout cas, s'ils demandent de l'aide pour sauver Crull, faut pas qu'ils comptent sur moi."
Il me relâche et nous entrons dans la salle de contrôle.
"Ah, vous voilà, nous interpelle un officier. Nous avons reçu un message.
-Ah, et de qui ? je demande en suivant l'officier.
-... le Taïlos."
Je m'arrête brusquement et regarde Anakin. Il me fait signe de ne pas paniquer.
Je m'approche donc de la console que nous montre l'officier. Je m'appuie contre une table pour être sûre de ne pas tomber. Je sens que ce ne sont pas des excuses ou quoi que ce soit de gentil. Une bande-son se met en route.
"Ces derniers temps, nous nous sommes causé des problèmes... réciproquement. Vous m'avez empêché d'attaquer Tronio, j'ai empêché les négociations avec Lautrecia... Et aujourd'hui, vous avez capturé deux de mes complices. Félicitations. Mais, voyez-vous, ces deux hommes étaient sacrifiés depuis longtemps. Des bombes sont attachées à leurs poignets. Vous pourriez être tentés de détacher ces bombes et de les jeter dans l'espace. Mais si vous faites cela, les bombes exploseront à 20 mètres des portes de votre vaisseau. En fait, si les boutons détecteurs de pression ne sont plus actionnés. Bien entendu, je possède le pouvoir de désactiver ces bombes. Qu'est-ce que je veux en échange ? Je veux que le Second Empire cesse de me nuire et que votre nouvelle recrue rejoigne mes rangs. Je vous laisse réfléchir."
Je n'en reviens pas. J'ai bien fait de m'asseoir. L'Empire ne va tout de même pas m'obliger à aider le Taïlos ? En fait, ça serait dans son intérêt...
"Je pense qu'on devrait accéder à la requête du Taïlos, dit le lieutenant Crull en me regardant avec mépris.
-Mais vous n'êtes pas sérieux ? dit Anakin.
-Si les bombes explosent, le vaisseau ne sera plus en état de voler, et nous serons tous morts.
-On peut les envoyer dans l'espace sans utiliser les portes, je propose pour sauver ma peau... Ouais, par les compacteurs à ordures.
-Et comment comptez-vous garder les boutons enclenché ?" dit Crull sans perdre son air désagréable.
Je ne réponds pas et l'envoie dans le mur du fond grâce à la Force. Les officiers présents recule d'un pas et me regardent avec... crainte. Bande de mauviettes.
"Ça peut marcher, dit Kylo en réfléchissant. (Je ne l'avais même pas vu...)
-On y va", dit Anakin en partant.
Des stormtroopers portent les deux cibles et nous les suivons vers les compacteurs.
Ils les reposent au sol. Un autre soldat se tient près des commandes des compacteurs. Je commence vraiment à paniquer... Anakin me prend par les épaules.
"Aller, c'est facile. Dans deux minutes c'est fini."
Fini, c'est certain. Mais en bien, ou en mal ?
Je fais un pas vers les deux corps. Je ferme les yeux et maintiens les boutons actionnés tout en déplaçant les bracelets-bombes. Les deux bombes se déplacent vers le compacteur. Ils passent le sas, qui se referme. Les dangereux bracelets sont expulsés dans l'espace et je relâche la pression. Nous retournons à la salle de contrôle et regardons les images vidéos de l'extérieur. Les bombes ont explosées loin du vaisseau. J'ai réussi.
Je quitte la pièce accompagnée par Anakin. Je m'arrête dans une salle de repos et me laisse tomber sur un canapé.
"La vache, la trouille...", je dis.
Anakin s'assoit à côté de moi.
"Je te l'avais dit que tu y arriverais.
-Mais tu m'as dit que ça serait facile, et c'était pas facile...
-Eh ! T'as fini de te plaindre ?"
Il passe un bras autour de ma taille et m'approche de lui.
"Où est-ce qu'on va fêter l'anniversaire d'Emilia ? je demande.
-C'est quoi sa couleur préférée ?
-Le violet, je réponds.
-Alors sur Villacia. Les arbres sont violets là-bas.
-Elle va adorer alors... Mais... Qu'est-ce que me veut le Taïlos ? je dis, soudain perplexe.
-T'en fais pas, on trouvera. Et les Maîtres n'ont pas l'intention de te laisser partir.
-Oui, mais ils n'en n'ont rien à faire de ma famille. Si le Taïlos les...
-Les Maîtres protègent ta famille. S'ils ne le font pas, ils savent que tu partiras."
Je souris.
"Allons retrouver Emilia et 55-MC avant qu'elle ne le fasse court-circuiter, je dis à Anakin.
-C'est vrai qu'elle est intenable... c'est de famille", ajoute le jeune Sith avec un sourire en coin.
Je me tourne vers lui et souris à mon tour.
"Alors c'est un des rares points communs que j'ai avec toi.
-Tu me cherches ?
-Non pas du tout."
Je me lève mais Anakin me tire vers lui pour m'embrasser avant de me lâcher.
Je retourne auprès de ma cousine. 55-MC a l'air en état de fonctionner. Tant mieux. Je joue avec ma cousine jusqu'à ce qu'elle aille se coucher. Ensuite je commence à organiser l'anniversaire avec Anakin.
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