vingt-septième chapitre✅

point de vue de kylian :

quand je rentre, la vue de monica, couchée sur le canapé, les yeux fermés et avec les larmes qui coulent abondamment m'a brisé le cœur. j'accélère mes pas vers elle pour la réveiller. elle sursaute en ouvrant les yeux.

- kylian ! se jette-t-elle dans mes bras.

elle me serre entre ses bras en continuant de pleurer.

- calme-toi, je suis là, la rassurais-je en caressant son dos.

qu'est-ce qu'elle a pu rêvé pour pleurer et trembler ainsi ?

- c'était juste un cauchemar, amour. juste un mauvais rêve.

je m'assieds à côté d'elle puis la demande, curieux :

- tu veux me dire ton mauvais rêve ou tu veux attendre que tu sois un peu plus calme pour me le raconter ?

il y eut un silence pendant quelques secondes, le temps qu'elle soit un peu plus calmée.

- je veux te le dire... maintenant.

- prends ton temps.

- pendant que je m'étais endormie au canapé,... me raconte-t-elle son mauvais rêve.

je l'écoute attentivement jusqu'à la fin. je ferme les yeux quand sa voix se brise au moment du viol. même si c'était un cauchemar, ça me déchire le cœur qu'elle ait rêvé de cela.

- le « julio », c'est l'ex qui te battait pendant deux mois ?

elle hoche la tête. mona m'a déjà parlé de lui. je ne l'ai pas encore rencontré,—et vaut mieux pour sa gueule—mais si je le vois quelque part, je le défonce.

- parlons d'autre chose, s'il te plaît.

j'acquiesce.

- comment c'était en boîte avec les gars ?

- oh, c'était bien, on a vu david guetta et on a passé la soirée avec lui.

surtout que je n'ai pas vraiment profité car certaines filles me draguaient mais je les repoussais en montrant ma bague de petit-ami.

- tu as l'air fatigué.

- toi aussi.

elle se lève puis tous les deux, nous allons dormir. que dormir.

en ce moment, nous sommes dans la cuisine et elle m'apprend à cuisiner des salteñas.  j'en ai déjà mangé de maria-eulalia mais j'en ai jamais fait de moi-même.

- maintenant, il faut la pâte feuilletée. elle va chercher la fameuse pâte au frigo et l'ouvre tandis que je mélange les ingrédients dans la casserole. tu as mis du piment ou tu ne veux pas te brûler la bouche ? se moque-t-elle de moi.

- me brûler la bouche ? arquais-je un sourcil. meuf, j'ai les origines où le piment est devenu une sauce basique !

- je n'savais pas que wilfrid était congolais et fayza tunisienne, semble-t-elle réfléchir en grimaçant, les sourcils et le nez froncés.

comme réponse, je lui fais un regard noir. elle rigole et me tire la joue. entendre son rire réchauffe mon cœur.

- j'déconne frère, me donne-t-elle un coup de poing à l'épaule, relax amigo !

- j'espère, continuais-je à mélanger, et oui, j'ai mis du piment.

j'en ai pas mis beaucoup mdr, je ne veux pas me brûler la bouche ! même si je suis camérounais et algérien, j'assume pas le piment.

elle me montre comment mettre la garniture sur la pâte et la fermer et nous mettons au four déjà réglé. elle pose correctement les salteñas sur les plaques puis je profite de mater ouvertement son joli derrière quand je pense qu'elle a un magnifique corps et que cela m'appartient, elle a bien pris depuis février !

- manque plus qu'à attendre vingts minutes et on pourra déguster ! boit-elle de l'eau après s'être levée.

je la fixe avec le sourire. j'ai beaucoup de chances de l'avoir dans ma vie, en plus c'est une putain de bombe, wow. la grossesse lui réussit vachement. elle fronce les sourcils et s'arrête de boire

- quoi, qu'est-ce qu'il y a ? sourit-elle. j'ai quelque chose sur mon visage ?

- à part les boutons, non t'as rien.

elle me dévisage ensuite elle me tape sur la cuisse. je l'approche de moi pour l'embrasser mais une sonnerie puis une deuxième nous dérange. on grogne avant de récupérer nos téléphones.

papa💡

appel entrant

- allô ? décrochais-je.

- allô kylian, j'te dérange ?

j'allais embrasser ta future belle-fille mais non, tu ne me déranges pas.

- non, ne t'inquiète pas, mentais-je.

- ok. c'était pour reparler du numéro.

- ah oui, passais-je une main sur mon visage.

tellement l'état de moni préoccupait mon esprit, j'ai complètement oublié !

- alors t'as choisi ?

- non pas encore mais je t'appellerai quand ce sera fait.

- d'ac' mais n'oublie pas hein !

- t'inquiète pa'.

depuis quelques jours, nous avions décidé de changer de numéro. normalement, j'ai trois choix possibles mais je n'ai pas encore choisi. j'ai jusqu'à la fin des vacances pour y réfléchir.

- sinon comment va monica ? pas trop fatiguée ?

- le bébé l'épuise de plus en plus mais sinon elle va bien.

- dis-lui de ne pas trop être debout et de se reposer ! crie maman derrière. je rigole.

- d'accord maman.

je parle ensuite de tout et de rien avant de raccrocher. je regarde derrière moi et vois monica crier de joie en regardant son écran. elle a niqué mes tympans.

- naaaan, jure ! ses yeux sont écarquillés, elle a l'air choqué.

- oui !

- AAHHH, FÉLICITATIONS MUJER !!! tape-t-elle des pieds. enfin il a remarqué tes appels de phares punaise ça fait longtemps quoi !

je m'approche d'elle pour voir avec qui elle parle. j'allais m'introduire dans l'écran mais elle pousse.

- va voir si les salteñas sont prêtes, por favor ?

je soupire et pars voir la nourriture bolivienne au four. je regarde, elles ont l'air doré.

- elles doivent être comment ?

- prends un couteau, trempe-le dedans et si c'est craquant et bien doré, c'est que c'est bon !

je l'obéis et les retire sans oublier les gants. je rejoins ensuite ma copine qui pose ses pieds sur mes genoux. je la toise.

- tranquille ? elle me fait un gros sourire, je lui montre mon majeur avant de regarder mon téléphone.

je surfe pendant cinq minutes sur instagram avant d'aller manger la spécialité bolivienne. je suis choqué de moi, c'est trop bon ! je cours vers moni pour qu'elle goûte.

- je suis choquée, c'est trop bon ! gémit-elle.

je suis trop fier de moi, genre ! j'embrasse la joue de ma copine en la remerciant de son aide au cours de la préparation de la bouffe.

- on est là, nous, n'oubliez pas.

je regarde l'écran et salue les trois amies de monica.

- bon bah, les filles, kylian, je secoue ma main, kylian, je te présente sarah, amanda, tu la connais déjà, et camila, montre-t-elle une renoi, une blanche et une bronzée.

- enchantée, disent-elles en même temps.

elle est pas mal la camila mais pas plus que monica. personne ne peut détrôner monica niveau beauté sauf maman.

- tu la supportes depuis septembre dernier ? demande camila.

je croyais que monica leur avait dit.

- nan depuis 2013.

- jure, ça fait cinq piges que tu la supportes ! s'étonne sarah.

- ptdr bonne chance pour la suite, elle est trop chiante ! ricanent les deux autres filles.

- mais la vie de moi, vous êtes des connasses la vérité, pleurniche ma copine.

dommage, c'est la vérité chouchou.

🌟🌟
je vous explique :
normalement, la scène entre monica et julio ne devait pas se passer ainsi mais j'lai changé avant de publier mercredi et pour que je n'ai pas besoin de rechanger la suite et que ça colle avec l'histoire, j'ai changé le début jusqu'à l'horloge

vous avez compris : la partie entre notre monica et julio, son ex, n'était qu'un rêve😏

j'espère que vous avez aimé le chapitre

à demain💜

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réécriture le 29.12.2018

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