vingt-quatrième chapitre✅

point de vue d'anna-monica :

en ce jour du 16 août 2018, kylian et moi avons très bien commencé la journée en faisant une magnifique partie d'uno sous la douche😉.

j'ai opté pour une combinaison beige légère, j'ai lissé mes cheveux et je me maquille. pour l'instant, je reste avec mes vans.

- tes cheveux ont poussé, remarque kylian.

j'ai enlevé mes tresses avant la finale et je trouve aussi que mes cheveux ont bien poussé, j'en suis fière.

- j'ai remarqué.

il pose ses mains sur mes hanches, les glisse jusqu'à mon ventre, embrasse mon cou. je le penche et savoure les baisers. je me retourne, le regarde et l'embrasse. j'aime les moments où nous sommes qu'entre nous deux. nous en avons souvent car nous savons qu'en octobre, nous n'aurons pas souvent ces moments avec l'arrivée de baby girl, mes études et son emploi du temps. nous avions déjà prévu—sauf ma grossesse—que j'aille habiter à paris pour l'université, que notre premier enfant sera à nos vingt-deux et vingt-cinq ans... nous avions déjà planifié notre futur mais dieu en a voulu autrement.

- que ferais-je sans toi ? me fixe-t-il.

très bonne question. que ferais-je sans cet imbécile ressemblant à une tortue ninja ? ma vie n'aurait pas été si mouvementée comme pour ces cinq dernières années, j'aurais certainement continué à faire souffrir les mecs en les abandonnant du jour au lendemain. grâce à kylian, j'ai appris que signifie l'amour avec un grand 'a' et je lui en suis reconnaissante.

- je ne sais pas, le serrais-je dans mes bras, je serais en train de...briser les cœurs des hommes.

je le regarde d'un air triste.

- alors que toi, tu aurais été libre ou avec une fille qui te mérite et qui ne serait pas enceinte.

j'ai été un monstre avec les hommes qui ne demandaient seulement de l'amour. j'ai une haine profonde envers l'ancienne monica.

- ne parlons plus du passé, m'embrasse-t-il avant de m'enlacer, et bébé, dis pas que tu me mérites pas. je baisse la tête. regarde-moi s'il te plaît. je lève mes yeux vers lui. j'ai honte de croiser ses yeux foncés. cesse de penser que tu n'es pas assez pour moi. au contraire : tu es parfaite pour moi.

tu es parfaite pour moi. pour d'autres, ce ne sont que des mots mais pour moi, ces mots ont une grande signification. ça signifie qu'il accepte mon caractère, mon physique, mes qualités et défauts, toutes mes imperfections. je me sens belle à ses yeux.

il me fait de petits bisous sur la bouche avant qu'on parte de la chambre pour le bus. je salue les joueurs et leurs familles. je vais ensuite rejoindre kylian, son père et son petit frère à table. je me mets entre kylian et ousmane.

- vous avez l'air détendu, remarque benjamin.

pendant que j'attachais mes cheveux en une queue de cheval basse, je baisse pour pouffer de rire. normal, on s'est détendu à notre façon.

- ah, lâche kylian, pourtant, on a rien fait. j'entends dans sa voix qu'il veut rire. à part, je lui donne un coup de coude, faire nos affaires.

- même pas un bisou ? doute thomas. on secoue la tête. par contre, le rouge à lèvres que tu as à la bouche dit le contraire.

j'avais oublié ce détail. il prend une serviette sur la table pour essuyer la bouche.

- tía momo, m'appelle mía, pouquoi tu as des maques aquí ? me montre-t-elle le cou.

je fronce les sourcils et touche mon cou. ça fait mal. comment ai-je zappé de les masquer ? mon visage chauffe, les autres sauf les enfants rigolent.

- euh... c'est... c'est un moustique qui m'a piquée, dévisageais-je le soi-disant moustique, et je me suis trop grattée, balbutiais-je.

- un moustique peut vraiment faire un bouton comme ça ? demande la petite anna-rose.

tu en auras quand tu seras grande.

- j'ai jamais vu un gros bouton comme celui-ci, dit ethan en rigolant.

je pince la cuisse de kylian avec mes ongles pour qu'il arrête de se moquer de moi. c'est de sa faute.

- quoi ? me dévisage-t-il.

je me penche vers lui et lui murmure un "eu vou te matar imbecil." (je vais te tuer imbécile) et répondre à anna-rose.

- certains moustiques oui, d'autres non, détachais-je mes cheveux pour couvrir mon cou.

- heeiiin, c'est pour ça un jour, papa et maman avaient les mêmes ! avoue giuliana.

nous regardons hugo et marine qui ont les joues chaudes et rouges tomate.

- terminez de manger et ne dites pas n'importe quoi, dit hugo.

c'est gênant pour eux et je comprends tout à fait.

- le moustique en question ne serait-il pas k... j'écrase le pied d'ousmane qui lâche un cri. AÏE ! mais ça fait mal !

- qu'est-ce qu'il y a ous' ?

- tu te fiches de moi ? tu m'as écrasé l'pied !

- hein ? qu'est-ce que tu racontes encore toi ? regarde comment sont mes pieds déjà avant de m'accuser pour t'avoir accusé le pied, imbécile !

il vérifie, voit mes jambes sur le genou droit de kylian et se met en doute.

- je suis certain que c'est toi monica, arrête de mentir !

- mais je te dis que c'est pas moi mince alors ! tu ne vas pas quand-même t'embrouiller avec une femme enceinte à cause des idioties punaise dembouz !?

- c'est lequel pied qui a été écrasé ? demande olivier.

- celui de droite.

- tu crois vraiment que monica aurait écrasé ce pied alors que tu l'aurais senti avec celui de gauche ? sois logique frère ! dit florian. ça doit être finalement lucas qui l'a écrasé sans faire exprès.

- hein ? mais j'ai rien fait frère !

et ils commencent à s'embrouiller sous mon bonheur. ceux qui ont compris que c'était moi rigolent dans leur coin. il ne saura jamais.

nous sortons de l'avion pour aller dans le car réservé pour les familles des joueurs. je photographie le car où est inscrit "champions du monde" avec les deux étoiles.

champions du monde⭐🇫🇷

je range mon téléphone dans la poche de ma combinaison. après quelques minutes, le chauffeur démarre pour partir à l'élysée. dans l'autoroute, je prends une vidéo du "cortège" avec quelques personnes qui sont autour des deux cars.

impressionante😍

une heure après, nous arrivons à paris. les gars vont aux champs-élysées pour montrer aux français la coupe. avant de descendre, je cache les suçons, change mes vans pour des sandales hautes. en descendant du bus, le père et frère de mon copain m'attendaient. nous avançons sur le tapis rouge et faisons des pauses pour être photographier. nous entrons et attendons les footballeurs.

nous les entendons arriver, chanter la marseillaise, partir de l'autre côté du palais où les fans sont. je remarque que malik bentalha est avec dj snake. je ne l'avais pas vu au camp à istra.

- on ouvre le frigo ! rigolais-je avec lui en le faisant la bise.

- ça va madame mbappé ?

je ne suis pas mais j'espère l'être un jour.

- ça pourrait aller si le bébé ne bougerait pas beaucoup.

il rit et me félicite pour ma grossesse, je le remercie.

•••
réécriture le 29.12.2018

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