vingt-huitième chapitre✅
point de vue d'anna-monica :
je ne regarde pas les commentaires mais je suis stupéfaite sur le nombre de j'aime que la photo a eu. 100 000 j'aime. parfois, ou presque tout le temps, je ne me rends pas compte de la vie que j'ai depuis que les rumeurs ont commencé. je ne parle pas du lycée où tout le monde fera le lèche-cul pour être mon ami.
aujourd'hui est le jour que des cameramans vont venir pour montrer le changement de numéro de kylian. ce dernier s'assied devant une caméra en maillot. je le vois être détendu, souriant, ce qu'il est quotidiennement. il me fixe quelque fois quand il est dehors, je lui montre mon pouce, il sourit et je bois mon caprisun multifruits en le regardant nager dans la piscine. il sort, regarde une caméra derrière lui, sourit et sort. il parle avec les gars et son père qui le conseillent avant de me rejoindre avec une serviette autour de lui. je recule pour qu'il ne me touche pas mais finis par être attrapée.
- oh non kylian ! essayais-je de sortir de ses bras. en plus, c'est froid !
- vengeance.
je rigole, sachant à quoi il fait allusion.
- c'est ça ta vengeance ? pouffais-je.
- et c'est pas fini.
je me réveille à cause des coups de pieds de bébé. je regarde l'heure : 8:01. je grogne. je regarde kylian endormi comme un petit bébé. je soupire. tu as de la chance de ne pas être une fille. je sors du lit sans le déranger et pars me brosser les dents. je m'arrête de laver la bouche en fixant ma trousse de maquillage. une idée de génie me traverse la tête. je chope ma trousse et la dépose sur le lit pour commencer à maquiller mon petit mannequin tout en le filmant étape par étape. oui, je suis la meilleure des girlfriends, vous ne m'apprenez rien de nouveau:).
vingts minutes après, je le prends en photo avant de l'envoyer à melissa sur whatsapp. "n'est-il pas belle ?", lui envoyais-je. melissa et moi sommes maléfiques comme belles-soeurs car nous avons autant d'affiches de la famille mbappé que de selfies de nous-mêmes.
quand je vois qu'il est l'heure, je réveille kylian.
- amor, réveille-toi.
il grogne, s'étire. je me pince les lèvres pour ne pas rigoler quand il va à la salle de bain. je le filme sans mettre le flash.
- mais c'est quoi ça ? remarque-t-il du fond de teint sur sa main avant de me regarder. qu'est-ce que t'as encore foutu ?
il se regarde au miroir. j'ai cru qu'il allait faire une syncope. je zoome sur lui en pouffant de rire.
- la vie de ma mère, je vais, il s'approche de moi dangereusement, je recule rapidement, putain mona t'es chiante dans ta vie, me fixe-t-il du miroir en train de pouffer, donne-moi le démaquillant au lieu de rigoler avec ta tête !
je lui donne le produit, morte de rire.
- arrête, t'étais trop belle ma chérie ! me moquais-je.
il s'approche dangereusement de moi pour me donner un coup de poing à l'épaule, je recule en vain mais il la frôle.
- tu tapes une femme enceinte, maintenant ?
je regarde wilfrid derrière lui et me place à ses côtés.
- t'as vu, il me maltraite ! pleurnichais-je. regarde, baissais-je le col, il m'a tapé ici !
il regarde mon épaule pendant que kylian écarquille ses yeux, choqué. son père touche à peine mon épaule qu'un gémissement de douleur s'échappe de ma bouche. wilfrid dévisage son fils d'un regard noir.
- je l'ai à peine touché papa !
- kylian.
- mais regarde-la, me pointe-t-il, elle fait des grimaces !
je renifle quand son père se retourne pour me regarder. oui, je suis une pure gamine.
- comme par hasard, c'est seulement quand tu te retournes qu'elle fait la sainte-ni-touche !
- hein ? j'hallucine ! continuais-je mon cinéma. tu me fais mal et tu dis que je fais la "sainte-ni-touche" ?
wilfrid me prend dans ses bras pendant qu'il dispute kylian. je lui fais un doigt d'honneur et lui dire la langue discrètement. quand le père part, kylian me fait un regard noir.
- attends seulement quand j'aurais fini, je vais te donner une bonne raison d'avoir mal, part-il.
⌚
- kylian, c'est bon, arrête de bouder. il ne me répond pas. kylianeuh !
- parle à ma main.
j'explose de rire. pendant toute la journée, il ne m'a pas parlé, ce qui m'a fait rire.
- ça me fait pas rire, moi.
- amor, posais-je ma main sur son cou pour lui faire des papouilles mais il la dégage. amorzinho, desculpa mais c'était trop tentant de le refaire et...
je me retrouve à califourchon sur lui en une seconde chrono.
- déjà ce matin avec le maquillage et les coups où tu fais la sainte-ni-touche et quand tu m'as aspergé de farine après que je sois sortie de l'eau, c'est trop.
c'était drôle.
- arrête kyky, entre les trois, j'aurai préféré...
- monica, tu t'enfonces.
je ferme automatiquement la bouche pour ne pas aggraver mon cas. je pose mes mains sur sa nuque.
- d'accord, j'avoue que j'ai un peu abusé aujourd'hui mais j'avais rien à faire aussi !
le bébé me fatiguait et embêter mon copain me manquait beaucoup donc...
- t'aurais pu parler avec ta famille ou tes potes, j'sais pas moi mais pas... ça !
je souffle.
- qu'est-ce que je peux faire pour me faire pardonner ?"
- me faire une pipe, me fixe-t-il normal.
j'arque un sourcil avant d'exploser de rire. il l'a dit comme si c'était une évidence !
- allez dégage frère, j'ai pas ton temps ! non, sérieusement, autre chose que... ça ?
j'ai pas envie de le sucer moi !
il semble réfléchir.
- bah d'abord, se lève-t-il toujours en me portant, on va aller dans la chambre et je vais te faire crier—comme d'habitude—tellement fort que tu n'auras plus de voix jusqu'à la rentrée.
je rigole en plongeant ma tête dans son cou.
- arrête de mytho, je crie pas !
- j'hallucine, toi foutre gueule de moi !
mais je ne crie pas, je simule.
- je te jure que je ne crie pas.
- donc tes « putain kylian ! » et tes « oh oui continue ! », tu vas me dire que tu cries pas ? imite-t-il mes gémissements. je tape son épaule.
- frère, t'es gênant et je ne gémis pas comme ça, n'abuse pas non plus.
il me pose sur le lit et m'embrasse. il se baisse et parle à mon ventre.
- bébé, c'est papa qui parle, je souris, maman et moi allons faire du sport mais je te conseille de boucher tes oreilles, je roule des yeux, et fermer les yeux pour préserver ton innocence, d'accord ? il reçoit un coup de bébé, il fait un bisou et remonte pour m'embrasser et retirer son haut. ses abdos, mamma mia...
- prête à passer une nuit torride ?
j'hoche la tête et il capture mes lèvres pour un baiser endiablé et langoureux. je vais passer un bon moment, je crois.
•••
réécriture le 29.12.2018
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