trente-quatrième chapitre✅

08/10/2018❤👶🏽


point de vue d'anna-monica :

quelques jours après, nous voilà rentrées à la maison, heureusement qu'il y avait pas de paparazzis.  je suis restée un peu plus à l'hôpital car iris avait quelques problèmes à respirer mais maintenant, grâce à dieu, elle va bien. après que fayza nous ai déposées, elle est directement partie pour son travail.

je profite que mon bébé soit endormi pour parler avec kylian. parfois, j'ai l'impression d'être trop collante quand il n'est pas là. il m'a prévenu qu'il a annoncé les parrains de la petite.

depuis la cuisine, je regarde ma famille d'abord, vérifie ma fille, mais je suis aussi au téléphone avec marta, ma cousine qui est en grandes vacances en ce moment chez mes parents.

je prends un screen de l'écran pour l'afficher dans mes stories snap...

@martahernandez

...et insta.

con el segundo amor de mi vida @marta.hernandez 😍❤

- ...pourquoi tu m'as identifi—j'ai juré, c'est certifié : t'es une pute, pleurniche-t-elle.

- rrroooh, cesse tes couinements.

elle me remerciera plus tard quand ses abonnés monteront de trois cent vingts à sept cents.

- alors prima, comment se passe les premiers jours en tant que maman d'une petite fille ?

je souris à sa question. ça fait bizarre d'entendre que je suis désormais maman... c'est tout nouveau pour moi... je ne m'y ferais pas maintenant.

- ay marta, soupirais-je en posant mes mains sur le comptoir, pour l'instant, elle ne nous dérange pas—en même temps, je suis sortie aujourd'hui—, mais j'espère qu'elle ne dérangera pas les autres surtout kyky.

kylian a besoin d'être en forme pour les entraînements et matches donc si besoin, je ferais le nécessaire pour que ma fille ne le dérange pas et kylian ne soit assommé ou fatigué avant des événements.

- surtout avec son emploi du temps, né ?

j'hoche la tête. c'est pour ça que nous voulions avoir notre premier enfant à vingt-deux et vingt-cinq ans car nous nous serions plus habitués à la vie que nous menons alors que là, sa carrière ne fait que commencer et il est jeune et il y a encore de l'immaturité en lui.

- ouais. tu es où là ?

j'en suis sûre qu'elle est dans ma chambre, elle la squatte tout le temps avec ou sans ma présence.

- dans ta chambre, qu'est-ce que j'avais dit ?, à regarder les affaires de la peti—tiens, en parlant de la petite, tu nous as pas dit comment elle s'appelle !
ah oui.

- rassemble tout le monde au salon, je vais vous le dire en même temps.

- okay... GENTE, MONICA VEUT NOUS PARLER !

je pose mon téléphone sur le comptoir pendant que je l'appelle en facetime. elle me prévient qu'elle a connecté son phone à la télé. j'attends que le biberon soit stérilisé.

- coucou prima !

- ¡hola sobrina! me sourit ma tante erina, la mère de marta.

je ne fais pas attention au regard noir de son mari qu'il m'envoie en ce moment.

- coucou mis amores ! saluais-je mes petits cousins. coucou tía !

ça fait longtemps que je ne les ai pas vus, la dernière rencontre était le jour de mon anniversaire. mon oncle izarías, le grand frère de ma mère et le père de marta, jorge et hector, et moi sommes en froid depuis qu'il a su pour ma sombre période et ça s'est empiré à la découverte de ma perte de virginité et ma grossesse. alors là, je ne vous dis pas comment il s'est salement défoulé sur moi !

« tu es déjà une pute à sortir avec des voyous et tu oses tomber en cloque ?? », comme si c'était QUE de ma faute, « alors là, tu as atteint le summum de la puterie, ma fille ! ».

il m'humiliait en public en le criant haut et fort pour qu'on l'entende bien.

« désolé, aucun de mes neveux vendent leur corps comme toi. navré de te le préciser ».

et quand il a su que je me « tapais » kylian, je ne vous dis pas que je n'étais que son punching-ball !

« alors là, bravo ma chère ! tu es déjà une grosse putain mais jusqu'à te taper un footeux ?!...»

« fais attention mon grand parce que ta soi-disant copine n'est pas ce que tu crois... » avait-il dit à kylian le jour de la rencontre de ma famille qui a valu une dispute de sa faute. ne vous inquiétez pas, je l'ai remercié d'avoir foutu le bordel dans mon couple.

vous savez ? ça ne m'atteint pas.

non. ça ne m'atteint pas et ça ne m'atteindra jamais, croyez-moi. c'est juste que ça me touche que cette querelle qui ne devrait pas avoir lieu dure depuis huit ans.

- qu'est-ce qu'il y a ? demande mon grand cousin.

- alors ma fille, que vas-tu nous dire cette fois-ci ? tu as fait les trottoirs ?

qu'est-ce que je disais ?

- izarías..., prévient ma tante d'une voix autoritaire.

- euh, monsieur j'aime-rabaisser-les-gens-alors-que-je-suis-pire, si tu n'es pas content, ce qui est réciproque, tu peux t'en aller, je n'ai pas besoin de tes humiliations.

ma fille ne rencontrera pas cet homme. mes enfants ne rencontreront pas cet inconnu qui était comme mon deuxième père, à l'époque. j'ai honte de savoir que c'est mon parrain.

- qu'est-ce qui est humiliant ? de te faire rappeler de quelle classe tu es ?

et ça recommence. je roule des yeux.

- je ne vais pas répondre à tes stupidités parce que tout simplement, ça sert à rien, haussais-je les épaules, et je ne vais pas être comme toi, adulte d'une quarantaine d'année qui joue encore aux gamineries à son grand âge.

- dises eso porque es la verdad (tu dis ça parce que c'est la vérité), me sourit-t-il hypocritement.

no, porque siempre me han enseñado que no hablamos con los gilipollas de tu tipo (non, parce qu'on m'a toujours enseigné qu'on ne parle pas aux connards de ton genre), haussais-je les épaules avec un énorme sourire hypocrite.

- monica.

je regarde derrière moi en entendant la porte d'entrée s'ouvrir et fermer. ça ne pourrait pas être les parents parce qu'ils sont au travail et ni kylian car le match contre l'uruguay s'est terminé il y a quinze minutes.

- wilfrid ?

- non, c'est kylian.

je fronce les sourcils en le voyant s'approcher de moi pour baiser mes lèvres. je lui demanderai plus tard pour son épaule.

- tu fais quoi ? 

- je parle avec ma famille.

il regarde derrière moi. 

- oh, bonsoir ! salue-t-il ma famille.

je regarde l'écran de mon téléphone.

- on a vu pour ton épaule. ça va ? demande jorge, mon grand cousin.

- ouais, je verrais le médecin demain, lui répond mon petit-ami. je sais qu'il est dégoûté. je vais voir la petite, me prévient-t-il avant de partir.

de la manière comment son dos est courbé, il va me réclamer un massage avant de dormir. il revient avec la petite et la montre à ma famille.

- awwwwn, elle est chou ! comment elle s'appelle ?

- iris, annonce-t-il.

quand je pense que ce petit bébé est le fruit de notre amour. je suis très heureuse d'avoir iris dans ma vie même si c'est trop tôt. je pense à lucas et amelia qui traversent la même épreuve que kylian et moi mais eux, ils ont 22 ans.

🌟🌟
chapitre en deuspi dont je suis pas très fière

•••
réécriture le 29.12.2018

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top