trente-neuvième chapitre✅
point de vue d'anna-monica :
- vas moins vite, j'ai les talons !
je ne sais pas ce que je fous en tenue de fête—alors qu'il n'y a pas d'évènements si importants si ma mémoire est bonne—, j'ai les yeux bandés et pour clôturer, je ne sais pas où nous allons !
- déjà, j'ai dix-huit ans aujourd'hui et tu ne me l'as pas souhaité donc je ne sais pas pourquoi je te suis, ralais-je.
- roh ferme ta gueule et avance.
je grogne fortement pour bien le faire chier (oui je fais un caprice et alors ?!). aujourd'hui, nous sommes le 20 mars soit mon anniversaire, ce que signifie que j'ai enfin la majorité en france mais personne ne me l'a souhaité. triste vie.
- attention, il y a une marche, amour, me prévient-il.
je monte sur la marche en remontant un peu ma robe pour ne pas l'écraser. j'entends une porte s'ouvrir, je prends peur.
- mais... où diable nous amènes-tu, kylian ?
- attends, amour, viens-là... voilà, c'est bon tu peux retirer le bandeau.
- alors là, commençais-je à l'enlever sous mon plus grand bonheur, tu n'as pas besoin de me le dire deux fois !
je papillonne mes yeux et sursaute quand plusieurs chantent.
- 🎶JOYEUX ANNIVERSAIRE, JOYEUX ANNIVERSAIRE, JOYEUX ANNIVERSAIRE MONICA, JOYEUX ANNIVERSAIRE !🎶
bouche bée serait le mot qui définirait mon visage. je ne m'attendais à tout sauf à ça ! tous nos proches sont là pour mon anniversaire, ils ne l'ont pas oublié !
- joyeux dix-huitième anniversaire mon amour, sourit l'homme de ma vie.
il avait tout prévu ce petit bâtard.
- mais la vie de moi, tu es un connard, le serrais-je dans mes bras.
il embrasse mes cheveux avant que je salue tout le monde. tout le monde me souhaite un bon anniversaire, pour mon grand bonheur. j'allais rejoindre kylian qui portait notre fille de cinq mois, mais la voix de presnel se fait entendre dans la salle.
- monica, fais un discours !
oh non, le moment que je redoutais le plus.
- un discours ! un discours !
puis tous imitent presnel et christopher.
- presnel ! boudais-je.
- joyeux anniversaire ma belle !
- gnagnagna, murmurais-je.
il me donne un micro, je me racle a gorge avant de commencer.
- vous me connaissez, je ne suis pas douée pour les discours mais commençons. j'entends quelques petits rires. euh... marta, ¿puedes traducir el portugués en español? (= tu peux traduire le portugais en espagnol ?)
- y el francés por los otros (= et le français pour les autres), dit maman.
- je peux essayer, se désigne kylian en s'avançant à mes côtés.
ils firent des bruits chelou et ils sifflèrent ce qui fait sourire le père de mon enfant. comme je parlerai en portugais, marta le traduira en espagnol pour les hispaniques qui kylian le traduira pour les francophones. bonne chance pour comprendre ce qu'elle dit car elle parle vite comme moi.
- je voudrais vous remercier d'avoir fait le déplacement jusqu'ici, ça fait grave plaisir. je voudrais aussi remercier plus précisément celui qui s'est donné du mal pour préparer cette soirée, celui qui me supporte depuis plus de cinq ans...
- je le plains.
- va te faire voir, m'adressais-je à neymar avec mon majeur levé vers lui, provoquant le rire tout le monde. comme je disais, mille mercis pour l'amour de ma vie qui me supporte depuis plus de cinq années, je t'aime tellement d'une manière inimaginable. sans toi, je ne serais rien donc merci de t'être introduit dans ma vie.
à la fin des traducteurs, ils applaudissent tandis que je fais un gros câlin à l'amour de ma vie.
- un bisou ! un bisou ! un bisou !
comme nous avons pris l'habitude de ne pas s'embrasser devant des gens, ses lèvres se posent sur mon front, comme d'habitude. mais là, ses lèvres se posèrent sur le coin des miennes.
- vous vous foutez de nous ? râle alphonse.
- pourquoi vous faites genre les timides alors qu'on sait parfaitement comment iris est là ?
- você é muito embaraçosa (= tu es très gênante) carol.
- qu'est-ce que tu attends ? le déluge ?
- on ne va pas se montrer non plus, dit kylian.
- on verra à votre mariage de toute façon.
il roule des yeux en s'approchant de moi et scelle nos lèvres sous les applaudissements.
⌚
- monica, m'appelle le dj qui n'est qu'autre qu'un ami de la famille, elias, joyeux anniversaire encore une fois ! je lève mon pouce et lui envoie un bisou volant. on a une autre surprise pour toi !
une ancienne musique brésilienne retentit dans la salle pendant que la plupart dansait sur des musiques. je reconnais les premières notes. papa se lève et viens en ma direction.
- kylian, je te l'emprunte.
je me lève et le suis pour danser au milieu de la piste. pendant un moment, nous ne disons rien mais nous chantonnons à partir du refrain.
cette chanson date de 1992 mais je la connais par cœur. elle signifie beaucoup de choses pour moi.
- tu te souviens que je te chantais cette musique quand tu n'arrivais pas à dormir ?
je lâche un petit rire.
- je m'en rappelle comme si c'était hier.
cette musique était comme une berceuse. je la chante des fois pour endormir iris lors de ses nuits blanches.
- tu venais dans ma chambre avec ton doudou si tu pouvais dormir avec ta mère et moi et nous te la chantions.
je ferme les yeux pour revivre ce souvenir qui me fera pleurer.
- maintenant, tu es maman d'une magnifique fille, tu es épanouie avec l'amour de ta vie qui est ton premier amour..., il souffle, tu as grandi beaucoup trop vite, monica.
je suis sa seule fille donc il y a eu une période où j'ai été plus chouchoutée que mes quatre frères—j'en profitais, bien sûr ! savoir que sa seule fille est devenue maman trop tôt et qu'elle est devenue une jeune femme est bizarre. c'est pareil pour papa, et ce sera pareil pour moi quand iris grandira.
à la fin de la musique, les premières notes de reine retentir. je lâche mon père et des sifflements se font entendre.
- ALLEZ KYKY ! ça, c'étaient paul, benjamin et antoine.
je regarde derrière moi et souris tendrement en m'approchant de lui. pensant avoir une voix de velours, monsieur chante le début.
- mes tympans vont exploser, lâchais-je.
il me fixe, blasé de moi : « mais qu'est-ce que je fous avec toi ? », pleurniche-t-il.
- tu ne peux plus te passer de moi, faisais-je voler mes cheveux derrière mon épaule.
- c'est que je t'ai grave mytho alors.
comme réponse, je le mitraille du regard. je l'emmerde !
- j'rigolais bébé, tu le sais hm ? m'embrasse-t-il la joue délicatement.
je cale ma tête dans son cou pendant le reste de la chanson. à la fin, nous sommes applaudis par les invités.
- monica, attends, me tire kylian par le bras.
il prend mes deux mains, respire un bon coup avant de commencer son monologue quand le silence vient. je ne sais pas pourquoi j'appréhende.
- ça fait plus de cinq ans qu'on se connaît, cinq ans que nous sommes aussi fou amoureux. malgré toutes les dures épreuves, les disputes que notre couple a dû surmonter, tu as tenu le coup jusqu'au bout et je ne cesserai jamais de te remercier d'être à mes côtés depuis ces années.
je fais un bisou sur sa paume. il va me faire pleurer.
- il y a cinq mois, tu as donné l'un des meilleurs et plus beaux cadeaux qu'une femme peut offrir à son homme : un enfant. nous savons aussi bien qu'iris est le fruit de notre amour mais elle signifie aussi l'amour éternel que nous portons pour chacun.
depuis que cette petite est rentrée dans nos vies, elle les a chamboulées--bien sûr--mais elle a apporté encore plus de bonheur dans nos familles. je trouve aussi qu'un enfant est le lien précieux d'un couple fort et uni comme le nôtre.
- aujourd'hui, expire-t-il comme s'il était nerveux, c'est ton anniversaire et même si nous avons encore le temps, j'ai fait un choix et je veux passer l'éternité à tes côtés car sans toi, je serais perdu.
je ne comprends pas vraiment pourquoi il me déclare tout ça.
il dépose un genou par terre et nous comprenons la raison de son long discours. des sifflements se font entendre tandis que mes mains sont sur ma bouche. oh mon dieu, je n'y crois pas !
- anna-monica angélique de souza hernandez, c'est long je sais, veux-tu aussi passer l'éternité à mes côtés en devenant ma femme ? ouvre-t-il une petite boîte de velours contenant une magnifique bague.
n'arrivant pas à prononcer un mot tellement l'émotion est présente, j'hoche la tête. il se lève avec un grand sourire, retire la bague de la boîte pour la glisser dans mon annulaire gauche. je l'embrasse avec tout l'amour que je porte pour lui.
- je t'aime, je t'aime, je t'aime, répétais-je en ayant mes lèvres contre les siennes.
cet anniversaire ne pouvait pas être mieux que maintenant : je suis fiancée avec le père de ma fille qui est l'homme de ma vie. je l'aime !
🌟🌟
comme c'est l'anniversaire de donatello, je poste le chapitre aujourd'hui😁
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réécriture le 29.12.2018
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