T2, quarante-septième chapitre
point de vue de monica
Depuis trois jours, j'évite Kylian pour qu'il comprenne que les paroles sont des choses mais montrer en est une autre et j'ai besoin de voir qu'il s'en veut vraiment. Parler n'est pas assez. Je profite qu'il soit à chez ses parents pour parler avec Amanda.
- Meuf, t'as déconné, secoue-t-elle la tête de gauche à droite. J'aime beaucoup Kylian mais il t'insulte de pute pour qu'après, vous baisez dans la douche ?
- Je sais. J'me sens honteuse.
- C'est en couchant qu'il pense que tu l'as pardonné parce qu'à chaque engueulade, il sait que tu le pardonneras rapidement, sachant que c'est ton premier amour.
Je me sens grave bête pour toutes les fois où je ne l'ai pas fait ramer quand il me rabaissait.
- Du coup, souffle-t-elle, tu l'as pardonné–comme d'hab ?
- Non, je le fais ramer.
- Aah, enfin tu t'es réveillée ! s'exclame-t-elle. Tu le pardonneras quand ?
- Quand il me le montrera.
Il me complimente, m'embrasse jusqu'à me laisser un suçon au cou, me masse merveilleusement bien les pieds et le dos mais je veux plus que tout ça. Non, ce n'est pas assez.
- Sage décision, accepte-t-elle.
- Assez parlé de moi, parlons de toi et Vicky, change-je de sujet. Comment passent les préparations ?
Elle sourit niaisement. Elle s'est réconciliée avec Victoria il y a deux ans. Maintenant, elles sont fiancées
- On a trouvé une réception et une plage pour la cérémonie, on a envoyé les invitations aujourd'hui pour... il ne manque plus que les tenues et les bouquets, récapitule-t-elle avant de douter. Mais comme t'es enceinte, comment on va faire pour la robe ?
- No te preocupes por esto (= ne t'inquiète pas pour ça), ton mariage ne sera que le mois prochain, je n'aurai pas un gros ventre, blaguais-je. Sinon, j'ai hâte ! m'excitais-je.
Dans, Amy et Vicky se marieront. Le mariage civil est déjà passé et il s'est très bien passé. La porte d'entrée s'ouvre et ferme. J'arrête de parler, ma tête est tournée vers l'entrée et c'est Kylian qui apparaît avec Iris.
- Maman ! saute cette dernière dans mes bras. Je l'enlace.
- Ça va ma chérie ?
- Oui et toi maman ?
- J'vais bien.
En analysant ma fille, la première remarque qui monte à la tête est : « Son père, c'est Kylian » si on la fixe bien. Son sourire, ses manies, sa manière de parler... 75% vient de Kylian. Et il doute encore...
- Bonjour amor.
En parlant du loup.
Je lève mon regard vers le père de ma fille, me lève et bloque devant lui. Je ne sais pas quoi faire. Paniquée, je lui fais la bise.
- On sort cet aprèm ? propose-t-il.
- Euh..., je me gratte la tête, ça va... pas être possible. Carolina et moi, on avait prévu de sortir.
Il acquiesce mais je sais qu'il est déçu.
- María vient avec madrinha (= marraine) ? Je dis oui. Je peux venir avec toi ? Dis oui, s'il te plaît, dis-moi oui ! me supplie ma fille.
- Allez, pose tes affaires et on y va, acceptais-je.
- Ouaiis ! Merci maman, t'es trop gentille ! On me le dit souvent.
Je mets mes chaussures, Iris laisse ses affaires pour rester en gilet puis à 17 heures, nous partons rejoindre les filles Corrêa au McDo en terminant ma conversation avec mon amie.
⌚
À peine de retour à la maison, j'arrête tout mouvement en voyant des pétales de roses posées au sol. Qu'est-ce qui se passe ? J'ai loupé un événement ?
- Kylian ? Je pars à l'étage pour poser Iris endormie dans son lit.
- Ethan ? Mais qu'est-ce que...
- Laisse Iris dans son lit, va te retrouver avec Kyky. Moi, je reste surveiller ma nièce.
N'ayant plus rien à dire, je le remercie.
- Habille-toi bien aussi. Allez, dégage ! me pousse-t-il jusqu'à la sortie sous mes rires.
En allant dans ma chambre, je me demande ce que je vais mettre.
Au rez-de-chaussée, je suis doucement le chemin puis je tombe sur mon conjoint, élégant. J'ai raté notre anniversaire ou bien ?
- Bonsoir, mon sucre d'orge, kjelsvejslz.
Il s'approche de moi, pose sa main sur mon bassin et m'embrasse chastement le coin de mes lèvres. Ses lèvres ont le goût de la cerise, mon péché mignon, et il a mis le parfum que je kiffe.
- Euh... Bonsoir... Kylian ? J'ai paniqué, désolée.
Il prend ma main, tire la chaise pour que je m'assieds.
- J'ai raté un événement ou...
- Non, répète-t-il trois fois, ne t'inquiète pas.
- C'est pour quoi alors ?
Il ne me dit rien mais un rictus apparaît.
- Pour quelque chose.
Je pense que j'ai ma petite idée mais je ne dirais rien. Notre repas se fait dans la joie et la bonne humeur, je suis contente.
- Qu'est-che qu'il yi a, ch'ai un bouton ? Je lui demande en ayant la bouche pleine.
Depuis tout à l'heure, il me fixe avec le sourire aux lèvres.
- On parle pas la bouche pleine, rit-il.
Je roule des yeux puis il continue à me fixer amoureusement, comme si j'étais le trophée le plus convoité et c'est ce genre de regard qui m'a fait tomber amoureuse de cette homme. Gênée, je baisse les yeux vers mon assiette en souriant.
- Il parlait de toi.
Je stoppe tout mouvement, mon sourit disparaît. Il parle de quoi ?
- Il disait des choses inappropriées sur toi et j'ai pas aimé donc je l'ai poussé.
La raison de son carton rouge de dimanche.
- Ky'...
- « Merci de m'avoir défendue mais tu n'étais pas obligé de le calculer. Tu pouvais l'ignorer. », je connais déjà la chansonnette, me coupe-t-il. C'est pour ça que je ne voulais pas te le dire.
Je soupire, n'ayant rien à dire.
- Tu n'avais pas à le pousser... Mais merci pour m'avoir défendue.
Il me sourit en montrant ses fossettes. Il est tant de clarifier ma petite idée.
- C'était pour ça le, je montre la décoration romantique.
- Pas que. Je fronce les sourcils, ne comprenant pas. Il se lève pour s'agenouiller devant moi et il prend ma main. C'était aussi pour me pardonner de t'avoir mal parlé quand j'étais énervé. Tu ne m'avais rien fait et j'me suis défoulé sur toi alors que tu ne méritais pas ça.
Je vois dans son regard, j'entends dans sa voix qu'il en est désolé.
- Ça fait neuf ans que tu supportes mes colères et c'est que maintenant que je réalise toutes les fois où je t'ai mal parlée mais tu tiens bon, tu persévères en tenant le coup et tu restes à mes côtés et je t'en remercie pour cela puisque toutes les femmes ne sont pas comme toi : je prends conscience que j'ai épousé la femme parfaite pour moi.
Je lui souris en faisant un flip hair. Il roule des yeux en riant.
- Quand tu m'as dit que si je continuais à te manquer de respect, tu partirais avec la p'tite, sa voix se brise petit à petit, j'ai pris peur, j'avoue.
- Je n'y pensais pas, j'admets. C'était juste pour te mettre la pression, pour que tu te rendes compte de ce que tu m'incites à te menacer pour que tu arrêtes de me traiter comme un chien... Je ne sais pas si tu t'entends parler quand tu es énervé.
- Les mots dépassent ma pensée et j'en suis désolé.
Je sèche ses larmes tombées de ses yeux foncés, il sèche les miennes. Je suis satisfaite qu'il apprenne de ses erreurs.
- Mais je te pardonne pas pour autant. Pour l'instant.
- Je m'en doute.
Il me fait un bisou sur le front. J'ai l'impression d'avoir les épaules libres. Enfin.
⭐⭐
aahh, le couple est réconcilié, on est content :)
je profite d'être sur Wattpad pour update un chapitre.
bon, je vous laisse, je vais aller manger
tchüss!
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