T2, cinquante-huitième chapitre

je vous demande pas la Lune mais commentez pour que je sache si vous avez apprécié voire aimé le chapitre
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⭐⭐

point de vue de Kylian


- Où est Maman ? Au travail ? je fais non de la tête. Où ?

- Elle est sortie avec Marraine.

Les bébés la fatiguent plus qu'autre chose. Elle n'a pas réussi à dormir car les jumeaux bougeaient tout le temps donc elle a fini par s'endormir à 5 heures du matin mais elle a dû se réveiller à midi car elle avait promis Carol de faire une vidéo avec elle pour la chaîne YouTube de la chanteuse.

La sonnerie du portail résonne dans la maison quand j'aide Iris à s'habiller. Je vais voir qui est-ce. Mes yeux s'écarquillent, je me fige. Qu'est-ce qu'elle fout ici ?

- Allô ? décrochais-je avec un air sûr.

- Kylian ?

Je ne sais pas quoi faire.

- Qu'est-ce que tu nous veux ? lui demandais-je, sèchement.

- Je veux juste te parler, seulement parler.

Après des secondes à cogiter, j'accepte de la laisser entrer, j'ouvre le portail. Ai-je fait le bon choix ?

J'entends une porte de voiture se claquer, mon cœur coge dans ma poitrine, la peur m'enveloppe. Je mets un t-shirt et des chaussettes parce que je commence à avoir froid torse nu et pieds nus.

- Entre, ouvrais-je la porte pour la laisser passer.

Je ferme la porte derrière elle, elle me suit jusqu'au salon, on s'assied. Je fixe mes pouces tourner. Je me sens inconfortable et gêné.

- Si je suis venue te voir, c'est parce que je n'ai pas pu m'expliquer au mariage des filles.

Ouais, elle était au mariage de Victoria et Amanda. On s'est demandé ce qu'elle foutait là et on a su que c'était Victoria qui l'avait invitée.

Si elle savait que je m'en contrefous. Tout ce que je souhaite, c'est qu'elle parte. Je ne veux plus la revoir.

- Fais vite.

- Je, elle respire un bon coup, je suis là pour te dire que je suis désolée.

Je fronce les sourcils, ne comprenant pas.

- Tu es désolée de quoi ? D'avoir failli n—détruit mon couple ?

C'est à son tour de froncer les sourcils.

- Euh, je ne suis pas la seule coupable, hein. À ce que je sache, c'est bien toi qui m'a embrassée en premier.

À ce que je remarque, elle oublie des parties. Elle a l'Alzheimer ou quoi ?

- À ce que je sache, j'étais en colère contre Monica et tu m'as chauffé pour « me calmer », en y repensant, ça me dégoûte. C'est bien beau de mettre la faute sur moi, j'avoue j'ai merdé mais tu as profité que je sois énervé contre elle et que je me venge pour coucher avec moi. Ne me dis pas que c'est faux parce que c'est vrai.

Son silence me montre que j'ai raison.

- À cause de ça, j'ai failli la perdre, et je ne l'aurais jamais accepté. Au grand jamais.

- Toi, tu as failli par trahison. Moi, je l'ai perdue pour toujours !

- Par jalousie.

Quand elle l'avait avoué, j'ai su qu'elle s'était servie de moi pour casser mon couple et qu'elle tente avec moi mais elle n'aurait jamais réussi puisque j'aime Monica plus que tout. J'aurais tout fait pour la reconquérir. J'ai déjà galéré pendant 6 mois.

Camila baisse la tête, honteuse.

- En parlant de jalousie, pourquoi étais-tu si jalouse d'une personne qui te portait dans son cœur, qui te considérait comme une sœur ?

Elle tourne les pouces.

- Je ne sais réellement pas, bafouille-t-elle. Ça n'allait plus avec Maxime et je la voyais heureuse, je la voyais épanouie. Bien sûr, on ne le savait pas qu'elle sortait avec toi mais je maudissais déjà qui lui donnait ce que je recherchais de Max. Je la jalousais parce que je voulais que je sois autant heureuse qu'elle. Je voulais que Maxime soit comme toi au lieu qu'il me détruise le cœur comme il l'avait fait.

À cause de ce « Maxime », elle a fait ça. Je ne l'aime déjà pas alors que je ne le connais pas.

Des pas venant des escaliers nous coupent dans notre conversation. Iris.

- Papa, tu peux m'aider à fermer ma robe ? apparaît-elle devant la porte du séjour.

- Oui, j'arrive.

Elle se met dos à moi pour fermer la fermeture.

- Merci, papa ! sourit-elle avant de me faire un bisou sur ma joue. Elle regarde derrière moi et son sourire s'effondre et elle s'approche de Camila. Bonjour madame.

Camila s'agenouille à la taille de la fille, « Bonjour toi, comment tu vas ? »

Ma fille hoche la tête, « Bien et toi ? », Camilla hoche la tête.

- Comment tu t'appelles ? lui demande la benjamine.

- Camila, et toi ?

- Iris.

L'ancienne amie de ma femme écarquille les yeux. Son regard alterne entre Iris et moi. Elle a les yeux qui brillent.

- Mon Dieu, comment elle a grandi, je ne l'ai même pas reconnue ! je remarque qu'Iris est perplexe. Qu'est-ce qu'elle est belle, murmure-t-elle. J'oublie que ça fait 3-4 ans qu'elle ne l'a plus revue. Enchantée de te renconter Iris. Tu peux me donner un bisou ?

Iris claque ses lèvres sur la joue de Camila. Même si j'aurais voulu qu'Iris la rejette, je suis contente qu'elle soit polie. Je me dis que ma femme et l'avons bien éduquée.

- Tu ressembles énormément à ton papa, lui caresse-t-elle le visage, mais tu as les yeux de ta maman.

Il y a des jours où elle ressemble à Monica surtout quand elle sourit, rigole, et cetera. Sinon, Iris a la même tête au moi, quand j'étais petit. C'est comme si Dieu l'avait copié-collé.

- Merci, elle rit, on me le dit souvent.

J'ai hâte de voir la tête de mes deux enfants.

- Iris, tu peux aller dans ta chambre ? Il faut que je parle avec Camila.

- D'accord, elle regarde la Cubaine, au revoir Camila.

- Au revoir, ma belle.

Ma fille monte à l'étage et je remarque qu'en regardant Camila, elle a un rictus.

- Quand j'ai vu Iris, j'ai pensé que je n'aurais jamais dû faire ce que je vous ai fait. Ta fille n'aurait pas été heureuse dans une famille déchirée par ma faute, et... je ne veux pas ça pour Olivia.

- Olivia ?

- C'est ma fille d'un an et demi.

Je suis surpris.

- Félicitations, je suis content pour elle qu'elle ait réussi à construire sa famille. Je suis aussi content qu'elle comprenne notre ressentis à Monica et moi si elle aurait réussi à nous déchirer.

- Je crois que je vais y aller, elle se lève, merci de m'avoir écouté.

Je lui laisse un petit sourire ensuite je ferme la porte derrière elle. Je ressens une présence derrière moi. Iris.

- Vous parliez de quoi ?

Elle me suit jusqu'à la cuisine. Elle s'assied sur l'un des tabourets.

- On parlait de choses de grands que, j'espère, tu ne connaîtras pas quand tu grandiras.

Je sais que ma petite fille a un cœur fragile, même si elle joue les gros durs.

- Et c'était quoi ?

- Tu le sauras quand tu auras l'âge pour comprendre, c'est-à-dire quand elle entrera au collège, pour l'instant, tu es trop petite pour assimiler.

- Ça veut dire quoi, « assimiler » ?

J'aime lui faire apprendre des nouveaux mots.

- Ça veut dire, « comprendre », elle acquiesce. Tout ce que tu peux savoir, c'est que j'ai fait un gros, le bon adjectif serait « colossal » parce que la tromperie est la pire des blessures, bobo à Maman avec Camila, je l'ai demandé pardon et elle m'a pardonné.

- Et Camila ? Pourquoi Maman n'a pas pardonné elle ? Si elle t'a dit pardon, c'est qu'elle peut dire pardon aussi à Camila.

Comme elle est curieuse de nature, elle réfléchit beaucoup et quand elle réfléchit beaucoup, elle pose des questions que personne aurait pensé. Je peux dire que ma fille est perspicace.

- Parce que Maman est comme ça, on n'y peut rien.

- Ça fait beaucoup réfléchir, se gratte-t-elle la tête.

- Tu comprendras mieux tout ça quand je te le dirai en détail, quand tu seras un peu plus grande.

Quelle curieuse, Iris.

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