quinzième chapitre✅

dédicace à mon corazoncito Shy-em
bonne lecture !
🌟🌟

point de vue d'anna-monica :

j'entre dans le hall de l'hôtel des bleus accompagnée d'erika, sa fille mía qui ne veut plus quitter mes bras, et sa belle-famille. je discute avec la petite qui est contente de venir.

- tia moni, m'appelle-t-elle, je verrai bébé de toi quand ?

pendant le trajet, je lui ai répétée qu'il sera là en octobre.

- dans quatre, je montre le nombre quatre avec mes doigts, mois, en octobre ma belle.

la seule chose que je veux est qu'il pointe le bout de son nez car j'en ai assez d'avoir mal aux pieds et ne pas pouvoir dormir sur le ventre.

- mais je veux m'amuser avec bébé, moi, boude-t-elle sous mes rires que attirent l'attention du staff. je pars les saluer avec une mía timide qui ne donne que des bisous en me tenant fortement. elle est chou, cette petite !

- tu sais, corazoncito (= petit coeur), il faudra que tu attendes longtemps pour jouer avec lui, je ris, elle fronce les sourcils.

elle a le portrait craché d'erika mais elle ressemble à son papa quand il était petit. erika et antoine ont fait un putain de bon boulot !

je remarque que les familles sont toutes là. on les salue. certaines personnes sont "inconnues" à mes yeux.

- bonjour, je suis jennifer, je fronce les sourcils, la femme d'olivier.

oh, c'est donc elle la dulcinée de giroud ? je lui fais la bise.

- enchantée jennifer, je suis...

- monica, une brune s'introduit dans la conversation, la girlfriend du petit kylian.

je suis surprise qu'on me connaisse alors que c'est la première fois que je les vois face à face. je fronce les sourcils.

 - je vois que je me fais connaître, ici ! blaguais-je.

- "je voudrais trop que monica soit là !", "c'est exactement ce que monica dirait ! tu traînes un peu trop avec elle."

les présentations faites, je vais rejoindre erika, assise, et pose mia sur mes genoux.

- il bouge encore ? me demande-t-elle.

tu ne sais pas à quel point ça me soûle quand j'essaie de dormir ! il fait du foot h24 !

- oui, je souris en m'asseyant, il bouge encore, elle se met sur mes genoux et se dépêche de poser sa main.

sentir son enfant bouger est l'un de mes moments préférés même si cela m'empêche de dormir correctement parce que je sais au moins que bébé va bien.

erika, à côté, filme sa fille de dos qui tâte sur mon ventre cherchant où elle pourrait sentir bébé en vain. elle mettra sûrement sur son instagram.

- mais je le sens pas, dit-elle, triste. elle approche son visage de mon ventre. petit bébé, est-ce que tu peux bouger un peu pour que je te sente ? chuchote-t-elle. par magie, après sa demande au bébé, il bougea. je l'ai senti, je l'ai senti ! se réjouit-elle sous nos rires. merci petit bébé !

ceux qui ont vu la scène rigolent avec erika et moi et je regarde la maman de princesa mía publier la vidéo avec deux légendes dessus : "pequeño bebé, ¿puedes moverte para sentirte?", "lo sentí, ¡lo sentí!".

- t'es chou mía, rigole la tante de mía avant de s'adresser à moi. tu es enceinte de six mois ?

- nan, de cinq mois, je caresse mon ventre. mía a sa tête posée sur mon babybump et elle regarde princesse sofia sur mon téléphone.

- mía, l'appellent isabelle et erika, fait attention à ne pas faire mal à monica...

- ne vous inquiétez pas, je les rassure, elle ne me fait pas mal.

- et c'est pour quand ? demande théo.

- le vingt-deux octobre.

j'ai hâte que bébé se pointe pour le tenir dans mes bras. je n'ai pas encore acheté les affaires de bébé car je veux choisir avec kylian. on fera tout ça après la coupe du monde et les vacances méritées.

- tu sais le sexe du bébé ? questionne maria. à cette question, je souris. à ta tête, on peut savoir ! rit-elle.

nous parlons du match contre l'argentine qui est demain. nous sommes tous stressés car c'est l'une des grandes équipes qu'on affrontera mais confiants puisqu'on leur fait confiance aveuglement mais ils ont la confiance d'une nation entière.

la porte s'ouvre sur deux géants noirs et métisses. ils font la bise à ceux qui sont dans la pièce. j'allais me lever pour leur faire la bise mais comme mía est concentrée sur le dessin animé, je ne bouge pas. paul et steven se baissent pour claquer leurs joues.

- enfin on te rencontre !

- il était tant aussi, je leur souris.

- tu es enceinte ? s'étonne paul. j'hoche la tête, il me fait un gros câlin. c'est pour ça que tu cachais avec un coussin pendant les appels vidéo ! tilte-t-il enfin.

- bravo sherlock !

derrière d'autres joueurs, antoine, kylian et ousmane sont derrière.

- mía, regarde, il y a papa !

- où papa ? le cherche-t-elle du regard. papa ! elle court sans ses bras et il la fait voler. erika la rejoint et l'embrasse. ils sont mignons les deux.

je mets le dessin animé en pause et me lève. il tend ses bras, je me réfugie dedans.

- tu m'avais manqué, petit couillon, j'embrasse son cou.

- toi aussi, petite couillonne, je le sens sourire.

je recule ma tête pour embrasser sa joue. derrière lui, mendy arrive.

- tu vois, j'avais finalement raison, me fait-il une accolade après avoir pointé mon ventre.

- tu veux une médaille ? je blague.

-  après la finale, s'il te plaît, ce serait gentil de ta part.

je rigole et il part.

- quand l'accouchement déjà ?

je ne sais pas qui est le pire entre lui et mía... nan, il est indétrônable, lui.

- fin octobre, le 22.

kylian s'assied à mes côtés, je lui fais des papouilles. il prend mes jambes pour les poser sur ses cuisses.

- tu es confiant pour le match de demain ?

- oui, je suis confiant, me dit-il, j'espère seulement que je ferais mieux que le match dernier.

d'après lui, le coach lui a monté les bretelles pendant la séance vidéo. j'ai rigolé.

- j'espère aussi. et comment ça se passe avec bébé ?

- ça se passerait bien s'il me laisserait dormir pendant la nuit.

- comment ça ?

- il bouge beaucoup depuis.

- ah ouais ?

- ouais. en y parlant, il faudrait qu'on annonce notre grossesse.

je peux rester dans l'anonymat mais je ne pourrais pas cacher mon ventre avec des vêtements amples jusqu'au jour j, c'est tout simplement impossible. déjà, il me manque encore une année avant l'université.

- quand ?

- je ne sais pas, je hausse les épaules, quand tu veux. dans tous les cas, je me sens prête.

on se fixe pendant un moment, droit dans les yeux. cinq ans de couple, je ne pourrais me lasser de l'aimer. je l'aime trop pour cesser de le chérir, de l'aimer. cette relation à distance prouve que je l'aime à mourir. je ferme les yeux au contact de ses lèvres sur ma joue descendant vers mon cou.

- on va dans ma chambre, chuchote-t-il dans mon oreille.

il se lève et nous allons discrètement dans sa chambre. je relève mon haut pour faire respirer mon ventre. en même temps, bébé bouge.

- je rêve ou il a bougé ?

je secoue la tête. "tu ne rêves pas".

il sort son téléphone pour filmer mon ventre. pendant son filmage de quinze secondes, personne ne fit un bruit. je pouvais voir qu'il était heureux. son bonheur fait le mien.

🌟🌟
je publie maintenant car je doute que je serais dispo demain mais normalement, dimanche, je pourrais publier
j'ai pas fait la relecture bc je suis une sale flemmarde:)
bon week-end pour certain.e.s

•••
réécriture le 28.12.2018

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