épilogue de stand by me

...quatre ans plus tard...
point de vue de kylian :

comme je n'aurais pas d'entraînement pendant un mois avec le psg à cause du carton rouge que j'ai eu avant-hier, j'ai décidé de passer à bondy pour voir les petits s'entraîner avec iris et monica. je mets les vans d'iris pendant que ma femme se maquille et s'habille. je regarde l'heure de ma montre en soufflant.

- dépêche-toi, on va être en retard ! criais-je à la mère de ma fille.

- oui, j'arrive dans trente secondes !

je roule des yeux. mon cul ouais, elle va venir dans trente minutes, comme d'habitude !

- on va où papa ? me demande ma fille en balançant ses pieds.

je m'accroupie devant elle avant de lui répondre.

- on va à bondy, mon coeur.

- pour voir le foot ?

j'hoche la tête et elle part prendre sa casquette où ses initiales sont marquées en blanc. je prends les clés de la voiture, avertis monica qu'elle nous rejoigne dans la voiture. j'attache ma fille dans son siège auto et m'assieds à la place du conducteur. depuis que j'ai eu le permis, je kiffe conduire parce que moni me caresse tout le temps au cou et d'après elle, ça me rend sexy de me voir conduire.

- je suis là !

je la fixe en train de fermer la porte et s'attacher et mettre sa casquette.

- pourquoi tu as mis un plomb ?... et pourquoi tu t'es changée ? la questionnais-je, blasé.

- parce qu'on va à bondy, hausse-t-elle les épaules.

- et alors ? insistais-je. tu étais très bien avec ton long t-shirt et des longues bottes-là !

- des cuissardes, on dit. oui mais qui dit qu'on va à ta ville natale, dit qu'on va voir les enfants faire du foot et qui dit que nous allons forcément faire du foot aussi, dit-elle avec une évidence. et n'oublie pas quand je suis partie là-bas la première fois, elle se retourne pendant que je pouffe de rire, ça va ma fille ?

- oui maman. elle me regarde. pourquoi tu as les cheveux blonds comme maman ? vous devenez vieux ?

je suis outré mais je ne devrais pas être ainsi car j'ai l'habitude.

- non, rigolais-je, c'est juste que maman et moi, on a voulu se teinter les cheveux comme ça.

- ça fait bizarre mais ça vous a très bien !

surtout pour monica. c'est la première fois qu'elle se les teinte et le blond lui va très bien ! elle se les ait coupés aussi après des heures de lutte.

j'allume le moteur et nous y voilà pour bondy. pendant le trajet, monica nous ambiance avec des musiques venant de la clé usb. les filles et moi chantons quelques paroles de certaines musiques ensuite ma femme immortalise ce moment sans montrer iris pour qu'elle le publie dans ses stories d'instagram et snapchat.

nous ne montrons pas encore iris car nous voulons protéger des premières années d'école même si le monde entier a quelque cliché de son visage mais on se sent pas prêt pour montrer définitivement son visage.

quatre ans ont passé depuis la naissance d'iris qui a changé notre vie et deux ans après que nous nous sommes mariés et nous sommes toujours aussi amoureux depuis neuf ans. c'est fou du fait qu'elle m'est devenue comme indispensable, je l'aime comme un malade mental !

- tu penses à quoi ?

je la fixe du coin de l'oeil. j'allais lui dire de ne pas s'inquiéter mais elle me devance.

- por favor amor, me caresse-t-elle la nuque avec ses ongles.

je soupire.

- d'accord... je pensais juste à nous.

elle n'a pas l'air convaincu.

- mais encore...

- que j'avais la chance de t'avoir dans ma vie et je t'aime comme un fou.

elle me sourit et s'approche de moi pour me faire un bisou sur le coin de mes lèvres.

- tu sais, moi aussi, j'ai une énorme chance de t'avoir parce que tu m'es indispensable, tu m'es vital et je t'aime de tout mon coeur.

je ne me suis pas trompé de personne : c'est la bonne.

- papa, regarde !

je regarde devant moi et remarque la banderole où je suis affiché. savoir que je suis la fierté de toute une ville est un truc extraordinaire et me voir à l'entrée de ma ville natale est une fierté pour moi.

arrivés dans ma ville, je me gare dans le parking, nous sortons de la voiture pour rejoindre mon père qui entraîne des enfants. nous l'entendons les seconder et féliciter ce qui me fait sourire. quand je pense que j'étais à leur place il y a une décennie...

- c'est bon les gars, l'entraînement est terminé ! tape-t-il des mains ensuite il les félicite.

- papi ! crie iris dans les bras de mona.

papa se retourne et nous offre un grand sourire en venant vers nous tout comme les petits joueurs. je tape sur mes mains des petits avec enthousiasme. je peux voir que monica parle, joue aussi au foot avec des enfants, le sourire aux lèvres tandis que ma fille joue avec sa mère au foot. moi, je vais voir papa.

- alors, comment ça va avec iris ?

- pfff, elle grandit trop vite ! avouais-je. j'te jure, genre hier, je la voyais dans mes bras, toute petite après qu'anna ait accouché et maintenant, elle aura cinq ans à la fin de l'année !

si seulement, elle arrêtait de grandir, j'aurais profité à fond mais malheureusement, j'ai raté son deuxième anniversaire à cause du match contre le barça à barcelone. à mon but, j'ai sucé mon pouce.

- tu vois, ta mère pensait la même chose quand monica est tombée enceinte d'iris.

- j'imagine.

- et avec monica, vous voulez agrandir la famille où rester avec iris ?

- on essaie d'en avoir maintenant mais depuis l'année dernière, on n'arrive pas.

ça fait bizarre de parler de famille. normalement, les parents parlaient de ça avec jirès et mélissa. je ne pensais pas avoir ce genre de conversation avec papa, je ne m'y fais pas.

- peut-être à cause de son implant, non ?

- non, secouais-je ma tête, ça fait depuis août qu'elle ne l'a plus donc ça m'étonnerait.

mon père rit puis me tapote sur mon épaule.

- sois patient, mon fils, sois patient.

- je ne sais pas de quoi tu parles.

j'ai l'impression qu'elle sera enceinte seulement quand on s'attendra le moins.

de retour à la maison vers les vingt heures, monica prépare des pâtes à la carbonara. à table, elle prend la parole.

- iris, você gostaria de ser uma irmã mais velha? (= tu voudrais être une grande soeur ?)

je vérifie la réaction de notre fille.

- ouiii!

ça me rassure qu'elle le veuille. ma femme me fixe avec un rictus.

- uma irmãzinha o um irmãozinho? (= une petite soeur ou un petit frère ?)

- une petite sœur !

cela m'aurait étonné qu'elle dise le contraire.

- pourquoi pas un petit frère ?

- déjà isayah, se caresse-t-elle les cheveux, il m'énerve à casser mes poupées, casser n'est pas le bon verbe car il ne les casse pas : il les démembre, et c'est mieux une fille parce que, parce que, comme ça, elle pourra jouer avec lara, amelya, lais, la deuxième fille d'arthur et mercedes, et moi, secoue-t-elle sa tête pour que ses cheveux soit derrière ses épaules.

- comprends-le : c'est le seul garcon entre vous tous.

parfois, isayah se plaint qu'il soit tout seul alors que les filles jouent entre elles donc il s'amuse avec nous.

- mais il faudra que tu partages tes jouets avec elle, le mot « partage » n'est pas dans le dictionnaire de baby iris puisqu'elle se dispute tout le temps avec ses cousines à cause de ça. les jouets, elle les prête sans aucun soucis mais pas touche à ses poupées.

quand elles se voient, on entend toujours : « mais touche pas à mes poupées ! elles sont pas à toi ! PAPA, MAMAN, LES FILLES ELLES TOUCHENT À MES POUPÉES !! » c'est très chiant.

- mais toi et maman, vous disez...

- dites, la rectifiais-je.

- vous dites toujours que, qu'il faut patarger mes jouets, fronce-t-elle les sourcils.

- partager, on dit, cette fois-ci, c'est mona et moi qui la corrigeons.

est-ce vraiment ma fille ou... ?

- et tes poupées ?

- elle les touch'ra pas, boit-elle son eau. elle va les mettre dans la bouche comme lais et ça m'énerve.

je suis rassuré. c'est vraiment iris.

- allez, rigole monica, finis de manger et tu iras au lit.

elle hoche la tête puis elle finit son assiette. nous nous brossons les dents tous les trois ensemble dans la bonne humeur avant que la petite aille dormir. je la rejoins dans sa chambre pendant que mona débarrasse la moitié de la table.

- j'ai pas envie d'aller à l'école papa, grogne ma fille assise dans son lit.

elle a tellement grandi. l'année dernière, elle a commencé l'école et ça fait bizarre de ne plus la voir à la maison après l'entraînement. dès que je peux, je la dépose comme je la ramène. effectivement, on me remarque même avec ma casquette et ma capuche mais on me voit avec baby iris et ils comprennent que les photos et autographes, c'est pas possible.

je ris en m'asseyant sur son lit tandis qu'elle boude, montrant son envie de ne pas aller à la maternelle.

- mais si tu ne vas pas à l'école...

- ...je ne verrais pas mes copines, tu me dis touuut le temps papa, roule-t-elle des yeux au mot « tout ».

on dirait moi quand j'étais petit et encore maintenant !

- c'est juste qu'un garçon m'embête toujours.

en temps normal, elle en parlerait avec sa maman parce que, je cite : « c'est une discussion qu'entre filles ».

- comment il s'appelle ? fronçais-je les sourcils.

- ivan. à chaque fois, à chaque fois, il me tire les cheveux, il détruit tout et, et... ça m'énerve, se caresse-t-elle les cheveux.

des envies de balayer l'« ivan » traverse mon esprit mais je me retiens car c'est juste un petit gamin de quatre ans.

- et tu dis à la maîtresse ?

- oui mais il continue et vendredi ou jeudi, réfléchit-elle, je lui ai donné un coup de poing, là, au nez, me montre-t-elle le nez, fière d'elle, et après j'ai tout dit maîtresse élise.

ma bouche est grande ouverte pour montrer que je suis grave bouche bée.

- bah quoi ? tu as toujours dit que si on m'embêtait, je tape la personne et après je rapporte à la maîtresse.

mon père m'a exactement dit cette phrase quand je revenais en me plaignant. il m'a prévenu en m'avertissant : « si au retour de l'école, je t'entends plaindre parce que quelqu'un t'as embêté, je vais te taper toi ». ça m'a traumatisé au début et après, j'ai eu l'habitude.

- c'est vrai, c'est vrai. je suis fier de toi, secouais-je ses cheveux. maman le sait ?

- que je l'ai tapé ? j'hoche la tête. non.

ça, c'est le caractère de sa mère. nous parlons un peu jusqu'à qu'elle s'endorme. je sors de sa chambre en douceur et descends.

- pourquoi tu as tout débarrassée ? j'aurais dû le faire !

- assieds-toi, je veux te parler.

je m'assieds en fronçant les sourcils.

- euh, je ne sais pas où commencer.

- tu veux divorcer ?

ses yeux s'écarquillent, je soupire de soulagement.

- au grand jamais, mon ami, tu m'as comprise ? je lève mes mains, innocent. je suis rassuré. c'est juste que je me suis rendue compte de l'« énorme » retard de mes règles, je l'incite à continuer avant de me redresser brusquement en entendant « l'énorme retard de mes règles ». c'est ce que je pense ?

- t'es enceinte ??

elle hoche la tête furtivement.

- demain, j'appelerai ma gynéco pour savoir depuis quand.

- jure ?

- si avec trois tests, elle me montre trois tests de grossesse, je ne suis pas enceinte, il y aurait un problème, amor, rit-elle.

je lui saute dessus en embrassant partout. je saute sur le canapé et partout au salon en évitant d'hurler. je vais être papa de nouveau !

- la question à iris, c'était...

- oui, c'était pour ça, rit-elle avant que je scelle mes lèvres avec les siennes.

je la porte comme une princesse à l'étage, jusqu'à notre chambre pour fêter cela. espérons de ne pas réveiller la future grande soeur.

je n'aurai pas peur tant que tu restes à mes côtés ~ ben e. king, stand by me

🌟🌟
voilà, c'est la fin de stand by me !
merci de m'avoir encore une fois suivi dans ce nouveau livre (lequel j'ai été v'la investie), merci pour les vues, votes et quelques commentaires, ça m'a fait v'la plaisir😊
je reviens bientôt quand j'aurais terminé 2 libres qui sortiront certainement en même temps, en janvier-février 2019
mille mercis pour tout💕

ps: sur mon rantbook, j'expliquerai des choses sur stand by me
pps: l'aventure de kylian et monica n'est pas encore terminé, le tome 2 sera ici, n'archivez pas⚠ je mettrai seulement en terminé

stay tuned et bonnes vacances😊❤

•••
réécriture le 29.12.2018

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