dixième chapitre✅
1 456 mots, les gens:)
même si j'ai fait la goure de mettre deux chapitres de suite hier, pour me faire pardonner, je publie aujourd'hui (je suis gentille, ouais, ouais, je sais:))
bonne lecture à tou.tes, jvm
point de vue d'anna-monica :
aujourd'hui est le dernier match de préparation avant le départ pour la russie ce qui signifie que je ne "reverrais pas" kylian pendant un bon bout de temps. pour l'instant, nous restons avec des matches réussis. je vais m'acheter quelques bouffes parce que j'ai faim. je vais m'asseoir pendant que les deux équipes s'échauffent sous les musiques. je mets correctement le maillot du numéro dix sur mon dos. j'attends que ma belle-famille arrive. on me tapote à l'épaule gauche donc je regarde à gauche, je ne vois personne donc je regarde de l'autre côté et trouve un petit métisse aux tresses. je secoue sa tête sous ses grognements. on dirait son frère, c'est drôle.
- t'es pas sérieuse, monica - mes cheveux ! s'arrange-t-il.
- eh, dégonfle un peu, gros ! lui lançais-je après avoir fait la bise aux parents. en y parlant, ils me tapent de grands sourires. ok. par contre, toi, tu as beaucoup trop regardé dora l'exploratrice dans ta vie.
- bah quoi ?
- "bah quoi ?", l'imitais-je, t'as cru que tu étais chipeur pour me chiper ma bouffe ?
- kylian a trop pris d'ampleur sur toi, se désespère la maman sous mes rires. non, soyons sérieux : tu es certaine que tu vas tout finir ?
- oh que oui, acquesçais-je, ne t'inquiète pas, je mange plus gros que mon estomac.
et j'ai toujours fait ça. et encore plus depuis que je sais que je suis enceinte.
- tu as mangé avant de venir. je fais oui de la tête. et tu bouffes encore ?!
pauvre fayza qui est désespérée de me voir avec plein de bouffes dans la bouche.
- c'est pas de ma faute si je-j'ai faim, me rattrapais-je.
j'allais dire "si je mange pour deux", j'ai eu chaud. fayza fait une danse de sourcils ce qui me fait rigoler.
- regardez !
on regarde sur le terrain, les joueurs entrent avec des enfants et se positionnent devant nous pour commencer les hymnes nationaux. pendant que nous nous levons, le commentateur dit que la marseillaise va débuter. je nettoie ma bouche en finissant de manger pour chanter l'hymne français. depuis mars, kylian m'apprend l'hymne avec difficulté. avant, je ne chantais pas, je marmonnais les paroles maintenant, je la sais par cœur.
à la fin des hymnes, les joueurs se mettent en place. je m'assieds avec fayza. tout le monde compte à rebours.
- DIX !... NEUF !... HUIT !... SEPT !... SIX !... CINQ !... QUATRE !... TROIS !... DEUX !... UN !...
l'arbitre siffle pour que le match commence. paul rate une belle occasion à la quatrième minute. punaise, pourquoi n'est-elle la rentrée ? trois minutes après, un joueur américain pousse olivier dans le carré et les deux tombent par terre.
- mais y a pénalty, nan ? râle ethan.
l'arbitre montre qu'il n'y a pas faute.
- mais c'est quoi cet arbitre en carton ? grognais-je dans ma barbe.
à la vingt-cinquième minute, c'est au tour de kylian de rater son occasion car il a tiré trop haut.
- raaah dommage, il était à deux doigts, parle wilfrid.
les supporters applaudissent et je les copie.
à la trente-septième minute, antoine tire mais elle atterrit de l'autre côté. le madrilène se met à genoux, les mains sur son visage et crie quelque chose en espagnol.
- allez les gars, je crois en vous.
je sais qu'ils marqueront, ils sont capables. même si ce n'est qu'un match amical, ils vont les défoncer, je le sais.
une minute avant la mi-temps, le numéro seize américain marque pour son équipe. j'entends plein de français autour de nous jurer au but de l'américain. la première période se termine avec 1-0 pour les américains.
- ce n'est que la première période, on va marquer à la deuxième, obligé, buvais-je mon eau. je vais aux toilettes.
- je peux aller sur ton téléphone pour l'instant ? me demande mon petit beau-frère.
- il est où le tien ?
- à l'hôtel.
c'est ballot, hein, p'tit con ?
- tu te souviens du mot de passe ?
- tu me connais !
- justement, tu t'en souviens ? il ne me répond pas, je rigole. je le savais. la date de naissance de ton frère.
- merci mona ! me sourit-il après le déverrouillage de mon iphone 8 plus.
je me dépêche d'aller aux toilettes. quand j'ai fini de faire ce que j'avais à faire, je me lave les mains et me regarde au miroir. je lève mon haut pour toucher mon ventre. pendant des mois, un bébé grandissait dans mon ventre qui gonflait sans que je me rende compte qu'un mini-nous était dans mon ventre. c'est dingue ça.
quand je reviens à ma place, la deuxième place a déjà commencé. j'allais m'asseoir mais l'occasion d'un joueur américain m'en empêche. il marque mais un des arbitres sifflent et tend le drapeau. je m'assieds, la main sur le cœur.
- j'ai flippé, soupirais-je.
- tiens ton téléphone.
- merci, prenais-je mon iphone, j'ai eu des messages ou notifs ?
- nan.
nous regardons antoine tirer au corner puis tout à coup, je vois deux joueurs de chaque équipe tomber, se tenant la tête. l'arbitre siffle et les médecins courent vers les blessés.
- qu'est-ce qui s'est passé ? me demande le petit frère de mon petit-ami.
- deux joueurs se sont cognés, racontais-je brièvement. on dirait que c'est olivier qui est couché.
je commence à connaître son gabarit. quand les deux se lèvent pour sortir du terrain, on les applaudit.
la soixante-dix-septième minute a été une délivrance pour les supporters français car kylian a marqué. j'ai filmé pile au bon moment en montrant l'euphorie des français. j'écris "enfim🙏🏼" avant de publier sur mon instastory.
la seconde période se termine sur un nul mais je suis contente du match. je reste assise pour attendre mon petit-ami.
- depuis quand tu as instagram, toi ? demandais-je, curieuse à ethan.
- comment tu sais que j'ai un compte ? s'étonne-t-il. personne ne le sait !
sauf les fans de ton frère et moi.
- ni tes parents ? pouffais-je.
- ni les darons ni kylian ! lève-t-il ses sourcils. comment tu l'as su ?
j'appuie sur mon identifiant et lui montre son compte en-dessous du mien et il tape sa paume sur son front, les yeux fermés.
- et aussi, regardais-je mon écran, dans un des comptes-fan de kyky, il y avait une photo de lui et toi et tu as été mentionné...
- quelle boulette, murmure-t-il en s'asseyant à côté de moi, tu dis pas aux darons, s'te plaît, colle-t-il ses mains.
- j'ai pas que ça à faire, haussais-je les épaules, et c'est pas la mort d'avoir un instagram.
- chuuut, moins fort, il pointe ses tuteurs qui sont derrière moi, ils sont pas loin !
je pouffe de rire. quelqu'un me fait un bisou sur mes cheveux. je tourne ma tête et lui fais un câlin.
- tu me manques, respirais-je son odeur.
- tu me manques aussi, se réfugie-t-il dans mon cou.
trois semaines sans lui, c'est dur, même si je m'habitue. c'est toujours dur de ne pas être avec la personne qu'on aime surtout quand on fait une relation à distance. il y a eu des hauts et des bas, comme pour tous les couples, mais on tient le coup.
- comment va le bébé ? il bouge ?
un sourire trône sur mes lèvres. il veut assumer notre bébé. nous voulons assumer notre belle erreur.
- bébé va bien et non, je ne les sens pas, lui répondais-je toujours dans ses bras. tes parents le savent ?
il secoue la tête et m'approche de lui d'un bras et se penche pour m'embrasser la joue. je profite de cet instant pour faufiler ma main sous son maillot en rigolant car il a eu la même idée que moi. j'ai envie de l'embrasser mais nous avons pas annoncé "officiellement" au grand public. oui, après cinq ans de relation, il veut me cacher.
sa main est sur mon ventre assez arrondi.
- tu veux l'assumer ?
j'hoche la tête. après ce que amanda m'a dit, j'ai décidé de le garder. il me sourit avant de donner un bisou sur ma tempe.
- kylian, l'appelle thomas, le coach nous appelle !
je souffle et le serre dans mes bras. c'est passé trop vite !
- ok, j'arrive ! son regard tourne sur moi. je vais y aller sinon on va me botter le cul.
je rigole.
- tu m'appelles quand tu seras dans le bus.
- t'inquiète, il fait un clin d'œil, on discutera de bébé.
- ok, à tout à l'heure, couillon.
- à tout à l'heure couillonne. on se fait notre check avant de partir.
tu vas me manquer, petit couillon. il y a un détail que nous avons oublié : les médias.
•••
réécriture le 28.12.2018
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