#4
les gars, il y aura un dialogue en portugais mais j'ai mis la traduction en italique et entre parenthèses. n'oubliez pas de commentez, ça me ferait archi plaisir :))
Je n'ai pas très envie de venir au match parce que je suis émotionnellement fatiguée à cause de l'histoire Kylian-Camila. Je les ai peut-être pardonnés mais je n'oublie pas. Je veux tellement oublier cette histoire mais elle me ronge et à chaque fois qu'on les mentionne, je pense à ça. Je pensais que j'aurais oublié dès que je les aurais pardonnés mais c'est trop difficile.
La deuxième période n'a pas l'air correct — la première était mauvaise car on doit rattraper un but d'avance — pour les Parisiens et je n'aime pas ça. C'est leur dernier match de l'année et je veux pas qu'ils partent en vacances avec une défaite en plus. Leurs supporters ne cessent de chanter — je chantonne — de les encourager. Je caresse aussi le dos de ma fille qui est dans mes bras, en train de dormir malgré le bruit et le froid monstres de décembre.
La première période s'est terminée avec le même score, 2-1 pour les Lillois. Je vois que Kylian n'est pas satisfait puisqu'il n'avait pas célébré son but et c'est comme ça depuis juillet, depuis la découverte. Tout cela ne serait pas passé si je n'aurais pas embrassé Thilo mais le mal est fait.
— Você deveria ir ver Kylian, (tu devrais aller voir Kylian) me conseille la voix de Carol.
Je la regarde vite fait et hausse les épaules. Qu'est-ce que je peux lui dire ? Bien sûr que j'ai une envie de parler avec lui mais tout ce que je fais c'est m'éloigner de lui.
— Não sei, Carol, (je ne sais pas, Carol) mords-je ma lèvre, eu tenho medo de perder tempo por nada, (j'ai peur de perdre du temps pour rien), je regarde les joueurs
— O único tempo que você perde é não está tentando de se explicar com ele. (le seul temps que tu perds est de ne pas essayer de s'expliquer avec lui)
Je soupire à la réplique de la chanteuse brésilienne en continuant de regarde le match devant moi. J'entends énormément mon entourage me dire que je devrais m'expliquer avec lui mais je n'ai pas la force.
— Mas eu o perdoei, né? (mais je lui ai pardonné, n'est-ce pas ?)
— Quando você não está emocionalmente cansada, que tem uma mente leve e que ele, ele estará mais sorridente, menos fechado e atingirá o campo há 9 meses, aí você pode dizer que o perdoou. (quand tu ne seras pas émotionnellement fatiguée, que tu auras l'esprit léger et que lui, il sera plus souriant, moins refermé et il cartonnera sur le terrain comme il y a 9 mois, là tu pourras dire que tu l'as pardonné) Vai falar com ele, Monica. Pour Iris, parle-lui.
Je soupire aux mots de Carol.
— Je te conseille en tant que connaisseuse de cause, amiga. Dans le but d'un couple, il y a, elle montre son index manucuré, l'honnêteté, en ce moment, c'est mal barré, et, elle montre son majeur pour former le chiffre deux, la communication... Bon, il y a d'autres choses, nous pouffons de rire, tu vois, mais les deux sont quand-même importants, nous redevenons sérieuses. S'il y a pas les deux, alors un couple ne peut pas fonctionner.
— Donc, je n'ai pas à parl...
— Nem pense nisso, Monica (n'y pense même pas), me menace-t-elle. Toi et Kylian, vous vous aimez, c'est pire qu'une évidence. Vous n'avez même pas communiqué pour s'expliquer par rapport à l'incident et ce ne sera pas en le fuyant que ça se réglera en un claquement de doigt, claque-t-elle ses doigts. Et vous ne pouvez plus vous permettre d'agir comme des gamins ; vous n'êtes plus seuls, elle pointe Iris, maintenant que vous êtes liés à jamais par un enfant.
Je ne sais pas quoi faire, je ne saurais pas quoi lui dire quand je serai en face de lui.
— Vas lui parler. Além disso, ele precisa de você.
— Hoje ?
Elle cherche le numéro 7 parisien et grimace, « Je ne crois pas aujourd'hui mais un autre jour », avec des secondes d'hésitation, je cède.
— C'est d'accord.
Elle me sourit, « Je te garantie que tes épaules seront plus légères. »
Je lui souris puis je me concentre sur le match. En même temps, les garçons ont réussi à rattraper. Le match se termine avec un 5-2. Kylian était très énervé mais ça s'est un peu apaisé quand un jeune garçon s'est introduit sur le terrain pour avoir un autographe du numéro sept. Il a retrouvé un peu le sourire mais tout aussi fermé.
Je porte Iris et je descends de quelques étages pour rejoindre mon fiancé devant le terrain, pendant qu'il fait le tour du terrain avec ses coéquipiers. Je soupire en voyant que j'arrive pile au moment où ils passent devant moi.
— Kylian !
Il lève la tête vers moi avant de s'approcher un petit rictus. Des supporters le suivent des yeux et me rencontrent. Certains nous appellent mais personnellement, je ne fais pas attention.
— Papa ! s'écrie notre petite fille en se penchant vers lui, les bras levés.
— Mon soleil, il la porte et remplit son visage aux grosses joues de bisous, comment tu vas ?
Voir Kylian avec Iris me réchauffe le cœur. Je ressens que Kylian oublie complètement les personnes autour de lui quand sa fille est avec lui, je ressens la même chose. Iris, c'est mon petit rayon de soleil. Notre rayon de soleil à tous.
— Comme j'ai remarqué que tu n'étais pas dans ton assiette, je me suis dit que ce serait bien que tu sois avec Iris.
Quand il sourit, les battements de mon cœur s'accélèrent. C'est son premier vrai sourire depuis l'incident. Sa main libre s'installe sur ma nuque, il m'approche de lui puis il embrasse mon front. Ses lèvres m'ont manqué, je ne vais pas mentir là-dessus.
— Merci Monica.
Je lui fais un clin d'œil, « Allez, va avec les gars et profite d'Iris », je lui tape une fesse quand il se retourne.
— J'y manquerai pas.
Dire que cet homme ne me manque pas chaque jour serait mentir à moi-même. Il faut que je mette les choses au clair avec lui, pour notre bien et celui de notre fille.
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