47 - Fin du tourment
Leny
《 Le bonheur, si difficile à atteindre..》
— Alaric, laisse-le !
Ma gorge me faisait souffrir à force de crier, je courrais près du bar et recherchais mon téléphone, je devais demander de l'aide !
Je saisissais enfin mon téléphone de mon sac mais une main m'agrippais par la nuque et mon téléphone fut projeté à l'autre bout de la pièce.
— Tu crois pouvoir te débarrasse facilement de moi ? Je ne te suffis plus ?
Je lui crachais au visage mais je le regrettais la seconde d'après. Je me retrouvais au sol, ce connard m'avait donné une claque, ma joue était endoloris mais mes yeux allaient directement à Joshua, qui m'observait, dans une mare de sang, un couteau suisse auprès de lui.
Oh mon dieu !
— Joshua ! Je criais paniquée.
Je ne pouvais pas le perdre, pas maintenant, pas de cette façon ! Il méritait pas ce sort !
— Je suis vraiment désolé Leny, regarde ce que tu me pousses à faire...
Il essayait de m'aider à me relever mais je me dégageais et essayais d'aller près de Joshua.
— Reste loin de moi espèce de brute ! Je m'affolais.
Il prenait une grande respiration, il commençait à perdre patience.
— Leny, ne me cherche pas !
Il me prenait par les cheveux et tentait de me lever du sol glacé alors que je pleurais.
— Joshua.
— Arrête de prononcer son nom !
— Il va mourir, s'il te plait, fait quelque chose Alaric ! Je le suppliais.
Un rire atroce sortait de sa bouche, je me figeais, terrorisée.
— Tu me dégoûtes ! Je geulais.
Des mots qui ne devaient pas être prononcé, il me poussait au sol, en prenant mon visage entre sa main.
— Tu n'es plus celle que j'ai aimé Leny, cet homme t'as manipulé ! Je ne suis pas mauvais mais je te dégoûte ?
Il s'éloignait de moi, alors que je croyais qu'il allait partir, il me lançait un grand coup de pied au ventre.
— Non, non ! Joshua tentait de se remettre debout avec le peu de force qu'il lui restait.
Son coup m'arrachait un cri de douleur alors que je tentais de protéger mon ventre avec ma main.
— Comme ça, je te dégoûte ?
Un deuxième coup s'abattait.
— Réponds-moi ! Je te dégoûte ?
J'avais le souffle court, les dents serrées, jamais je n'avais autant souffert...
Quel est mon péché ? Pourquoi toutes ces horreurs me trouvent ?
Maman...Papa...Je suis tellement désolée...désolée de ne pas vous avoir rendus fière...je pouvais travailler et vous soutenir financièrement, mais j'ai préféré faire mon égoïste...je pouvais passer davantage de temps avec vous, vous dire à quel point je vous aime...mais je ne l'ai pas fais....suis-je en retard...? Est-ce la fin..?
Les coups s'arrêtaient dès que le bruit des sirènes de polices me parvenait.
Après quelques secondes, mes yeux s'ouvraient et je le voyais, au loin, entourés de 4 policiers, menottés.
Mike accourait d'abord vers Joshua, il tapait sur son téléphone puis venait me voir.
— Leny, Leny ? Tu vas bien?
Je levais mon regard sur lui, dans les vapes.
— J'ai mal, j'ai mal au ventre...
Mike était épouvanté.
— Leny ! Tu...tu saignes !
Il m'aidait à me mettre débout et je sentais un liquide chaud glisser le long se mes jambes.
— Mon...mon bébé ! Je criais en pleurant.
Je posais une main sur mon ventre.
— Mike, Mike ! Je ne sens plus rien !
Joshua avait une main sur sa côte droite et se levait en poussant des injures, suite à sa douleur.
Mes yeux se balaidaient sur le sang qui colorait le carrelage marbré et je sombrais totalement.
~
— Maman ?
La cuisine était imprégné d'une douce odeur de vanille tandis qu'une petite fille se tenait près de moi.
— Oui Nayla ?
La petite blondinette m'observait de ses yeux noisettes.
— Je mélange correctement ?
J'observais la pâte tourbillonner dans le saladier.
— Hmm, oui ça peut aller.
La petite me souriait de ses quelques dents.
— Tu pense que Papa va aimer ?
Je lui caressais les cheveux.
— Je n'en doute pas une seconde ! Je lui embrassais le crâne.
— Je suis entré !
Cette voix m'est familier...
~
— Elle n'est pas encore réveillée ?
— Non...Cela fait trois jours.
Je plissais doucement des paupières, j'ouvrais les yeux et fût directement éblouie par la lumière.
— Leny ? Ma chérie, tu nous a effrayé ! S'écria ma mère.
— Je viens d'être sourde... je sursurais.
— Maman, elle a besoin de repos, intervenait Mike.
Remarquant que nous étions pas au complet, je demandais :
— Où sont Papa et Joshua ?
Mike se grattait l'arrière de la tête, il me conseillait de rester zen.
— Papa est près de lui, il s'est fait opéré ce matin.
— Quoi ? Je me levais du lit.
— Il a perdu un rein Leny...
Il a vécu tout ça, à cause de moi...
Je suis une plaie pour toute ma famille, je l'ai mêlé à mes affaires et il en a payé le prix...
— C'est de ma faute...Je me débranchais.
— Leny, arrête d'agir comme une gamine! Tu es dans un sale état, toi aussi...
Mon bébé!
— Mike, mon...mon enfant !
Il m'aidait à m'allonger.
— Tout va bien, tu as juste quelques hématomes sur le corps, le saignement était dû à un excès de stress...mais tout va s'arranger maintenant.
Je poussais un soupire de soulagement, et dire que quelques jours avant, j'avais essayé de me débarrasser de cet être...Et maintenant, la vie sans lui m'avait l'air impossible.
— Je veux voir Joshua, Mike.
— Écoute, je sais que tu t'inquiète pour...
— Je veux voir Joshua, je répétais.
Il s'en allait prévenir les médecins et revenait avec un fauteuil roulant, surement pour m'éviter de me fatiguer.
Une tête de mule comme moi, même lui avait jeté l'éponge face à moi, j'en étais fière !
Arrivés devant la porte de sa chambre numéro 104, Mike la poussait et mon père comprenait directement que je voulais lui parler en-tête à tête.
J'aimais beaucoup ça chez lui!
Joshua admirait la vue qui s'offrait à lui : des buildings aux tons gris.
— Tu ne veux peut-être pas me voir, je comprendrais tout à fait si c'est le cas... Je t'ai apporté que malheur, je t'ai impliqué à des situations incommodantes. À cause de moi, tu n'as pas vécu ton adolescence, tu m'as protégé cette nuit là, tu as pris le risque d'aller en prison, pour moi...Et tu as fais la même chose avec Alaric, tu es resté près de moi, tu m'as soutenue...comme tu l'as toujours fait.
Je faisais une petite pause alors qu'il se retournait vers moi.
— Je t'ai dis que je ne t'aimais pas parce que je suis sûre d'une chose : Je ne te mérite pas. J'ai toujours était égocentrique alors que toi, tu penses d'abord aux autres... Je t'ai toujours envié pour ton courage et ta débrouillardise...Tout ce que je n'ai pas eu en moi, je l'ai vu en toi...À la suite de mes agissements irresponsables et puériles, tu t'es blessé. C'est ma faute.
Je prenais sa main droite et l'approchais de mon visage.
— Je sais que m'excuser et être désolé ne servira à rien. Alors, venge-toi, frappe moi. Je serais d'accord avec toutes les punitions.
Je laissais sa main en l'air, face à ma joue et je fermais les yeux. J'étais prête à recevoir ce coup, je méritais pire comme sanction.
Mais face à toute attente, rien ne se passait. Jusqu'à ce que ces lèvres retrouve mon cou.
Je frissonnais à ce contact si doux.
Il me chuchota au creux de mon oreille :
— Ton amour est un bagne et moi, je suis un simple prisonier. De l'amour à perpétuité , voilà ce que je veux.
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