21- Fin de la vengeance

Alaric
Tout le monde a le droit à une seconde vengeance

(Alaric en photo)

Pourquoi tu ne nous a pas prévenus avant ! Me réprimandait ma mère tandis qu'on marchait vers la maison voisine.

Maman, tu oublie que je travaille ! Ce n'est pas facile de s'occuper d'une entreprise à 21 ans !

Ton entreprise n'a pas beaucoup de notoriété par ici pour l'instant, même si tes ventes sont correctes. Tu aurais dû tout de même nous dire ce qu'il s'était passé. Ajoutait mon père.

Il a créer une entreprise, il a sa propre maison et pourtant, il ne sait pas chosir ses priorités. Surenchérissait ma mère en appuyant sur la sonnette.

On attendait quelques minutes et la porte s'ouvrait sur une Leny fatiguée, les yeux fuyants et cernés. Vêtue d'un survêtement, je l'a trouvais classique, simple mais tout de même belle, elle avait ce charisme qu'elle dégageait....

Personne d'autre qu'elle n'était capable de cela. Ma mère l'enlaçait en murmurant des mots incompréhensibles, oui, je n'avais rien écouté de tout ce qu'elle avait dis, j'étais trop absorbé par ses prunelles cafés qui m'observaient. Mes parents étaient déjà entré à l'intérieur, il n'y avait plus qu'elle et moi, je ne savais comment agir depuis la dernière fois, comme des amis ou comme si de rien était ?

Elle passait une main sur mon avant bras et m'emmenait à l'intérieur, je tentais de garder mes distances mais comment cela allait-il être possible si elle me touchait ainsi ?

Je l'a regardais monter des escaliers et sa mère nous emmenait dans la pièce où le père de Leny se trouvait, un homme était auprès de lui, comme pour le surveiller.

Je vous présente, mon fils Joshua, il est venu il y'a quelque temps.

Enchanté. Mon père lui tendait la main et il l'a prenait en souriant.

Il me serrait la main au passage et s'en allait, il ne ressemblait pas du tout à sa soeur. Il était beaucoup plus bruns et il ne semblait pas très bavard.

Le père de Leny, était allongé. Sa mère nous expliquait ce qu'il s'était produit et mes parents étaient désolés.
Après être resté quelques temps, la mère de Leny proposait un petit thé, je refusais tout simplement et préférais rester ici. Il s'en allaient tout les trois non loin de la pièce.
Sa main se levait, toute tremblante et sa bouche s'ouvrait. Voulait-il quelque chose ?

Que veux-tu David ?

Il pointait la carafe posée sur la table de chevet.

Tu veux de l'eau ?

Il battait les cils, il avait soif.
Je l'aidais à se redresser légèrement et mettais de l'eau dans un verre et lui apportais à la bouche. Il le buvait doucement, en toussottant de temps en temps. Il me souriait pour me remercier.

J'avais l'impression que je devais l'aider, il le méritait cet homme. Je ne le connaissais pas beaucoup mais les premières impressions que j'avais eu de lui, c'était qu'il était un homme bien.
Un homme qui travaillait jour et nuit pour assurer une vie paisible à sa famille.

Ses mains abîmées par le temps et par le boulot compliqué qu'il faisait se resseraient autour de ma main.
Je le ré-installais confortablement.

Des cris provenant du salon attiraient mon attention, j'allais voir ce qu'il se passait.
Le copain de Leny l'a portait dans ses bras, tout les deux trempés de la tête aux pieds.

Que s'est-il passé ?!

Sa mère était inquiète.

Elle s'est soudainement évanouie.

Son frère, prenait Leny des bras de l'autre con et la montait à sa chambre.
Il redescendait quelques minutes plus tard.

Maman, aide Leny à se changer et contactez un médecin, je dois avoir une petite conversation avec Khaylan, il se retournait vers lui, n'est-ce pas, frérot ?

Sa mère l'écoutait tandis que mon père pianotais sur son téléphone, pour appeler un médecin.

J'étais curieux qu'était-il arrivé à Leny, pourquoi était-elle dans cet état ? Avaient-ils rompus ?

~

Deux heures, je l'observais dormir depuis deux heures. J'aurais aimé savoir à quoi elle pensait, si elle rêvait, elle tournait à sa droite puis à sa gauche, sa tête manquait de tomber dans le vide mais je l'attrapais à temps.

Je l'avais relooké pendant tout ce moment, les traits de son visage seraient maintenant encré à jamais dans ma mémoire :
Cette petite cicatrice sur le côté gauche de son front, son grain de beauté près de son oreille, ses fines lèvres pulpeuses,. Tout.

Elle remontait sa couette sur son visage, je le lui redescendait, elle n'allait pas mourir étouffée au moins.
Nos yeux se rencontraient pour la deuxième fois aujourd'hui.

Que s'est-il passé ? Elle me demandais.

Elle ne se souvenait pas de ce qu'elle avait vécu.

Tu t'es évanouie en plein milieu de la rue. Je lui expliquais

Pourquoi tu es là ? Et où est mon frère ?

Nos parents sont auprès de ton père, ton frère est allé parler avec ton copain. Tu devrais te reposer maintenant, le médecin arrivera bientôt.

Tu peux partir, je vais mieux.

Pourquoi était-elle comme ça avec moi ? Je détestais le ton froid qu'elle utilisait à mon égard, je dois faire fondre ces glaces qui se trouvent entre nous...

Je vais rester ici, je dois te parler.

Je lui annonçais, pas très sûr de moi, je voulais lui avouer toute la vérité. Plus aucune confusion n'avait lieu d'être, les petits jeux de vendettas étaient finis.

Je suis désolé, pour ce que je t'ai dis auparavant, et toutes les choses horribles que je t'ai fais. Tu avais raison, mon but était bien de me venger, mais je suis allé un peu trop loin...

Je l'observais, le coeur léger. J'avais décidé de tout lui expliquer clairement et je savais que c'était la meilleure chose à faire

Je t'ai revue, cette nuit là, pendant la soirée qu'un mec du lycée avait organisé pour la de fin d'année.

Elle déglutissait, elle ne s'attendait pas à ce que je sache pour elle.. Oui j'étais témoin de tout ce qu'il s'était passé.

Je t'observais, tu me faisait de l'effet à l'époque, puis tu as disparue entre ces gens qui dansaient, la pièce était plongée dans le noir et j'étais aller accompagner un ami aux toilettes, on voulait ensuite se barrer de cette soirée, on s'ennuyait...Mais je t'ai entendue à ce moment précis.

J'avais joint mes mains, et disais calmement :

Tu demandais de l'aide, je ne pouvais pas confondre ta voix, tu me parlais tellement à l'époque. Et j'ai fais le nécessaire.

C'est toi, c'est toi qui a appelé les flics!

Je hochais la tête et poursuivais

J'ai fais ce qu'il me semblait être juste, même s'il t'ont emmené au poste de police, je savais pertinnement qu'il ne te garderons pas longtemps, après tout, même si tu étais une potentielle suspect, il n'y avait pas de preuve.

Tu...tu...

J'ai vu ton frère sortir de la chambre en furie lorsqu'il a entendu les gyrophares.

Elle était béatifiée, elle ne s'attendait pas...elle avait compris que j'avais gardé son secret.

Puis j'ai quitté l'école, mais tu hantais toujours mon esprit, et un jour, je t'ai vu alors que j'étais allé faire les courses en ville , tu te tenais devant le Woods Memorial Bridge, et tu as sauté du pont devant mes yeux.

Je m'étais réveillé dans une ambulance, c'est....est-ce que c'est toi..?

Je hochait simplement la tête.

Je t'ai fais des choses horribles mais...tu m'as quand même sauvée ?

Si il y'avais quelqu'un d'autre à ma place, il l'aurait fait aussi, on est contraint à réagir, on ne devrait pas être de simples spectateurs.

Je balayais des yeux sa chambre, ce n'était pas du tout ceux à quoi je m'attendais, où est le rose de cette chambre, elle était une fille non? Les couleurs gris et blancs dominaient, mon regard s'arrêtait sur sa bibliothèque.

Ils sont cools tes livres, tu en as beaucoup, tu es collectionneuse ?

Elle me souriait et ma conscience allait déjà mieux.
Oui depuis mon enfance.

J'engembais les quelques mètres qu'il restait pour me trouver vers l'étagère
et passait mon doigt sur les couvertures des livres.

Tu aimes aussi Charles Baudelaire à ce que je vois.

J'ouvrais le bouquin et jetais un coup d'oeil rapide à l'intérieur, c'était le livre préféré de ma mère.

J'adore ses poèmes, je trouve que l' écriture est la meilleure manière de s'exprimer.

Je devais paraître sûrement débile avec ce sourire en coin mais cette femme me surprendra toujours.

Et moi qui aurait pensé que la cuisine était ton activité favorite.

Un veil homme aux cheveux blancs et portant des lunettes faisait irruption dans la chambre, accompagné de nos parents.

Bonsoir, je vais examiner la demoiselle si vous me permettez.

Il était venu pile au moment où on se trouvait des points communs ! Je quittais la pièce, elle m'avait accepté en temps que son ami, c'était le principal.

J'avais aujourd'hui éternellement enterré mon désir de vengeance envers Leny.

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