Epilogue
Et voilà la vrai fin de l'histoire ! J'espère que cette fin va vous plaire ! En tout cas merci beaucoup d'avoir été aussi nombreux à me lire !
Je viens de poster le prologue d'une seconde nouvelle fic un Vmin/Vmon, si vous voulez passer faire une tour ça me ferait plaisir !
Enfin, je vous laisse avec le chapitre, et avec quelques petites infos à la fin !
Enjoy de loutres !
Je descends en trombe les escaliers de l'appartement avant de déboucher en furie dans la cuisine. En me voyant m'écraser contre la table, Hoseok sourit avant de me tendre mon petit déjeuner.
Heureusement qu'il me l'a préparé, comme d'habitude. Je suis tout le temps à la bourre. À croire que ce défaut ne me lâchera jamais.
Je fourre alors rapidement le sandwich que mon ami m'a préparé avant de le remercier, la bouche pleine bien sûr. Puis, je reprends ma course en récupérant au passage toutes mes affaires. Arrivé sur le pas de la porte, je prends quand même quelques secondes pour me retourner vers Hoseok.
- A ce soir, Seokie !
Il me sourit de plus belle en me faisant un signe de la main alors que je claque déjà le pan de bois. Quatre par quatre, je descends les marches dangereusement avant d'en sauter cinq d'un coup.
S'il Hopie me voyait, je me ferais engueuler, j'en suis sûr.
Il est devenu une vraie mère poule depuis ce jour.
Tellement qu'il a même tenu à trouver un appartement en colocation dans le centre.
Pourtant ça fait déjà plusieurs mois que cet accident est arrivé. Et à part cette légère cicatrice derrière mon crane, je n'y fais plus vraiment attention.
D'après les dires de mon ami, j'étais à une soirée, et, complètement bourré, j'ai traversé la route sans faire attention à la voiture qui arrivait derrière moi.
Et voilà comment je me suis réveillé à l'hôpital le lendemain.
Pour être honnête, moi je ne me souviens de rien.
Ni de la soirée.
Ni de ce qu'il s'était passé avant.
C'est comme si je m'étais réveillé d'une mauvaise gueule de bois qui avait durée des semaines.
D'après les médecins, il arrivait parfois, qu'après un choc de ce genre, il y ai une légère perte de mémoire.
C'est ce qu'il m'est arrivé d'après eux.
Peu de temps après mon réveil et à la suite de plusieurs conversations avec Hoseok, nous nous étions finalement rendu compte que mes derniers souvenirs remontaient à il y a plusieurs mois.
Normalement ils auraient dû revenir tout seul, au fil du temps.
Mais pour l'instant, toujours rien.
Je ne me rappelle pas des nombreuses semaines qui ont précédées mon accident.
D'après mon ami, je ne devrais pas trop me focaliser dessus. Selon lui, à part l'université et les cours, il n'y avait rien de bien intéressant.
Mais, je ne suis pas du même avis.
À chaque fois qu'on en parle, ça finit d'ailleurs en dispute.
De courte durée certes, mais dispute quand même.
En fait, j'aimerais me souvenir.
Mais pas pour la raison la plus logique qu'il soit.
En fait, ce n'est pas vraiment pour pouvoir remettre des couleurs sur la totalité du noir de mon esprit.
Mais, c'est plutôt parce que j'ai l'impression qu'il y a une chose d'importante dont j'aurais dû me souvenir.
Une chose qui est arrivée le jour de mon accident.
Seulement je n'en ai aucune foutue idée.
C'est le flou absolu.
Le néant.
Rien du tout.
En y pensant, peut être que j'en avais parlé à mes parents.
Non.
Ça fait longtemps que je ne leur ai pas parlé.
J'ai l'impression que ça fait une éternité même.
Il faudrait vraiment que je songe à leur donner de mes nouvelles.
Histoire de les rassurer sur ma vie.
Leur dire que tout va bien.
Que j'ai un travail qui me convient.
Que j'ai des amis géniaux.
Que je suis heureux.
Seulement, mon esprit bute sur le dernier mot alors que je sors du bâtiment en trombe pour m'élancer vers le parc en face de chez moi.
Heureux.
Ce mot. Mit dans une phrase me concernant, me donne à chaque fois une étrange sensation.
Est ce que je suis heureux ?
Bizarrement, alors qu'il ne semble pas y avoir de réels problèmes dans ma vie, je n'ai pas l'impression de l'être.
Il me manque quelque chose.
C'est comme si j'avais une plaie béante au fond du cœur.
Une plaie qui avait juste besoin d'une petite chose pour se refermer.
Ma main posée sur ma poitrine je sers le tissu avec mes doigts en grimaçant légèrement.
Souvent, depuis l'accident, je broie du noir assez souvent.
Certaines nuits, je me réveille même en pleurs sans comprendre ce qu'il m'arrive réellement.
C'est pour ça que je veux me souvenir.
Pour tirer un trait sur tout ça, et avancer de nouveau tranquillement.
Peut être que si je me souviens, je réussirais à comprendre et à être heureux.
Je l'espère en tout cas.
Alors en soupirant, je reprends la marche.
Toujours dans le parc, et après quelques minutes, je finis par ralentir la cadence.
Pas parce que je suis fatigué.
Non.
Je fais ça volontairement.
Je fais ça tous les matins.
À cette heure bien précise.
Comme un rendez vous que je me donne chaque jour.
Un rendez vous éphémère entre moi et une autre personne.
Mes pas deviennent de plus en plus lents, jusqu'à finalement s'arrêter.
Puis machinalement, je tourne vers la droite en m'apprêtant à le voir.
Il est toujours là.
Je le sais maintenant.
Je suis habitué.
Assis sur ce banc.
Lisant un bouquin.
Levant le regard pour rencontrer le mien à l'instant où je passe.
Un jeune garçon qui doit avoir aux environs de mon âge.
Les cheveux argentés.
Ça fait déjà plusieurs semaines que ce rituel a commencé.
Au début, j'avoue que je trouvais ça bizarre.
Vraiment bizarre.
Je ne me sentais pas à l'aise.
Je sentais ses yeux suivre et observer attentivement ma silhouette, jusqu'à ce que je disparaisse de son champ de vision.
Au début, j'allais vite, j'évitais de tourner ma tête vers lui.
Mais un jour, j'ai sauté le pas.
Un jour, j'ai finalement rencontré son regard.
Et j'ai eu du mal à le lâcher.
Planter au milieu du sentier, je l'ai regardé sans pouvoir m'arrêter.
Sans même comprendre pourquoi.
Lui a alors baissé son livre sur ses jambes et a continué l'échange avec moi.
Je n'arrivais pas à saisir ce qu'il se passait.
Je sentais mon cœur battre à tout rompre dans ma poitrine.
Mes jambes semblaient perdre leur force.
Puis sans que je ne m'y attende, une larme a perlé le long de ma joue.
Sans briser le contact visuel je me suis essuyé du bout des doigts.
Avant de finalement m'enfuir comme un voleur, un sentiment de honte accroché à mes pompes.
Seulement je n'ai pas abandonné malgré cela.
Au contraire.
Le lendemain je suis revenu.
Et le surlendemain.
Et tous les autres jours depuis cet instant.
À la même heure.
À la minute précise.
Pour le voir.
Seulement pour le voir lui.
Chaque jour, j'ai alors mis en place cet espèce de rituel.
J'ai persisté.
Même pendant les jours de pluie.
Pendant mes jours de repos.
J'ai même annulé un voyage pour pouvoir vivre ces soixante petites secondes quotidiennes qui m'obsédaient tant.
Parce que cette sensation.
Ce que je ressens au moment où nos yeux se croisent.
Je n'arrive pas à la ressentir avec quelqu'un ou quelque chose d'autre.
Il n'y a que ce garçon qui réussit à me faire me sentir comme ça.
Je ne peux pas mettre de mot pour catégoriser ce ressenti.
Mais c'est comme si j'avais l'étrange sensation d'être soulagé d'un énorme poids que je traîne sur mes épaules.
Quand nos yeux se croisent, j'arrive à respirer.
Quand nos yeux se croisent, j'ai l'impression de comprendre le sens « d'être heureux ».
Alors, comme il fallait s'en douter, au fur et à mesure du temps, ce moment est devenu une nécessité pour moi.
Quelque chose que je refuse de manquer.
Quelque chose dont j'ai besoin.
Dont j'ai vraiment besoin.
Sans que je ne sache vraiment pourquoi.
Le pire, c'est que, ce garçon, je ne l'ai jamais vraiment vu de près.
Je ne sais pas vraiment à quoi il ressemble.
Mais quelque chose au fond de moi me dis qu'il est beau.
Ouais, j'en suis sur, il est vraiment beau.
Parfois, il m'arrive même d'essayer d'imaginer les traits de son visage, le son de sa voix, la douceur de sa peau, la forme de son sourire.
En fait, en y pensant, je me rends compte que ce garçon, dont je ne connais même pas le nom, est devenu le centre de mes pensées.
C'est alors en prenant une bouffée d'air frais que je m'apprête à croiser ses yeux sombres.
Seulement, aujourd'hui, le banc est vide.
Il n'est pas là.
Pris de panique, j'agite alors la tête dans tous les sens, à la recherche de sa silhouette.
De son regard.
Mais rien.
Rien du tout.
Je suis seul dans ce parc froid.
Une immense vague de tristesse m'envahit aussitôt.
Je sens mes yeux se remplirent de larmes alors que j'essaye de me calmer.
Peut être qu'il a eu un imprévu.
Ou peut être que tout simplement ce rendez vous quotidien n'a pas autant d'importance pour lui que pour moi.
C'est normal en même temps.
Ce n'est qu'un regard.
Ce n'est qu'une minute dans une journée.
Ce n'est rien.
Enfin pour beaucoup, ça ne serait rien.
Pour moi, c'est quelque chose.
Pour moi, c'est comme le fil tremblant et fragile qui me tient en vie au dessus du vide.
C'est sûrement exagéré comme réaction.
Mais je n'y peux rien.
Quand il s'agit de cet instant, j'ai l'impression de ne plus rien pouvoir contrôler.
D'être complètement à sa merci.
Une larme finit par dépasser la barrière de mes paupières.
J'ai l'impression que mes forces me quittent.
À tout instant, je serais prêt à m'effondrer.
Mais, ce n'est finalement pas de mon plein gré que je m'écrase sur le sol.
Quelqu'un, vraisemblablement pressé vient de me foncer dans le dos, nous faisant, tous les deux tomber au sol.
Mon visage tire une grimace de douleur alors que mon « agresseur » se relève rapidement en bredouillant des excuses. Puis alors qu'il est enfin debout, il s'immobilise devant moi, toujours par terre, avant de me tendre sa main.
Ses doigts s'agitent lentement dans ma direction et je les observe un bref instant avant de finalement relever mon regard vers son visage, que je reconnaîs immédiatement.
Il était seulement en retard en fait.
Mes yeux sur ses lèvres, ces dernières articulent quelques mots.
- Est ce que ça va ?
Sa voix.
Elle résonne dans mon crâne comme une magnifique symphonie.
Elle est exactement comme je l'avais imaginé.
C'est exactement la voix que j'entendais quand je rêvais de lui.
Et tout ce que je souhaiterai en ce moment, c'est d'entendre sa voix prononcer les deux petites syllabes de mon prénom.
Dans un souffle.
Un murmure.
Entendre mon prénom sortir de sa bouche.
Imaginer avoir de l'importance pour lui.
Assez d'importance pour qu'il puisse connaître mon prénom.
Seulement, encore une fois, je divague.
Je divague alors que mes yeux passent de nouveau de sa bouche à sa main encore tendu vers moi.
Sa main.
Je vais pouvoir le toucher.
Je ne sais pas si mon cœur va pouvoir le supporter à ce rythme là.
J'ai déjà l'impression d'avoir la poitrine qui va exploser.
Pourtant, je le fais quand même.
Je pose mes doigts contre les siens.
Un frisson traverse immédiatement mon corps.
Une décharge électrique irradie mes membres tremblants alors que je me remets difficilement debout.
Ma tristesse s'est aussitôt envolé.
Comme si elle n'avait jamais existé.
Comme si l'instant de solitude juste avant notre rencontre n'était pas réel.
Il est vraiment là.
Il est venu.
Il est venu en courant.
Et en sachant cela, je ne peux pas m'empêcher de sourire comme un idiot.
S'il savait comme cet instant est important pour moi, peut être qu'il me prendrait comme un dingue.
Mais du moment qu'il vient.
Du moment qu'il est ici, en cet instant.
Alors je me fous de tout.
Donc je vais faire comme d'habitude.
Comme d'habitude, je vais remonter alors mes yeux vers les siens en liant nos deux regards.
Et c'est à cet instant précis, en créant l'échange visuel, qu'il réalisa une chose que j'ai souhaitée il y a quelques secondes seulement.
Une chose que j'ai imaginée se produire des dizaines de fois.
Une chose qu'il n'aurait néanmoins pas pu faire.
- Jungkook...
Il vient de prononcer mon prénom.
Dans un souffle.
Un murmure.
Comme si j'avais de l'importance pour lui.
Comme si j'en avais toujours eu.
Mes sourcils se froncent et je dois avouer que je ne comprends pas ce qu'il se passe.
C'est comme si tout ce qu'il y avait autour de nous n'existait plus.
Comme si le temps lui même venait de stopper d'un seul coup.
Dans ce parc, mais aussi dans ma tête.
Mes yeux ne veulent pas quitter les siens.
Je ne peux pas éviter son regard.
Pourtant, j'ai l'impression qu'au plus profond de moi, j'en ai envie.
J'en ai envie, et en même temps je ne le veux pas.
Sa main entourant toujours la mienne se serre légèrement alors que ses lèvres esquissent prudemment un léger sourire.
Puis finalement, il s'excuse, en laissant tomber mon regard.
Et il me lâche.
Il me lâche avant de faire demi tour, et de s'enfuir comme un voleur.
Seulement avant qu'il ne soit déjà réellement parti.
Avant qu'il ne soit complètement hors de ma portée, je viens de faire quelque chose.
Moi aussi je viens de faire une chose que je n'aurais pas pu faire.
Une chose que je n'aurais pas dû savoir, mais que je sais pourtant.
Dans une question, moi aussi je viens de prononcer deux syllabes que j'aurais dues ignorer.
- Yoongi ?
Voilà ! Je sais la fin est étrange mais je voulais laisser le truc en suspend sans dire si au final Kook se souvient vraiment de Yoongi s'il veut recommencer une histoire avec lui etc... Peut être qu'il y aura un OS bonus plus tard mais pour l'instant je trouve que cette fin est celle qu'il faut à mon histoire.
L'histoire est terminée, mais j'avais envie de faire un petit truc pour la finir complètement. J'ai vu pas mal de fictions faire ça, et j'avais envie d'essayer de faire ça.
Un Character Ask !
Du coup, si vous avez des questions sérieuses ou complètement stupides à poser aux personnages de l'histoire n'hésitez je les ferais répondre pour vous !
Donc je vous fais la petite liste des persos et n'hésitez pas à leur demander n'importe quoi !
Jungkook
Yoongi
Hoseok
Taehyung
Jimin
Namjoon
Jin
Et du coup l'auteure si vous voulez la tuer pour avoir été méchante XD
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