Chapitre 50 : savoir écrire
En même temps que mon sourire, la pluie se glace. Assise dans un petit fauteuil, mes jambes ramenées à ma poitrine, je regarde les gouttes se transformer en flocons par-delà les baies vitrées du bureau de Yumee. Écrire à la librairie ne m'a rien apporté, moins encore le café que mon éditrice m'a apporté.
Rien à faire, tout ce à quoi je pense, c'est cette étrange sensation qui me noue l'estomac.
J'ai envie de rentrer chez-moi. Et en même temps... Je n'ai plus jamais envie d'y reposer un seul pied.
J'enlève et remets ma bague et essaye de trouver la bonne façon de me sentir à l'aise.
Avec, j'ai l'impression que le poids du monde écrase mes épaules.
Et sans...
C'est comme si une partie de moi manquait à l'appel.
Quand j'étais petite, ma sœur et moi prétendions chacune notre tour qu'on se mariait. On volait les talons trop grands de notre mère, enfilait des taies d'oreiller sur nos têtes, embrassions le vide... On jetait même des grains de riz sur le parquet du salon. Et qui pouvait nous blâmer ? Avec ces films Disney qui tournaient en boucle à la télé, les princes charmants aux comptes en banque fournis qui avaient le pouvoir magique d'effacer le moindre problème, allant d'une malédiction perfide à une belle-mère ravagée...
Peu importait le problème initial, à la fin des une heure trente de film, tout allait bien à nouveau.
La vérité, au-delà des magnifiques carrosses et des chaussons en verre... C'est qu'on passe notre temps à découvrir une personne qu'on a cru connaître, avant de l'épouser.
Et ça fait terriblement mal.
Je ravale un soupir en portant mes paumes à mes yeux et frotte mes paupières jusqu'à ce qu'elles manquent de prendre feu.
J'essaye de me souvenir de la dernière fois que j'ai pu être honnête avec Holden, avant que le froid s'installe sur notre mariage... Parce que je sais très bien que le problème ne vient pas que d'un seul côté. Nous sommes tous les deux fautifs.
J'aimerais simplement que ce ne soit pas le cas. Qu'on soit toujours ces deux personnes à qui rien de mal est arrivé et qui ont décidé d'unir leurs vies pour toujours.
Je veux ressentir mon cœur battre à l'intérieur de ma poitrine...
Comme avant.
— J'ai presque fini.
La voix irritée de Yumee m'arrache de mes pensées alors qu'elle me fait volte-face. Le sourcil droit arqué comme si elle était sceptique, son regard passe de la baie vitrée à moi, pour revenir se poser sur les feuilles éparpillées devant elle. Je relâche donc mes genoux et frappe mes cuisses pour me donner la force nécessaire afin de me lever.
— Tu te rappelles quand tu devais passer ta première convention ? me demande-t-elle en faisant un tour complet dans son siège roulant.
Je retiens un rire en levant mon regard au plafond.
Comment oublier ?
La veille j'étais tellement stressée que Nora avait emmenée prendre un verre... Et c'était avec la pire gueule de bois de l'univers que j'ai dû faire la plus longur séance de dédicaces au monde.
Au-moins, je n'étais plus tétanisée par les nerfs.
— Et bien dans moins d'une semaine, je vais devoir repasser devant le commité avec un planning pour le trimestre prochain. Les nouvelles sorties, les auteurs signés... Tout ça, alors que je n'ai pas encore préparé la moitié de mes objectifs.
— Tu veux que j'appelle Nora ? Qu'on boive avant ?
Yumee pousse un petit rire nerveux avant de pivoter sur elle-même.
— J'aimerais. Mais je pense que ça ne va pas arranger mon second problème.
— Qui est... ?
— Cette année, mon patron veut qu'on forme des bînomes éditorials. Et devine avec qui je me retrouve ?
Je cache à peine mon sourire amusé en me pinçant les lèvres et me râcle la gorge. Evidemment, c'est obligé que ce soit Grimes.
Qui d'autre pourrait plonger le professionalisme de Yumee Patai, si consistant habituellement, dans un tel trouble ?
— Alors en attendant que je rassemble mes esprits et que j'essaye d'avoir le courage de faire face à la situation... Est-ce que tu peux m'aider ?
— Avec Grimes ? répété-je, tandis qu'elle me tend le dossier qu'elle tient depuis tout à l'heure.
— Tu peux lui... apporter ça ?
Je me lève avec délicatesse en attrapant mon sac d'une main et sonde mon amie. La nervosité la fait valser d'un pied à l'autre et ses sourcils sont si arqués qu'à tout moment, ils pourront s'arracher de son front.
— Je... Je n'ai pas envie de le voir. Pas aujourd'hui.
— Tu es au courant que tu ne vas pas pouvoir l'ignorer longtemps, pas vrai ?
— Tu veux dire comme habiter sous le toit de son mari sans vouloir lui parler ?
Ah. Touché.
Elle se penche sur ma joue, m'embrasse et porte ses mains à sa poitrine comme pour s'excuser.
— OK, pardon, je suis allée trop loin.
— On est quittes, accordé-je en lui adressant un dernier sourire forcé avant de sortir de son bureau.
Au moins, Yumee ne sera jamais aussi lourde que l'alliance que je ne cesse de triturer à mon doigt.
***
Après m'être perdue dans les longs couloirs de ma maison d'édition et avoir bousculé au moins trois personnes, j'arrive enfin devant une porte où sont gravées les intitiales de Grimes Paulsen. Je rassemble alors mes cheveux dans une queue-de-cheval haute et prends une grande inspiration pour me donner le courage de frapper à sa porte.
— Entrez. répond une voix rocailleuse.
Je passe ma tête à travers l'ouverture et découvre Grimes à moitié assis sur son bureau, les sourcils froncés dans un manuscrit soigneusement annoté. Je ne sais pas si c'est l'éclat immaculé que la vue enneigée de Seattle transmet dans ce bureau ou toutes les lumières possibles et imaginables allumées, mais je découvre l'ancien auteur sous un autre jour. Sa veste bleue abandonnée sur un siège près des baies vitrées, sa chemise blanche repliée sur ses coudes... Ses cheveux, pourtant bien soignés habituellement, sont même ébouriffés.
Certainement pas le même homme devant lequel Holden n'a pas réussi à arrêter ses dents de grincer.
Je secoue légèrement la tête pour retrouver ma concentration et m'introduit dans son bureau de quelques pas.
— Désolée de vous... de te déranger, me reprends-je, toujours pas habituée. Yumee m'a demandé de t'apporter ça.
Ce n'est que quand je mentionne le nom de l'éditrice qu'il décide enfin de lever le regard vers moi.
— Saddie.
Dans sa bouche, mon prénom sonne étrangement. Comme si je l'entendais pour la première fois. Je me trémousse sur place et brandis le dossier.
— Je ne sais pas ce que c'est, mais... ça avait l'air urgent.
— Hm. Je me doute, puisque apparemment, elle utilise ses auteurs comme secrétaires, maintenant.
Je ne peux m'empêcher de rire légèrement et vient le déposer à côté de lui avant de glisser mes mains dans mes poches.
— Elle était occupée et j'allais partir, je lui ai proposé de le faire.
— Ah oui ? Pourtant, tu viens de me dire que c'était elle qui te l'avais demandé.
Je dois vraiment revoir mes capacités à couvrir une amie.
C'est quand il glisse son manuscrit entre ses bras croisés et qu'il me surplombe que je lève les épaules, comme pour me déclarer vaincue.
— Je n'ai aucune idée de ce que je suis censée dire.
Il rit à son tour avant de se redresser et de poser à plat sa main de libre sur le dossier.
— Est-ce que tu sais ce que c'est ?
— Mon testament ? raillé-je en fronçant mon nez sous le malaise.
— Non. Ce sont tes chiffres d'affaires de ce dernier trimestre.
Un frisson parcourt mon échine et je sens mon poids entier s'enfoncer dans le tapis douçâtre sous mes chaussures.
Yumee. Nous ne sommes certainement plus quittes.
— Donc... C'est bien mon testament.
Grimes ouvre les dossiers, s'empare de plusieurs feuilles qu'il analyse scrupuleusement une à une et c'est un moment qui me paraît éternel. Je peux presque compter chaque veine qui roule sous ses mains nouées, comme si, telles des cordelettes, elles pouvaient briser mon avenir, ici et maintenant.
Dans ses yeux mentholés rayonne une expression qui m'est étrangère.
Et c'est avec horreur que je conclus que c'est de la pitié.
— Peut-être pas un testament, mais...
— Quelle couleur, la pierre tombale ?
— Assieds-toi, Saddie.
Je relâche mon sac au sol, tentant d'ignorer le bruit sec qu'effectue mon ordinateur en s'écrasant et m'affale dans un siège en face de lui. Grimes, cependant, refuse toujours autant d'aller prendre sa place dans son siège d'éditeur. Et quand j'y vois le taux d'affaires, je présume qu'il ne s'y est pas réellement posé, jusqu'à présent.
Son regard rivé sur moi, il repose le dossier sur le clavier de son ordinateur
— Ton dernier roman remonte à...
— Un an, complété-je à sa place, nouant mes mains sur mes genoux.
—Un an.
Je n'aime pas ce que je ressens. Je n'aime pas être ici.
J'aimerais qu'il fasse plus sombre.
Grimes pousse un léger soupir en passant une main dans ses cheveux afin de tenter de les remettre à leur place soignée et m'accorde un sourire chaleureux. Le genre qui puisse te persuader que si la Terre s'arrête brusquement de tourner, tu ne te prendras pas un mur dans la face avec une vitesse folle.
— Je suis nouveau à ça. Je ne vais pas te mentir.
— C'est pour ça que Yumee me renvoie vers toi, hein ?
— Si c'est l'excuse avec laquelle tu veux partir... Penchons pour ça.
Il se retourne et saisit un stylo dans l'un des quatre petits pots argentés qui recouvre son bureau.
— Tu as pris mes conseils, depuis la dernière fois, au dîner ?
— J'ai essayé.
— Et ?
Et puis Holden est arrivé. Jill est arrivé. Le baiser est arrivé.
L'absence d'un "je t'aime" guerrisseur est arrivé.
— Je suis toujours bloquée.
— Hm.
Son regard s'assombrit soudainement et il croise ses bras sur son torse.
— Je peux te poser une question personnelle ?
Et pourquoi pas, après tout ? Ma vie intime semble être exposée devant tout le monde, ces derniers temps.
— L'autre soir, quand on était au restaurant... Je n'ai pas pu m'empêcher de voir à quel point ton mari et toi étiez... Dissociés.
— Ce n'est pas vraiment une question.
— Non. Non, en effet.
— Quel rapport est-ce que ça peut bien avoir avec l'écriture d'un roman ? réponds-je sur la défensive.
Ses yeux s'écarquillent légèrement et un sourire vient corner ses lèvres.
— Tout.
Merde.
— Tromperie ?
Mes ongles, ou du moins ce qu'il reste, s'enfoncent dans la chair de mes cuisses, mais je soutiens tout de même son regard insistant. Ce n'est pas de la curiosité qui brille sur son visage, mais plutôt de la sincérité.
Il essaye simplement de déterminer il doit la ressentir envers moi ou Holden.
— On... On traverse un moment compliqué, c'est tout. Ça arrive à tout le monde.
— Surtout aux jeunes mariages.
— Est-ce qu'on peut revenir à mes chiffres d'affaire ?
Grimes passe une rapide main dans ses cheveux ébouriffés et poursuit.
— Si je te demande ça, c'est parce que la réalité tend à impacter l'écriture. Ici, on est peut-être éditeurs, mais si nos auteurs se sentent mal et n'arrivent plus à produire...
— Je vous rends pauvre. Je sais.
Un sourire lui échappe et il secoue la tête.
— J'ai connu ça aussi. Je peux comprendre. J'ai rendu fou la moitié de mes managers.
— Avec vingt livres par an ?
— Est-ce que tu me vois encore écrire ?
Je recule dans mon siège pour le toiser, mais il s'adoucit.
— Tu sais ce qu'il y a de pire pour un auteur, Saddie ?
— Absolument tout ? reniflé-je avec humour.
Il baisse la tête, mais je perçois un fin sourire sur ses lèvres, alors qu'il passe ses doigts à travers des feuilles. Il y a de la délicatesse dans ses gestes, comme s'il cherchait à retrouver un souvenir qui n'appartient qu'à lui.
— C'est de perdre la folle sensation de s'immiscer dans un monde de rêves et de se laisser bercer dans l'illusion, souffle-t-il, après s'être pincé les lèvres. Ne plus pouvoir créer des villes, des familles, des vies. Devenir morne et sans but, braqué devant un mur. Ressentir le poids de la réalité, revivre une routine. Ne plus entendre résonner des voix dans sa tête, ni ressentir la vibration d'un millier de cœurs fictifs.
Il redresse le bout de son menton et quelque chose a changé dans son visage pourtant si confiant. Un doute, peut-être.
De la fragilité.
Comme si on avait enlevé à l'homme le plus puissant du monde son arme fatale.
C'est une scène cruelle qui me force à grimacer.
C'est là que tout semble soudainement clair comme de l'eau de roche. Je vois son bureau sur lequel traîne des dossiers. Des murs sur lesquels ne se trouvent aucune identité personnelle. Des carnets vides et des dizaines de stylos qui restent traîner un peu partout. Ses vêtements et son allure négligée.
Son élastique rouge à son poignet.
Grimes comprend ce que je vis, parce qu'il n'y arrive pas lui-même.
Dans un élan de courage, je déglutis mes remords et minaude faiblement :
— Alors... Comment est-ce qu'on arrive à s'en sortir ?
Il tire sa chaise et s'écrase enfin dans le fond en basculant la tête en arrière.
— Soit, on accepte que le mur devant toi est la fin de ton trajet...
— Soit... ?
Pitié, faites qu'il y ait une autre option...
Grimes ricane légèrement avant de tendre la main vers l'un de ses stylos et m'en balance un, que je rattrape de justesse.
— Soit, tu défonces le mur à coup de marteau et tu te construis d'autres chemins, peu importe à quel point tu pleures ou que tu saignes. Et même si c'est difficile, tes larmes et ton sang sauront te maintenir compagnie.
Pourquoi est-ce que tout semble si cruel ?
J'en mords le bout de ma langue et passe le revers de mon pouce sur la plume argentée du stylo de Grimes. Combien de romans n'ont pas défilé sous les flots de son encre ? Pourquoi personne n'a pu voir le mal-être pointer le bout de son nez ? Et surtout...
Pourquoi est-ce qu'il a abandonné, alors qu'il a eu le même choix que moi ?
— Alors ?
La voix profonde de Grimes stoppe mon geste et je me redresse vers lui. Son genou tressaute tandis qu'il mordille l'ongle de son auriculaire et je réalise que la curiosité qui brille dans ses iris se rapproche de près à la famine.
Je n'ai pas l'impression que cet homme ne sache une seule chose comment être un éditeur et les voies du métier, mais la compétition s'est éteinte pour lui.
Ça ne veut pas dire qu'il ne veut pas voir les autres se battre.
Et étrangement...
C'est peut-être ce dont j'avais besoin.
— J'ai besoin d'un nouveau roman.
Grimes dissimule mal sa victoire, quand il se redresse et qu'il frappe un grand coup sur le plan de son bureau. Son geste m'arrache même un petit sursaut qu'il ne remarque pas, tant il rit.
— Ça, c'est ce que j'aime entendre !
— De nouveaux personnages. De nouvelles vies.
— De nouveaux battements de cœurs, complète-t-il avec un grand sourire étincelant.
— Mais... Et si c'était trop difficile ?
— Ça l'est et ça le sera.
— Et si je... Je n'y arrive pas ?
Du bout du menton, il m'indique le stylo et m'adresse un clin d'œil.
— Tu y arriveras. Le tout, c'est de s'y mettre.
Avec lenteur, je me redresse de la chaisz et essaye de ne pas jumeler mon sourire au sien.
La famine d'écrire, celle qui m'a permi de tenir le coup pendant toutes ces dernières années...
Je l'ai laissé s'éteindre pendant trop longtemps.
— Ça risque de ne pas être joli, ricanné-je en rangeant le stylo dans mon sac.
— Tout ce que je te demande c'est un projet. Quelque chose que je peux jeter aux loups de cet endroit avant qu'ils n'aient le temps de te dévorer.
— Grimes Paulsen. Bouclier atitré ?
— Je rajouterai ce rôle sur ma carte de visite.
Il n'est clairement pas le type que je croyais qu'il était.
Je m'apprête à partir, toutefois, au momentje m'arrête au dernier moment et me retourne à demi.
— Tu es un addict, pas vrai ? murmuré-je dans un unique souffle.
Le sourire de Grimes se fige comme l'éternité dans un sablier sur ses lèvres et il croise ses bras sur son torse.
— Au sexe ? tenté-je en abaissant ma voix d'une bonne octave. Un murmure qui franchit à peine la barrière de mes lèvres.
L'éditeur me toise et même si son regard s'ancre dans le mien, je le sens inéluctablement s'emparer de mon âme. Peut-être est-ce une forme de vengeance pour l'avoir dit à voix haute ou peut-être est-ce sa façon de s'accrocher à quelque chose qui a encore du sens.
— C'est pour ça que tu as arrêté d'écrire ? Parce que c'est allé trop loin ?
Il ne me répond toujours pas. À la place, la sévérité s'empare de ses prunelles.
— Je suis désolée, fais-je en relâchant le dossier de la chaise.
— Pour quoi ?
Pour la première fois, sa voix prend une autre intonation. Elle n'a plus rien de délicieux, comme l'autre soir, ou encourageant comme il y avait quelques minutes.
Non, cette fois-ci, elle est emplie de glace.
— Je ne sais pas, avoué-je en souriant faiblement.
— Pour l'avoir dit ou pour avoir vu quel effet ça a sur moi ?
— Peut-être un peu des deux ?
Sa main rencontre son élastique rouge et il grogne :
— On a tous dû faire des sacrifices pour redevenir une personne à part entière, non ? Parfois il faut prendre du recul sur les choses qui représentent une toxicité sur nous. Même si... On les aime de tout notre coeur.
Comme si sa phrase avait résonné dans le plus profond de mes entrailles, je bascule mon poids d'une jambe à une autre.
C'est pour ça qu'il se comporte ainsi avec Yumee.
— Ne lui dis pas, m'avertit-il après avoir lu dans mes pensées.
En guise de réponse, je secoue la tête et il s'adoucit.
— Va m'écrire ce roman, Saddie. Pour qu'au moins l'un de nous puisse gagner la bataille.
J'ouvre à nouveau la porte et ravale une bouffée d'air.
Je pense qu'avant ça...
Je dois faire quelque chose.
Hip Hip hourrah !
Et non, je n'ai pas abandonné SNF ! Pas quand ça commence à devenir intéressant, pas alors qu'on s'enfonce dans une étape cruciale de la relation Holden/Saddie !
À partir de maintenant, on se retrouve tous les mardis pour un nouveau chapitre ! Je publie donc la suite en parallèle avec un nouveau roman tous les samedis, ONCE WE FLEW, une romance sombre et psychologique que vous pouvez d'ors et déjà retrouver sur mon compte 😎
OUI, PARCE QUE COMME SADDIE J'AI EU DES PROBLÈMES 😂
heureusement que j'aime trop écrire pour abandonner, mais bon... Il y a des choses qui me font visiblement encore trop mal, d'où la naissance de Once, We Flew 💙
Enfin bref.
• Saddie semble être perdue, et pas que dans son mariage ! Heureusement (ou non) elle peut compter sur son équipe éditoriale pour au moins trouver un oeu de réconfort !
• Grimes est plus qu'un ancien auteur visiblement 👀 l'addiction le terrasse, et ce n'est pas facile d'avoir quelqu'un comme Yumee dans ses pattes pour esssayer de s'en sortir... Où est-ce qur ça va bien pouvoir les mener ?
• Que va décider Saddie quant a l'avenir de son couple ?
On se retrouve mardi prochain pour la suite ! En attendant n'oubliez pas de lacher une jolie étoile et de me dire ce que vous en avez pensé en commentaire !
XoXo 💚
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