~Par un week-end ensoleillé~
Narrateur interne, Lucas.
Je sors de chez moi en sifflotant.
Il fait beau, j'ai bien dormi. Et devinez quoi, on est le week-end et je vais chez Maxence !
J'ai décidé de faire le chemin à pied et je me rends compte qu'en fait, il habite tout de même un peu loin.
Je repense alors à cette fameuse après-midi dans le parc où l'on s'est rencontré lui et moi : après le départ de Seb on avait fait un bout de chemin ensemble et j'avais cru qu'il n'habitait pas loin. Mais au final, ça avait dû lui faire faire un détour assez important.
Enfin bon, ça y est je suis arrivé à son appartement. Je reste statique devant la porte, me demandant comment rentrer quand une voix m'interpelle.
-Ooooouuh ooouh Lucaaaaas !
C'est Maxence perché sur son balcon au troisième étage qui me fait de grands signes de mains.
-Ouvre moi la porte au lieu de me huer, je lui répond.
Il me regarde dans les yeux et rentre par la fenêtre coulissante.
J'attends deux minutes qu'il m'ouvre mais rien ne vient. J'actionne l'interphone et il décroche enfin :
-Oui, c'est qui ?
-Bah c'est moi crétin, allez ouvre !
Il ne répond rien.
Je me recule et crie en dessous de son balcon, la fenêtre restée ouverte.
-MAXEEEEENCE!
Il apparaît.
-Haha ! Qui hue qui maintenant !
Je lui lance un regard noir.
Une dame arrive alors, tape son code et ouvre la porte. Je l'empêche de se fermer et je passe furtivement après elle.
Troisième étage donc. Il ne me reste plus qu'à trouver sa porte. Je monte les escaliers jusqu'au troisième étage, je regarde à droite puis à gauche où je décide de tourner.
Au bout du couloir il est là. Dos à la porte, un pied appuyé contre le mur et il m'attend.
Je lui donne un coup dans l'épaule.
-Bordel Maxence, t'es vraiment "l'homme...
Il finit ma phrase.
-Le plus chiant du monde". Oui totalement. Il me sourit. Tu cites encore une de mes vidéos.
-Oui mais ça te correspond bien.
-Bon allez, rentre. Je t'ai assez embêté comme ça...
Je me réveille.
Il me faut quelques minutes avant de reprendre mes esprits : je suis chez Maxence, sur son canapé plus précisément. Et y'a un sacré bordel.
Lui dort à côté de moi, la tête posé sur mon pull qui lui sert de coussin.
On a passé l'après midi à jouer à des jeux, à gueuler et à rire. Je gagnais la plupart du temps et je dois dire qu'il est un peu mauvais joueur. Il a grogné plusieurs fois, lâchant la manette pliant ses jambes pour se recroqueviller sur lui-même.
Moi, j'étais bien content de pouvoir me venger de l'attente que j'ai dû subir devant la porte. J'ai essayé deux-trois fois de le consoler (en me moquant un peu je l'avoue) mais vu qu'il ne bougeait pas, j'ai employé la manière forte.
Ça s'est terminé en bataille d'oreiller.
On s'est couru après dans tout son appart, des oreillers à la main. On s'est même construit des forteresses avec ses meubles et des cartons.
Le combat final a eu lieu sur le canapé : je cache un oreiller derrière mon dos. Lui il se jette sur moi, me plaque au sol et m'y maintient en appuyant sur mes épaules. Alors je sors le coussin de derrière mon dos et lui envoie directe dans le visage. Il est surpris mais conserve sa position tout en prenant mes mains pour les maintenir au sol. Au bout d'un moment, on se regarde dans les yeux, notre coeur bat très vite et au même rythme. Puis il lâche son emprise et me tend la main pour m'aider à me relever.
Voilà. Je sais pas vraiment qui a gagné mais on était touts les deux mort de fatigue. Alors on a commandé une pizza et on a enchaîné film sur film jusqu'à se qu'on s'endorme tous les deux.
Et voilà le récit d'un samedi tout à fait normal avec Maxence.
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