Je me lève et tourne brusquement autours de moi, il n'y a personne.
Je suis complètement perdu, je ne sais pas ce que je fais ici dans cette grande clairière,  puis je ne reconnais pas les alentours, le soleil me brule les yeux, je sens l'herbe, les fleurs et les insectes autours de moi.

Mes sens sont en alertes, et je comprend très vite que je me suis embarquée dans un nouveau problème, espérons que ce ne soit pas très grave mais je réalise soudain que Carla n'est pas auprès de moi sinon elle m'aurait déjà réveillé.

Je commence à paniquer, je me lève et essaye d'entendre se qu'il se passe autours de moi, je me concentre, je n'entends rien, j'essaye de flairer une quelconque odeur mais non, le stress m'envahit, je..non..je veux pas.

« - Carla, Carla, CARLA! »

Je criais son nom, j'espère qu'elle m'entende et qu'elle vienne.

Je cours de plus en plus vite, je fronce mes sourcils, je ne reconnais pas Magnolia,je suis où exactement.

Non, courir n'est pas la solution Wendy, réfléchis, je dois me calmer sinon je ne la retrouverai pas, et une idée arrive dans ma tête et si...

« - Hurlement du dragon céleste!»

Ma magie ne s'est pas activée malgré ma tentative.

J'écarquille les yeux, mes genoux tombent à terre et mes yeux se perde dans le vide , s'il vous plait non, pas encore.

« - CARLA, NATSU, LUCY, ERZA, GREY!»

J'hurle mes yeux pleines de larmes et frappe avec forces le sol.

« - S'il vous plaît les amies, revenez, je veux pas vous perde pas encore une fois, s'il vous plaît. »

Leur souvenir me vient a l'esprit et je sais que ils n'auraient pas aimé que je sois comme sa je dois me ressaisir, je vais me battre pour eux et pour moi-même.

Oui, je serai forte car je suis Wendy Marvell de Fairy tail. Je sèche mes larmes et me relève avec cette force et cet espoir de les retrouver.

C'est avec cette grande volonté que j'entreprends de marcher pendant des heures vers le sud espérant ne pas me faire agresser, le paysage est semblable au notre sans que je ne détecte aucune magie, ce monde en est donc dépourvu, peut-être que ici aussi j'ai un alter égo, à voir, je pense que je devrais essayer de trouver une ville ou un petit village pour m'informer de ce qui se passe dans ce monde, je n'ai pas envie d'être prise au dépourvu.

J'ai suivis mon odorat et mon intuition pour trouver la ville qui est en face de moi, ce monde n'as pas l'air si mal que ça, il y a des marchands qui vendent leurs produits en criants espérant sûrement attiré plus de monde vers leurs commerces, puis il y a des enfants entrain de s'amuser et de courir un peu partout, je souris à cette vue, des hommes sont entrains de parler joyeusement assis auprès d'une table, tout le monde avait l'air joyeux ici, sa me rassurait.

Je lève les yeux au ciel, surprise par un grand mur, il est immense, il est très épais et une grande porte est à son milieu, j'ai l'impression d'être enfermé, pourquoi personne n'essaye de sortir à travers cette porte?

La porte s'ouvrît, laissant passer des soldats, je me dirigeais vers le fond pour essayer de comprendre la situation de leur état, oui leur état, certains leur manque un membre ou d'autres plusieurs, ensuite il y a ceux qui on des petites blessures, ceux qui n'ont pas de blessures se retrouve avec un regard vide, terrifié ou encore sombre. Qu'est-il arrivé a ces hommes, il y aurait un danger en dehors des murs? Au vue de leur état, je pense que le danger dehors est immense.

« -Ces inconscients sont encore partis en dehors du mur Rose, pfff, si c'est pour sa que nous donnons notre argent, autant les tuer nous-mêmes.

Je fronce mes sourcils devant les propos de l'homme devant moi.

-Ils disent qu'ils veulent que l'humanité soit libres mais ils reviennent toujours avec des morts.

Libre? Mais de quoi et pourquoi ne peuvent-ils pas l'être ?

- C'est  la faute de ces titans, ils sont horribles, nous avons dû abandonner un de nos murs, ces incapables du bataillon d'exploration sont incapables de nous rendre le mur Maria. »

Je suivais la discution des deux hommes âgés sûrement de la trentaine, je n'ai plus rien a faire là je dois essayer de trouver un endroit ou dormir.
Je marche puis je me retourne d'un coup, et j'observe l'emblème sur les capes des soldats, il y a des ailes, ce sont les ailes de la liberté, je pense qu'ils sont très courageux mais je ne dois pas rester là.