Nos armes héroïques sont vraiment géniale​s : en plus de leur formidable statistiques, elles nous permettent d’utiliser trois armes secondaires à la fois. Pas de doute, il faut vraiment être fort minable pour ne pas reconnaître leur valeur. Personnellement, j’ai choisi de prendre des fontaines, des traqueurs et des bombes splash pour cette mission (avec mon fidèle​ haut-perceur, évidemment). Bien que nous soyons partis en plein milieu de l’après-midi, le soir tombait lorsqu’on arriva dans l’octovallé.

- Bon, déclara l’amiral. Le tout, maintenant, c’est d’être discret.

- U, met ta capuche, le coupa Lapinar.

Avec cette nuit tombante, mes tentacules devenaient de plus en plus lumineuses et « lumière » et « discrétion » ne vont pas trop ensemble. Même si je n’aime pas trop le fait que Lapinar me donne des ordres, je sortis donc mon sweat à capuche Esko et l’enfila par dessus mon uniforme scolaire en rabattant la capuche sur ma tête (seule manière que j’ai trouvé pour ne plus gâcher les soirées​ pyjamas).

- Effectivement, on est un peu plus discret comme ça, reprit l’amiral. Même si tu aurais pût le lui demander plus gentiment, 11. Ce n’est pas sa faute si elle est une « des abisses ». Bref. Ce qu’il faut savoir, c’est que les bases octalings sont camouflées sous forme de bouilloire. Lors que nous aurons trouvé​ celle qui nous intéresse, nous sauterons dedans et là, la probabilité de tomber dans une embuscade est très élevé. Je vous demanderai donc de rester toujours sur vos gardes.

Après dix minutes à slalomer parmi les bouilloires, Juliette s’écria qu’elle avait trouvé la bonne. Nous nous regroupâmes autour et sautâmes à l'intérieur.

***

Comme l’avait prédit​ l’amiral, une dizaine d’octalings nous attendaient. Les rouleaux passèrent tous de suite à l’action tandis que nous jouions de nos armes secondaires. 2 avait raison, en ce qui concernait les lignes de danger. Les rouleaux, avec leur tenu encrifugué, ne réagissait presque pas lorsqu’on leur tirait dessus, ce qui n’était pas mon cas : lorsqu’on avait sauté, j’ai fait l’erreur de sauter dans les premiers. N’ayant pas de protection, je n’ai eu le temps de liquider qu’un octaling au traqueur quand je me fis liquider à mon tour.

Lorsqu’on est liquidé, notre corps explose en projetant de l’encre un peu partout, mais notre conscience reste bien éveillée. Le plus frustrant, dans ces moments là, c’est que personne ne peut te voir ou même t’entendre. Pendant que je me remettait de ma surprise, le combat faisait toujours rage en dessous de moi. Inkalo et Pierre se battaient comme des tigres, à repeindre la face des octalings puis à se dirigeaient dans l’encre (se qui les régénéraient) vers une autre cible. Chloé encrait la zone ennemi afin d’obliger les octalings à sortir de leur cachette et Sophie ainsi que Juliette lançaient des bombes gluantes au hasard. Lapinar et Francis lançaient des détecteurs et des fioles toxiques. Et ces technique ont marché, apparemment. Les octalings fûrent liquidés avant de nous avoir infligé d’autres perte. 1 pris alors la parole :

- Bon, tout le monde va bien ?

J’aurais voulu lui dire que non, car nous n’avions pas encore placé de point de contrôle et que le plôt de déploiement le plus proche était à 7 kilomètres (ce qui représente 30 minutes en super saut), mais 3 s’en chargea pour moi :

- Il me semble que 11 à été liquidé.

- Toujours à vouloir se rapprocher de sa cible celle là, marmona Lapinar.

Je lui aura bien donné mon point dans la figure à celui là.

- De toute façon, nous devions placer un point de contrôle à notre arrivée, répondit l’amiral. Montez la garde pendant que 1, 2 et 3 s’en occupe.

Une fois le point de contrôle en marche, je plongea dedans et ressorti comme si rien ne s’était passé. A si. Je donna un point dans la figure de Lapinar, comme convenu.

-Bon maintenant que ça c’est fait, allons chercher ce Bazookarpe, lança 3.

À suivre...