Chapitre 23
L'abri du groupe de survivants se trouvait dans les montagnes, dans, d'après Élise, un ancien bunker inkling datant des Grandes Guerres de Territoires. En arrivant devant la grande porte en fer, l'octaling dit aux autres d'attendre à l'extérieur et rentra avec son groupe.
Angew : Vous pensez que c'est une bonne idée ?
Lena : On verra bien. C'est la seule chose qu'on a à faire pour le moment on avisera par la suite.
L'octaling ressortie un peu plus tard avec un oursin grand et baraqué.
L'Oursin* : Je suis Ernest, le meneur de se groupe de survivants. Racontez moi tout ce qui vous est arrivé depuis l'assaut de Chromapolis.
Je soupira, avant de raconter pour une énième fois toute l'histoire. Je vais commencer à croire que c'est un gage de qualité dans le coin. Enfin je pense surtout que c'est un plutôt un moyen de juger son interlocuteur. Si c'est le cas, j'aimerais bien savoir c'est toujours nous qui racontons notre histoire et jamais les autres.
Néanmoins, après avoir bien écouté (heureusement sinon j'aurais piqué une crise), l'oursin se gratta le menton puis nous dit :
Ernest* : Je vois. Vous pouvez rentrer visiter notre refuge si vous voulez.
Il retourna à l'intérieur de l'abris, suivi par Élise et son groupe. Je jeta un regard à Angew et Levi, tous les deux semblant ne pas trop savoir quoi faire.
Léna : Au pire, qu'est-ce qui pourrait mal se passer ?
Angew : Tout un tas de trucs.
Léna : Certes, mais bon...
Nous entrâmes donc dans le bunker, à la suite de l'oursin. L'intérieur était étonnamment bien éclairé et en bon état. Nous le suivâmes jusqu'à une salle dont la porte s'ouvrit d'elle-même à notre approche. À l'intérieur, deux céphalopodes étaient en train de s'occuper de divers machines électriques, toutes reliés à un aquarium dans lequel nageaient plusieurs Poisson-charges.
Ernest* : Nous voici dans l'unique centrale électrique du refuge. Nous nous occupons de ces poisson-charges qui en retour nous produise la précieuse énergie que les transformateurs ici présents s'occupe de la traîter puis de l'envoyer dans tout le bunker.
L'un des inklings présent s'occupait de nourir les poissons qui semblaient content, leurs aquariums joliment décoré avec plein de cachettes. Ernest nous fit continuer la visite, en passant par l'infirmerie, dans laquelle on a vu une infirmière octaling qui s'occupait d'une méduse sur un lit.
Levi* : Vous arrivez toujours à trouver des médicaments ?
Ernest* : Plus ou moins. On arrive à en produire d'origine naturelle grâce à nos serres qui se situe plus bas mais c'est toujours mieux que rien.
Une fois ressortis, il nous fit empreinter un ascenseur. Au lieu d'un nombre fixe de boutons sur le panneau de commandes, celui-ci n'avait qu'un pavé numérique. Ernest nous expliqua que comme ils devaient de temps en temps creuser de nouveaux sous-sols, la nécessitée de devoir refaire à un panneau de contrôle à chaque fois ne les enchantaient pas énormément, alors ils ont préféré mettre un pavé numérique sur lequel on rentre le numéro de l'étage, ce qui réglait leur problème. Ils n'auraient qu'à modifier le programme de l'ascenseur lorsqu'ils feront un nouveau sous-sol.
Il nous a aussi expliqué qu'ici, chaques personnes du groupe s'était vu attribuer un métier approprié à ses goûts, dans le but de permettre à la communauté de subsister. Il nous a également subtilement fait comprendre qu'ils manquaient d'explorateurs, pour chercher des ressources à l'extérieur généralement.
Nous passâmes par les fameuses serres, grandes rangées d'étagères éclairées par des lampes reproduisants l'éclairage naturel et alimentées par un système d'irrigation au goute à goute. Ils y cultivaient des fruits, des légumes, des plantes médicinales, mais également des algues afin de produire de l'oxygène qui était redistribué dans tout l'abris grâce à un système d'aération plutôt perfectionné pour le matériel du coin.
Ernest* : Beaucoup des survivants dans ce lieu sont des étudiants en ingénieurie ou des chercheurs, ce qui nous aide beaucoup lorsque nous avons besoin d'innover avec les moyens du bord. Moi-même était en train de faire une thèse sur la dangerosité des Pigmalances lorsque l'attaque des salmonoïdes commença.
Léna : Ah ? Et ça donnait quoi ?
Ernest* : Ma thèse ? Oh juste que le tir de la Pigmalance, comme celui du Haut-Perceur, endommageait les structures au travers desquels il passait, pouvant créer un effondrement au long terme.
J'hochai la tête puis le suivit à travers les serres. Angew s'extasiait devant la diversité des cultures ici présentes. Nous traversâmes les allées pour entrer dans une autre salle, manifestement une station d'épuration. Plusieurs cuves étaient reliées entre-elles et quelques pompes tournaient à plein régime. Cette station permettait, d'après Ernest, de pouvoir récupérer les eaux et l'encre usées de l'abris pour la redistribuer, propre dans tous l'abris. Elle permettait aussi de récupérer l'eau de pluie et de produire de l'encre. Plusieurs méduses travaillaient ici, sûrement car c'était les seuls à pouvoir mettre les tentacules dans l'eau sans dommages collatéraux.
Nous descendîmes dans un autre étage, celui réservé à l'armurerie, la fabrique d'arme, la fabrique de tenue et la réserve.
Ernest* : Bien que peu d'entre nous sortent, nous avons tout de même besoin de stocker des armes pour nous défendre lors d'attaques de Salmonoïdes ou même d'un autre groupe de survivants.
Léna : D'un autre groupe ?
Ernest* : Oui, tous ne sont pas pacifiques et au lieu d'essayer de se développer pour s'auto-suffir, ils attaquent les autres groupes pour trouver les ressources qu'ils leur manquent. Ils sont très détesté dans la région.
Léna : Vous y avez déjà eu affaire avec eux ?
Ernest* : Oui malheureusement. Heureusement il n'y a eu aucune pertes de notre côté, les infiermiers ayant très bien gérés le coup, mais nous avons perdu un bon nombre de récoltes et de bétail aussi.
Léna : Vous avez des éleveurs ?
Ernest* : Oui. Pour la viande ou le lait. Ce sont des méduses qui s'en occupe également, car la zone est remplie d'aquarium c'est pour ça que l'on n'y ai pas allé tout à l'heure. Heureusement les pillards n'ont pas tués ou emportés toutes nos bêtes, ce qui semble logique vu qu'ils se servent des autres pour survivre. Si ils prennent tous d'un coup, il n'y aura plus rien à prendre la prochaine fois.
Angew : Vous n'avez pas essayé de négocier ?
Ernest* : Oh que si. Une inkling que vous risquez sûrement de connaître a déjà fait tout son possible lors de la courte négociation qu'ils nous ont laissé mais en vain.
Léna : Une inkling que l'ont risque de connaître ?
Ernest* : Yep.
Nous continuâmes à travers les fabrisques, où plusieurs céphalopodes contruisaient armes et tenues, certains très rudimentaire et d'autres bien plus élaborées. Puis nous vînmes à la réserve.
??? : Oh. Soeurette !
Abigaïl Altrol. Je m'étais pas attendu à cela. Il s'agissait d'une vieille amie à Angew et moi. Nous étions toutes les trois plutôt proche à l'époque. Mais elle ne se plaisait pas trop à Chromapolis, car elle n'était pas très familière avec les batailles d'encres, qui ne l'intéressait pas plus que ça. Par conséquent, elle était partie à Calmanie. Je lui souris, elle me sourit, puis on se prit dans les bras. Elle fit ensuite de même pour Angew.
Angew : Abi ! Ça faisait longtemps !
Abigaïl : On peut dire ça oui. Comment vous allez avec le temps ?
Ernest* : Tu n'as qu'à nous suivre, vous aurez tout le temps de vous parler pendant que je les fais visiter le refuge.
Elle quitta donc son poste pour nous suivre. Elle a bien changé depuis la dernière fois. À l'époque, elle était du genre plutôt coquette, à essayer de paraître la plus jolie possible en assortissant sa coiffure et sa couleur d'encre ainsi que ses vêtements en fonction du temps ou même de l'heure. Il n'étais pas rare le soir de la retrouver avec une apparence totalement différente de la matinée. Si on avait pas appris à reconnaître son teint légèrement pâle et ses yeux verts, il arrivait souvent que l'on ne saches pas la reconnaître. Et elle aimait bien ça. Mais actuellement, bien qu'elle semble toujours s'inquièter de sa personne, son style avait radicalement changé. Elle ressemblait à ces femmes qu'on voit dans ces films apocalyptiques, même si les circonstances le permettent plutôt bien il faut se l'avouer. Elle s'était d'ailleurs rattachée les tentacules en queue de cheval.
Apparemment, lors de l'attaque des salmonoïdes, elle était aux laboratoires, en train de travailler sur un moyen de rentre l'encre thermique plus efficace. Elle a fuit avec les autres jusqu'à cet abri, où elle avait été affecté à l'entrepôt, pour ne pas la déplaire. Elle aimait bien ranger des trucs si je me souviens bien, et s'en sortait très bien quand il s'agissait de recommander quelque chose. Donc ouais, je pense que ce boulot était fait pour elle.
Nous continuâmes la visite en sa compagnie donc. Il restait plus grand chose à voir, appart les appartements. Enfin plutôt dortoir. Il s'agissait de deux pièces, grandes comme un stade de basketball, où étaient alignés des lits superposés. Au fond se trouvait les portes pour les salles de bains et enfin nous visiâmes la cafétéria, qui contenait tout ceux à quoi on pouvait s'attendre d'un tel établissement. Tables, cuisines, plateaux etcetera.
Ernest* : Il se fait plutôt tard si je n'abuse. Je vous invite à rester ici pour la nuit, vous y serez plus en sécurité qu'à l'extérieur.
Angew : C'est d'accord !
Je souris légèrement car c'est la première fois que l'inkling violette prenait une décision aussi rapidement pour le groupe, mais J'avourai qu'une nuit sans craindre de me faire attaquer par les Salmonoïdes est plutôt une offre intéressante.
À suivre
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