12. Scène mondaine
Je suis à mon velux,
Sans grand luxe,
J'regarde les arbre qui m'entourent
Je vois le soleil qui fond juste pour ce jour,
La lune monte dans le ciel,
De sa blancheur superficielle
Y'a les oiseaux qui tourbillonnent dans les arbres
De toutes leurs ailes, ils lancent des chants macabres
Les grands arbres dominent le quartier,
Ils restent là, statique en attendant de bouger,
A côté, la station total accueille des voitures,
Celles qui récupèrent de l'essence pour être sûrs.
Les jeunes sont bruyants,
J'ai beau être loin, je les entends,
Tandis que j'écris ce poème,
C'est l'écriture que je fais mienne.
Encore une soirée mondaine,
Peu avant l'été que l'été vienne,
Mais on entends toujours les crissements des véhicules,
Juste avant le soleil se couche, et macule,
Doucement, la ville d'un voile noir,
Où les gens devront percer la lumière pour s'entrevoir.
19/06/2018
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