La solution à nos problèmes
Une sourde clameur s'éleva dans les sous-sols du temple Nakano, aussitôt maitrisé par la voix autoritaire de Fugaku.
« Vous êtes de plus en plus nombreux à me pousser à envisager une solution plus définitive à nos problèmes, exposa Fugaku. Je ne pouvais donc ignorer votre demande plus longtemps. Il est vrai que certain au sein des autorités du village font tout ce qu'ils peuvent pour nous affaiblir et nous tenir à l'écart, c'est un fait avéré maintenant. Mais c'est aussi une erreur selon moi. Le clan Uchiha est un clan puissant, un clan de guerrier. Konoha serait bien plus fort et à l'abri des dangers aujourd'hui si on nous avait laissé le diriger, tonna-t-il.
Shisui échangea un regard atterré avec son cousin. Le scénario qu'ils avaient tant redouté était en train de prendre forme juste sous leurs yeux.
« Bien que je m'y sois longtemps refusé, il est temps de libérer Konoha de ceux qui ont décidé de le privée d'une grande partie de ses forces en excluant totalement le clan Uchiha du jeu politique. D'autant que malgré les belles paroles de l'Hokage, rien n'a vraiment changé pour nous ces dernières années, regretta Fugaku. Mais attention, je ne veux pas voir détruire ce que notre clan a contribué à bâtir. Ce village est aussi le nôtre et il est simplement temps de le montrer aux yeux de tous et d'en reprendre les rênes. »
Plusieurs hommes se remirent à crier leur approbation. Fugaku continua calmement.
« Cependant, avertit-il, je ne vous obligerais pas à vous engager dans cette voie sans votre assentiment à tous. Vous savez que votre sécurité est ma principale préoccupation. Si nous procédons selon mon plan, en prenant les sections spéciales par surprise dans leur quartier grâce au concours de mon fils, nous neutraliserons la seule force réellement susceptible de nous repousser, expliqua-t-il. Ainsi nous limiterons au maximum les risques auxquels vous pourriez être exposé. »
Itachi se raidit encore plus aux derniers mots de son père. A aucun moment il ne lui avait fait part de ses intentions. Il tenait pour acquis que son fils allait le soutenir. Qu'il ne pouvait pas ne pas appuyer les vues de son propre clan.
« Qu'importent les risques, s'emporta un homme à la droite d'Itachi ! Nous vous suivrons quoi qu'il arrive.
- Je vous remercie de votre confiance, répondit Fugaku. Mais j'attends tout de même de chacun de vous qu'il réfléchisse posément à ma proposition. Nous reparlerons de tout cela à la prochaine réunion. Et s'il s'avère que vous êtes tous d'accord, nous déciderons du meilleur moment pour accomplir notre plan, conclut le chef des Uchiha. En attendant, je vous recommande la plus grande discrétion. »
Sur ces dernières paroles, Fugaku fit un simples signe de la main et tous se mirent debout. Lentement, les Uchiha commencèrent à se disperser dans un calme qui ne reflétait en rien l'excitation ou le trouble de leurs cœurs.
* * *
Itachi ne ferma pas l'œil de la nuit. Immédiatement après avoir quitté la réunion, il s'était rendu à la tour de l'Hokage. Il avait espéré y trouver le vieil homme malgré l'heure tardive car il n'était pas rare que Sarutobi Hiruzen reste à son bureau jusqu'à des heures indues.
Malheureusement, ce n'était pas le cas aujourd'hui et le bureau de l'Hokage était bel et bien désert. Il aurait pu faire en sorte qu'il soit averti mais, pour cela il aurait d'abord dû passer par toute la hiérarchie des sections spéciales. Et, même si Danzô n'avait aucun pouvoir sur les ANBU, nul doute que ses espions auraient capté cette information et l'auraient averti lui aussi. Or, Itachi ne voulait pas que le chef de la Racine se doute de quoi que ce soit avant qu'il ait pu en toucher deux mots à l'Hokage.
Il faisait donc les cents pas depuis plusieurs heures quand l'aube finit enfin par se lever. Quand il aperçu l'Hokage arriver, Itachi sentit une vague de soulagement l'envahir.
« Itachi, s'étonna l'Hokage en apercevant le jeune ninja !
- Maitre Hokage, commença Itachi, je souhaitais vous parler au plus tôt. Voilà pourquoi j'ai attendu votre arrivée ici. »
L'Hokage fronça les sourcils. Vu la démarche d'Itachi, il se douta immédiatement que les nouvelles n'étaient pas fameuses. Il fit entrer le jeune homme dans son bureau et s'assura que les mesures de protection habituelles qui évitaient que les oreilles indiscrètes puissent entendre ses conversations étaient bien en place. Après quoi il invita Itachi à parler librement.
Itachi lui rapporta fidèlement tous ce qui avait été dit. L'Hokage l'écouta avec attention puis il se retourna vers la fenêtre qui surplombait le village et demeura un instant à contempler silencieusement le panorama.
« Je vais devoir convoquer le conseil des anciens. Tu le sais Itachi, annonça finalement le vieil homme.
- Oui, répondit laconiquement Itachi.
- Je n'ai pas le droit de prendre de décisions sans m'en référer à eux. Mais je serais de ton coté, rassure-toi. Il est hors de question qu'un conflit éclate entre nous et n'affaiblisse le village. Et puis, le clan Uchiha lui aussi est placé sous ma protection, conclut-il. »
L'Hokage appela alors un des gardes en poste à sa porte et lui donna l'ordre de prévenir le chef des sections spéciales afin qu'il réunisse ses trois conseillers.
La chose fut accomplie rapidement. Koharu et Homura arrivèrent ensemble. Suivi de peu par Danzô qui s'installa en silence à la droite de Hiruzen. Il posa immédiatement son regard sombre et impénétrable sur Itachi. Ce dernier le lui retourna sans rien montrer de plus que le chef de la Racine. Ils étaient maintenant à égalité à ce petit jeu.
« Un coup d'Etat, s'étrangla Homura !
- Que devons-nous faire Hiruzen, demanda Koharu.
- Rien n'est encore certain pour le moment, posa l'Hokage. Nous devons convaincre les Uchiha que s'engager dans cette voie est non seulement dangereux pour eux comme pour nous, mais que c'est aussi totalement inutile.
- Et comment comptez-vous rétablir la confiance entre nous ? Malgré vos tentatives, il est évident qu'ils se méfient toujours, protesta Homura.
- Parce que nous ne leur avons jamais donné de preuve tangible que nous leur faisons confiance de notre côté. Si nous leur donnions ce qu'ils demandent vraiment en les faisant participer aux affaires du village ...
- Tu ne parles pas sérieusement Hiruzen, intervint calmement Danzô. Aujourd'hui encore, nous n'avons pas la preuve formelle que les Uchiha ne sont pas à l'origine de l'attaque du Kyubi. Et leur attitude actuelle nous prouve elle aussi que nous ne pouvons pas leur faire confiance. La défiance dont ils font preuve est une provocation.
- Je suis d'accord avec Danzô, ajouta Koharu.
- Ils n'ont rien fait de mal pour le moment, opposa l'Hokage. Nous ne pouvons pas les condamnés aussi facilement. D'autant que notre attitude aussi est responsable de ce qui arrive aujourd'hui.
- Le fait même d'envisager un coup d'Etat fait d'eux des traitres, argumenta Danzô. Le village ne peut pas se montrer faible face à ce genre d'attitude. Ce serait le début de la destruction de Konoha.
- Ce sont nos frères, insista l'Hokage. Je ne peux pas me résoudre à baisser les bras pour le moment. Je vous demande donc à tous les trois de me laisser du temps pour négocier personnellement avec eux. De plus, tant que l'intention du clan Uchiha n'aura pas été confirmée, il est hors de question de s'en prendre à eux. »
Sur ces derniers mots, l'Hokage se leva, sonnant la fin de cette réunion.
« Itachi, je compte sur toi pour me tenir au courant du moindre changement. Et ne t'inquiètes pas inutilement pour le moment, ajouta-t-il sur un ton paternaliste. Va te reposer maintenant.
- Merci Maitre Hokage, répondit Itachi. »
Itachi se courba pour saluer l'Hokage. A ce moment, Danzô passa juste à côté de lui pour sortir du bureau de Sarutobi. Itachi aurait donné cher pour connaître les pensées que dissimilait son regard sombre.
* * *
Le lendemain, Itachi fut affecté à une mission de plusieurs jours. C'était sans doute mieux ainsi. Il ne pouvait rien faire dans l'immédiat pour arranger la situation des Uchiha. Inutile donc de demeurer au village à se ronger les sangs.
Itachi était tout juste aux portes de Konoha quand Shisui apparu de nulle part. Ce dernier le rattrapa et se cala sur le rythme de son cadet. Itachi tourna brièvement la tête vers lui.
« Shisui, le salua-t-il. Comme tu peux le voir, je suis occupé.
- Je vois, en effet. Et ça tombe très bien, commença Shisui. Si tu n'y vois pas d'inconvénient, je vais faire un petit peu de chemin avec toi.
- Est-ce si urgent que cela, demanda Itachi qui comprenait que son ainé voulait lui parler à l'écart du village ?
- Ca dépend, éluda Shisui. Est-ce que tu as parlé à l'Hokage ?
- Oui, se contenta de répondre Itachi.
- Et ça s'annonce comment, insista Shisui ? »
Itachi soupira longuement.
« Plutôt mal je dirais. Les anciens sont outrés par la tournure des évènements, comme on pouvait s'y attendre. Mais le plus problématique dans tout cela, c'est Danzô. Il accuse les Uchiha de traitrise et demande au village une complète intransigeance. L'Hokage s'est opposé à lui hier matin. Mais si les choses ne changent pas ...
- Penses-tu vraiment qu'il pourrait s'en prendre à notre clan, s'étrangla Shisui ?
- Je ne suis certain de rien, lâcha Itachi. Danzo Shimura est un fervent protecteur du village. C'est certain. Mais il prône une manière de diriger ferme et sans concessions. Il ne reculera devant rien s'il pense que c'est nécessaire à la sécurité et à la bonne marche de Konoha. »
Après cette déclaration, un silence de plomb tomba entre les deux cousins. Autour d'eux, la forêt devenait de plus en plus dense à mesure qu'ils s'éloignaient du village. Shisui, perdu dans ses pensées, continuait d'accompagner Itachi. Ce dernier jeta un regard curieux dans sa direction. De toute évidence, Shisui n'était pas venu uniquement pour lui parler de ça. Il devait y avoir autre chose. Mais, comme tous les ninjas en service, il n'était pas censé s'éloigner du village trop longtemps sans autorisation.
« Shisui, tu devrais faire demi-tour. Tu vas t'attirer des problèmes, lui conseilla Itachi pour le sortir de sa torpeur. »
Mais Shisui se contenta d'acquiescer d'un geste de la tête et continua d'avancer malgré tout.
« Itachi, commença-t-il soudain. Il y a une chose dont je dois absolument te parler. Je n'ai pas cessé d'y songer depuis l'autre nuit. Attention, je ne suis pas totalement sûr de moi, mais ... j'ai peut-être un moyen de ramener le clan à la raison et d'éviter le pire. Seulement ... les Uchiha sont trop nombreux. Ce serait vraiment risqué de faire ça tout seul.
- Tu sais bien que je serais là pour t'aider si tu en as besoin, l'assura Itachi qui ne voyait pas à quoi pouvait bien faire allusion son cousin. Dis-moi à quoi tu penses.
- Je suis désolé Itachi, mais il ne s'agit pas d'une chose que tu peux faire, le détrompa Shisui. »
Itachi fronça légèrement les sourcils. S'il n'avait pas besoin de lui, pourquoi Shisui avait tenu à le suivre pour lui parler de tout ça.
« A quoi penses-tu exactement, insista-t-il ?
- La bonne question serait plutôt à qui, rectifia Shisui ? En fait, je pense à une personne qui peut emprunter nos capacités. Qui pourrait donc copier et amplifier une technique que j'ai mise au point ces dernières années et ... »
Itachi s'arrêta net.
« Tu ne penses pas sérieusement à Lin, le coupa-t-il avec un calme presque glacial.
- Si justement. J'y pense très sérieusement, persista Shisui.
- ... Je ne sais pas ce que tu as en tête ni à quel type de technique tu fais allusion, repris Itachi, mais tu ne peux pas demander le concours d'une étrangère pour un problème interne à Konoha. C'est totalement irresponsable, raisonna-t-il. Je crois d'ailleurs te l'avoir déjà dit.
- Je sais très bien ce que tu penses d'elle. Mais tu as tort. D'autant qu'elle m'assurerait la réussite certaine de mon plan. Tout pourrait enfin changer, se défendit Shisui. De plus, je crois qu'elle s'est mise dans une situation plus que délicate. Si je ne lui demande pas son aide maintenant, je n'aurais peut-être plus jamais l'opportunité de le faire ... »
Shisui laissa volontairement sa dernière phrase faire son effet. Itachi se demanda ce que Lin avait bien pu lui dire lorsqu'ils s'étaient vus, pour que son cousin en vienne à s'inquiéter à ce point. Il eut un léger pincement au cœur, avant de se raisonner. Konoha serait toujours sa priorité. Or, la jeune fille n'était pas de son village et rien ne pourrait jamais changer cela. Et maintenant que le danger avait pris forme, il ne pouvait laisser son esprit être accaparé par des pensées parasites. Il ne devait penser qu'à protéger Konoha ainsi que sa famille de la folie qui gagnait son clan.
« Je ne veux pas le savoir, s'entêta Itachi. En plus, tu n'as aucune assurance qu'elle ne te trahira pas.
- Je ne te comprends pas Itachi. Elle nous a déjà aidés une fois. Et puis, tu dois bien savoir au fond qu'elle ne nous trahira pas, lâcha Shisui d'une voix grave. En tout cas je suis certain qu'elle ne te trahira pas toi. Après tout, c'est toi qui lui as tendu la main le premier. Et c'est toi aussi qui pensais qu'elle pourrait nous être utile un jour, souviens-toi. Maintenant, si tu n'es même plus capable de faire confiance en tes propres intuitions, alors je ne peux effectivement rien pour toi, lui balança-t-il.
- Je ne vois pas ce qui te permet d'affirmer qu'elle ne me trahirait pas, commença Itachi avant d'être coupé par son cousin.
- Vraiment, le provoqua Shisui ? Je crois au contraire que tu comprends très bien ce que je veux dire.
- Bien ! En admettant que ce soit vrai, qu'elle ne nous trahirait pas ...
- Qu'elle ne te trahirait pas, insista Shisui.
- ... ce qui est une idée ridicule ! Que ce se passerait-il ensuite pour elle dit moi, s'emporta soudain Itachi. Tu en ferais une déserteur, chassée par son village, probablement rejeté par ceux de Konoha qui ne pourrait jamais lui accorder leur confiance. Et tu mettrais notre village en porte-à-Faux vis-à-vis de Kiri par la même occasion. C'est absurde et dangereux, tonna Itachi en fusillant Shisui du regard ! »
Shisui recula. Parmi toutes les éventualités possibles, Itachi avait choisi de croire qu'il voulait faire venir la kunoichi à Konoha de manière définitive, alors que Kiri n'était absolument pas un village allié. Même de loin.
C'était une belle idée s'il y songeait. Mais pour les besoins de son plan, Shisui n'avait pas besoin d'en arriver là. Ils pouvaient se contenter de la faire venir sur un laps de temps très court grâce à la technique de l'invocation inversée.
« Je n'ai jamais parlé de la faire venir ici pour toujours, se désola Shisui. »
Les mots de Shisui résonnèrent un moment dans le silence. Itachi se rendit compte qu'il venait de sauter sur la conclusion la plus improbable. C'était son cœur qui venait de parler, et non sa raison. Il s'en voulut immédiatement et chercha à repousser plus profondément encore tout ce qui avait attrait à la jeune fille.
De son côté, Shisui avait imaginé parler enfin à Itachi de Koto amatsukami. Mais il se ravisa. Il était inutile d'insister pour le moment.
« Très bien, abdiqua Shisui. Si j'ai voulu t'en parler, c'est que je ne ferais jamais rien que tu désapprouverais. Alors rassures-toi, je chercherais un autre moyen.
- Shisui, nous réglerons les problèmes de notre clan ensemble, parvint à ajouter Itachi.
- Eh, c'est moi qui te dis ce genre de chose normalement, s'amusa Shisui. Enfin, soupira-t-il, admets au moins ceci.
- Quoi, répondit Itachi avec méfiance.
- Tu t'emportes toujours dès qu'il s'agit d'elle. »
Itachi ne répondit pas. Il dévisagea son cousin avant de se détourner de lui.
- A plus tard Shisui. »
* * *
Depuis que Yahiko était mort de sa main, la vie de Nagato s'était complètement renversée. Il ne voyait plus le monde de la même manière. Il ne croyait plus dans les espoirs de justice, d'égalité ou de paix qu'avaient nourris Yahiko. Et seule son amie d'enfance, Konan, l'appelait encore par son véritable prénom. Pour tous les autres, il se nommait Pain.
Le dieu Pain.
Celui qui avait mis fin à des années de trouble et de dissension au sein de son village en imposant la paix par la force et la peur.
Depuis sa prise de pouvoir sur Ame, aucun étranger n'était plus admis à passer les frontières de son pays. A une exception près : Madara.
Cet homme mystérieux était revenu à lui juste après le drame. Mais cette fois, il ne l'avait pas repoussé comme à l'époque de Yahiko.
Nagato ignorait encore toute l'étendu du pouvoir qu'il avait éveillé, mais il avait vite compris tout ce que Madara avait à lui enseigner sur le sujet. C'est ainsi que l'Uchiha lui avait montré le moyen d'imposer une paix durable, non pas sur le seul village d'Ame, mais sur le monde Shinobi tout entier. Il l'avait mis face à son devoir. Il était le porteur du Rinnegan et il lui incombait d'emprunter une certaine voie. Pour se faire, Nagato était donc devenu le chef d'une nouvelle Akatsuki encore à créer.
Ils n'avaient besoin que de dix membres dans cette organisation pour atteindre leur objectif final. En tant que chef, Nagato était évidemment le premier d'entre eux. Konan et cette créature du nom de Zetsu que Madara lui avait présenté étaient les deux suivant. Il restait donc à recruter sept autres membres.
Et justement, Madara avait déjà des noms à proposer.
« Ils se nomment Sasori et Kakuzu, annonça Obito. Ils sont tous les deux de puissant nukenin et représentent des recrues de choix pour l'Akatsuki. Ils viennent respectivement de Suna et de Taki. Zetsu vous conduira à eux et vous renseignera sur leur capacité respective. »
- Parfait. Nous saurons les convaincre de nous rejoindre rapidement, dit Pain sans manifester la moindre émotion.
- Et vous, demanda Konan ? Vous refusez d'être à la tête de l'Akatsuki, mais rien ne vous empêche d'en faire partie.
- Pour le moment, il est plus sage que je reste dans l'ombre. Mon simple nom attirerait trop l'attention des autres villages sur nous, affirma Obito. Et puis, il me reste une affaire à régler. Une fois que ce sera fait, il ne restera plus personne capable de contrôler la volonté des bîju comme nous le ferons. »
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