Sylvia Ferreira

Nom : Ferreira

Prénom : Sylvia

Âges : 21 au début, 25 à la fin de l'histoire

Nationalité : Brésilienne, de Rio de Janeiro

Cheveux : Cheveux long couleur ébène

Yeux : marron foncés

Taille : 1,69

Pouvoir : Spéciale, télékinésie

Couleur préférée : rouge

*

Début septembre 2012, quelque part au Brésil.

Je m'avançai dans le sous-sol en guettant le moindre bruit. Je suivais Alejandro Pavez depuis maintenant deux mois et ma piste s'arrêtait là. Cet homme était recherché par la police brésilienne et chilienne pour le meurtre de quinze enfants en un an. Je devais à tout prix l'arrêter.

Un bruit de pas me fit tourner sur moi-même. Il était là. Je suivis le bruit et entrai dans une pièce circulaire pavée d'une mosaïque multicolore. La pièce était éclairée par des lanternes.

L'homme que je recherchai était au centre de la pièce.

- Alejandro Pavez, au nom de la loi je vous arrête.

L'homme releva la tête vers moi en souriant. C'était un sourire narquois qui accentuait la froideur de ses traits. Ses cheveux mi-longs étaient ramenés sur sa nuque par un élastique et ses yeux noirs étaient en train de me transpercer.

- Tu es nouvelle, toi, n'est-ce pas ?

Je ne répondis pas. Certes j'étais dans la police depuis juillet mais je ne comptai pas lui dire.

Pavez commença à marcher en ma direction en sortant son poignard. Il s'amusa avec tandis qu'il parlait.

- Oui tu dois être nouvelle...

De mon côté je ne sortis pas mon arme et le contournai sans jamais le quitter des yeux. Il suivit mon geste en rigolant.

- Une femme. C'est tout ce qu'ils ont trouvé pour m'arrêter...

Nous continuâmes à tourner sans nous quitter des yeux.

- Mais saches ma petite que l'on ne m'arrête pas...

Il me fit un clin d'oeil avant de se jeter sur moi. Je tombai au sol et roulai afin d'éviter la lame de son poignard. Pavez me suivit et continua à m'attaquer. Je lui lançai mon pied dans la figure et me relever en le fixant. Il essuya le sang qui commençait à couler de son nez.

- Pas mal... Je sens que l'on va s'amuser.

Il fit une feinte à droite avant d'attaquer à gauche. J'encaissai sa frappe en échappant un cri de douleur et évitai la seconde. Nous restâmes un instant à nous jauger.

- Rendez-vous. Dis-je en ne le quittant pas des yeux.

- Jamais.

Il lança son pied en direction de ma jambe droite et je l'évitai avant de lui lancer le mien. Nous nous battîmes pendant deux minutes avant que je ne finisse à terre étourdie.

- Vous ne travaillez pas en binôme dans la police normalement ? Demanda-t-il en venant se placer au dessus de moi.

Il attrapa mes mains qu'il plaça au dessus de ma tête tout en approchant sa lame de mon cou. Je me tortillai afin d'essayer de le déstabiliser. Pavez tint bon et posa une autre question :

- Alors, il est où ton binôme ?

J'ouvris les mains d'un seul coup.

- J'en ai pas besoin.

À ce moment là, il se retrouva projeté contre le plafond sans comprendre ce qui lui arrivait. Je me relevai en gardant une main dans sa direction.

- Qu'est-ce qui se passe ?! Qu'est-ce qui m'arrive ?!

Il regardait autour de lui complètement perdu face à ce qui lui arrivait. Je bougeai ma main afin de le faire redescendre et le plaquai contre le mur à ma portée. Il me regarda par la suite arriver vers lui avec peur.

- Qu'est-ce que tu es bordel ?!

J'esquissai un sourire avant d'attraper mes menottes et de les lui enfiler.

- Celle qui t'arrête connard.

Par la suite je lâchai mon emprise sur lui avant de l'attraper par l'épaule et de l'emmener avec moi. Je le fis monter dans ma voiture et conduisis jusqu'à la grande ville la plus proche. Une fois là-bas, je me rendis au commissariat central et le fis entrer avec moi. Les policiers qui s'y trouvaient nous regardèrent entrer complètement stupéfaits.

Je marchai en tenant mon prisonnier jusqu'au bureau du Délégué Général de Police avant d'ouvrir la porte. L'homme allait pour me montrer son mécontentement lorsqu'il aperçut l'homme que je tenais avec moi. Je fis asseoir Pavez sur la chaise en face du bureau du Délégué avant de dire.

- Sylvia Ferreira, Polícia Civil do Estado do Rio de Janeiro, je vous amène le recherché Alejandro Pavez que j'ai arrêté moi-même il y a une heure.

Le Délégué me regarda avec des yeux exorbités avant de finalement me bafouiller un remerciement. Je lui adressai un sourire avant de quitter le bâtiment.

Ce n'est qu'une fois de retour dans ma voiture que je reçus le coup de fils de Rachel. Mon téléphone sonna et je m'installai au volant avant de répondre.

- Olà ?

- Sylvia ! C'est Rachel, comment ça va ?

- Ah Rachel, ça va et toi ?

- Je vais bien merci. Bon Sylvia, je t'appelle parce que quelque chose de magnifique vient de se produire.

- Ah bon ? Dis-je en tapotant mon volant.

- Oui, l'expérience dont je t'ai parlé a fonctionné. Quatre adolescents ont été trouvé dont l'une qui aurait les mêmes capacités que toi !

Rachel était très excitée et ça s'entendait.

- Il faut que tu me rejoignes en France Sylvia. Et demain si possible.

- Rachel, je viens d'entrer dans la police, je ne peux pas tout lâcher maintenant...

- Sylvia, tu sais pourquoi j'ai fais cette expérience, tu connais les dangers...

Elle n'avait pas tord. Rachel avait mis au point cette expérience afin de protéger la Terre et ses habitants de la menace qui commençait à peser sur eux.

- Sylvia...

- C'est bon... je vais prévenir mes supérieurs.

Elle ne cacha pas sa joie et raccrocha. De mon côté je soupirai avant de presser le numéro de mon chef. Il décrocha directement et semblait ravi.

- Ma petite Sylvia ! Encore une fois vous nous avez épaté en arrêtant ce Pavez ! Le gouvernement est fier de notre commissariat !

- Je ne fais que mon devoir Monsieur.

- Si vous n'êtes pas trop loin, j'aimerai que vous veniez afin que je vous donne votre prochaine mission.

- Je suis désolée Monsieur mais il va falloir que je parte.

- Comment ça on vous a fait une meilleure proposition ailleurs ?

- Non, non, ce n'est pas de cela qu'il s'agit Monsieur. Je viens d'être appelée par Rachel Struz, ce nom vous dit quelque chose ?

Il sembla réfléchir un instant avant de finalement me répondre.

- Euh oui, si ma mémoire est bonne, ils ont parlé d'elle dans le journal télévisé.

- Oui, son expérience a trouvé une adolescente comme moi Monsieur.

- Comme vous ?

- Oui, télékinésiste.

- Ah oui...

Il y a des moments où je me demandai vraiment s'il l'oubliait ou s'il le faisait exprès.

- Donc je suppose qu'elle a besoin de vous en France ? Reprit-t-il.

- C'est exacte Monsieur.

- Bon et bien allez y ma petite, que voulez-vous que je vous dise.

Je souris pour moi-même. J'avais de la chance d'avoir un chef comme cela.

- Mais promettez moi une chose avant.

- Je vous écoute, dis-je avec surprise.

- Une fois que ce sera fini, revenez.

- Avec plaisir...

****

Hello tout le monde !  

Voici Sylvia et la conclusion de cette histoire. J'espère que vous avez appréciez. Personnellement ces personnages vont me manquer...

Je vous dis à bientôt sur mes autres histoires !

Bis ! 

Julie :)

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