Chapitre 21

Louis

Louis ajusta le chapeau de fête sur les cheveux bouclés d'Annie puis embrassa sa joue. Elle tira sur son tee-shirt avec ses petites mains et leva le regard vers lui de son perchoir sur l'une de ses cuisses, pleine d'espoir et de confiance envers lui pour lui donner l'air un peu moins ridicule.

« T'es magnifique, » dit-il. « Laisse-le juste pendant une minute, d'accord ? » Mais sa demande fut une tentative vaine contre la forte volonté d'Annie et elle essaya de le faire tomber avec ses petits poings, ne réussissant à faire rien de plus que de le mettre de travers sur sa tête. Louis grogna et la hissa à nouveau sur sa hanche, la portant jusque dans le jardin pendant qu'elle essayait de son mieux de lui faire embrasser sa tortue en peluche nommé Max.

« Annie, bébé, je ne peux pas faire un bisou à Max et marcher en même temps, » essaya-t-il de la raisonner. Elle couina de joie quand il s'arrêta finalement pour embrasser le visage de la tortue en peluche bleue puis fit de même avec elle. « C'est bon ? Est-ce que Max est prêt à aller dire bonjour à tout le monde ? »

Annie le regarda très sérieusement puis hocha de la tête. Louis commença à nouveau à marcher, ayant reçu l'autorisation par une petite fille de deux ans.

Dans le jardin, il y avait du soleil, faisait chaud et de la musique pop sortait de l'iPod de quelqu'un branché sur des enceintes sur la terrasse. Une horde d'enfants de sept ans faisait des ravages sur la pelouse, attendant leur tour pour aller dans le château gonflable que Liz et Scott avaient loué pour l'anniversaire des jumeaux. Louis n'arrivait vraiment pas à croire que ça faisait déjà un an depuis le dernier, surtout parce que Zayn et Liam étaient également là, s'occupant des bières et bavardant avec Anne et Robyn comme si qu'une seule, juste une, rien qu'une semaine ne s'était écoulée depuis la dernière fois qu'ils avaient exactement fait ça.

Liz se tenait juste là avec son appareil photo quand elle les vit arriver, et Louis sourit largement à Annie quand elle les prit en photo, plutôt qu'en direction de l'objectif.

« Tu vas avoir M. Tomlinson en classe un jour, hein ? » gazouilla Liz, laissant son appareil pendre autour de son cou pour pouvoir prendre Annie dans ses bras. Elle arrangea sa robe et déposa un baiser sur sa joue potelée. Louis passa sa main dans le dos d'Annie et essaya de ne pas penser à comment il la gâterait si c'était le cas, mais ça le fit sourit d'y penser quand même. « Tu vas nous manquer, » ajouta-t-elle, regardant Louis et tendant le bras pour toucher son épaule.

Il sourit et inclina sa tête sur le côté, rougissant, embarrassé même s'il ressentait la même chose et qu'elle le lui disait tous les jours. « Je vous ai dit, si un jour vous avez besoin de moi. »

Liz hocha de la tête et se força à faire un sourire, qui fut au bord des larmes mais sincère. « Je sais. C'est juste qu'on t'aime, Louis. »

« Ah, je vous aime aussi, » marmonna Louis, les étreignant et laissant Liz lui faire quelques caresses de plus dans le dos dont il pensait avoir besoin peut-être autant qu'elle. C'était un peu bizarre et il rigola quand le moment fut brisé par les tortillements d'Annie entre eux.

Quand il fit un pas en arrière, Liz regarda vers l'allée puis à nouveau vers Louis. « A quelle heure arrive-t-il ? »

Louis fit un grand sourire puis regarda son téléphone. Son ventre se tordit. « D'une minute à l'autre. »

Il minimisa un peu son enthousiasme et Liz dut le savoir. Elle lui sourit en retour et posa Annie sur la pelouse. « Allez, bébé, » dit-elle en tenant les doigts d'Annie alors qu'elles commencèrent toutes les deux à marcher vers le château gonflable, puis elle lança un dernier regard à Louis. Elle lui rappela beaucoup sa propre mère quand elle dit, « Je suis vraiment heureuse pour toi, chéri. » C'était tellement sincère que Louis en rougit et ne put rien répondre, il hocha juste de la tête pour la remercier alors qu'ils se séparaient.

Après s'être pris une bière dans la glacière, Louis traversa la pelouse jusqu'à l'endroit où Zayn et Liam se trouvait sur la terrasse. Anne sortit de la maison en tenant un bol plein de salade de patates et laissa la porte se refermer derrière elle, souriant largement à Louis quand elle le vit. Ils avaient parlé ensemble plus tôt et elle l'avait remercié à profusion d'avoir fait revenir son fils à la maison, comme s'il avait quelque chose à voir avec le fait qu'il avait eu le stage – mais il savait ce qu'elle voulait dire et c'était assez flatteur pour le faire taire et dissiper les protestations dévalorisantes.

« Louis, ça te dérangerait d'aller chercher plus de verres à l'intérieur ? Il y en a une pile sur le plan de travail de la cuisine. » Elle fit un geste de la tête vers sa maison.

Il ignora le fait qu'il y avait des piles et des piles de verres littéralement à côté d'elle et ne se posa pas de question sur pourquoi elle en avait demandé plus quand il tendit la main vers la poignée. « Quelqu'un a besoin de quelque chose pendant que je suis à l'intérieur ? » demanda-t-il, jetant un regard curieux à toute la terrasse.

Zayn toussa. « Euh. »

« Quoi ? »

« Saaalut, » entendit Louis et il se retourna pour voir Harry, rigolant derrière la vitre de la porte et l'ouvrant de sorte que Louis doive faire un pas en arrière. Niall le suivit, hurlant un, « Hééé, » et il leva ses bras en l'air comme s'il se préparait à faire un câlin à chaque personne présente à la fête en même temps. Louis l'en pensait bien capable.

« Vous étiez supposés le surprendre, les garçons ! » cria Anne depuis la table de nourriture. Harry haussa simplement des épaules, enroulant ses deux bras autour des épaules de Louis pour un câlin tellement fort qu'il put à peine respirer. Il murmura un salut plus privé dans son cou et Louis le serra en retour, souriant dans un chaste baiser, soulagé et heureux. Il n'arrivait pas à croire que sa présence sur la côte Est n'avait plus de date d'expiration.

« Désolé, je suis en retard, » dit Harry et tout le monde lui dit de se taire collectivement. Niall étreignit Liam et rigola à Dieu seul savait quoi, apportant une énergie encore plus relaxante à une fête déjà décontractée.

« Ouais, on était justement en train de dire à quel point t'étais mal poli, » dit Zayn, repoussant Louis pour pouvoir prendre Harry dans ses bras. Liam fut le prochain et il enfonça son doigt dans la joue de Harry, puis ce dernier fit de même dans son torse. Louis ne comprenait vraiment pas leur relation bizarre, mais ils se firent un câlin et Harry enroula l'une de ses longue jambe autour de la hanche de Liam, donc Louis sut qu'il était heureux de le voir.

« Très bien, mec, » dit Liam, tapant sa cuisse, et seulement là Harry se redressa et se détacha de lui.

« Je connais des jumeaux qui ont vraiment envie de te voir, » dit Louis à Harry alors qu'il essuyait négligemment sa joue où Niall venait de déposer un bisou baveux. « T'es prêt ? »

« Est-ce que je vais à nouveau être bombardé avec ballons remplis d'eau ? » Harry entrelaça leurs doigts alors qu'ils avançaient sur la pelouse, et ce fut si fouettement normal et, bon dieu, Louis était tellement heureux qu'il soit rentré. « Oh, bordel, un château gonflable. Ils ont vraiment tout donné cette fois. »

« Ouais, en fait le château, c'est pour fêter ton retour à la maison. »

Harry rigola. « Merci. »

Louis n'eut pas le temps de dire un mot de plus avant que les jumeaux eurent vent que Harry était arrivé, passant en courant à côté de leurs amis et parents puis poussant Louis de leur chemin pour pouvoir s'attacher chacun à une des jambes de Harry. Ce fut difficile d'être offensé quand c'était tellement mignon qu'ils soient aussi heureux de le revoir que lui, comme s'ils avaient en quelque sorte également attendu tout ce temps pour qu'il revienne, même avec la distraction qu'amener leurs amis, l'école et le simple fait d'être des enfants. Liz avait fait un devoir de lui dire que c'était tout ce dont ils parlaient depuis des jours.

« Harry ! Harry ! Tu m'as mannnqué. » Charlotte rayonna quand Harry se baissa pour la porter, la calant contre sa hanche et ébouriffant les cheveux de Miles avec son autre main.

« Vous m'avez manqué aussi ! Vous êtes tellement grands maintenant, » fit-il remarqué et Charlotte fit un grand sourire, jouant avec ses colliers et semblant fière d'être tenu par lui, même si elle était à l'âge où même son père avait le droit à une plainte s'il la portait. « Ça faisait longtemps, hein ? J'ai l'impression que des siècles se sont passés depuis l'été dernier. »

Et c'était bizarre parce que Harry avait raison. Il avait également cette impression. D'une certaine façon, Louis n'arrivait même pas à se mettre dans le même état d'esprit que l'année dernière, alors que tout avait eu l'air en suspens et comme si la vie était à l'arrêt. A l'époque, il n'avait pas été capable de trouver le boulot qu'il voulait vraiment et il n'avait même pas pensé à débuter une relation avec quiconque, mais ensuite Harry était arrivé, renversant tout. Au départ, le rencontrer avait été un heureux hasard et comme un cadeau, vraiment, et même pendant les moments les plus compliqués, Louis avait toujours voulu continuer d'essayer ; la perspective de garder Harry dans sa vie avait été son carburant pendant l'année passée, qu'il en ait eu ou non conscience.

La fête était la même que l'année dernière, les mêmes visages et les mêmes motifs sur les assiettes en carton, mais ça ne semblait pas être une répétition. Tout parvenait, en quelque sorte, à avoir l'air frais, nouveau et tellement excitant que Louis n'arrivait pas à se rentrer dans la tête que c'était sa vie à présent, qu'il pouvait être aussi chanceux. Il était animé par autant d'énergie que le groupe d'enfants empilant des bombes à eau dans deux seaux à quelques mètres de lui.

« Est-ce que tu vas faire la bataille de ballons d'eau avec nous ? » demanda Charlotte, tapotant les deux joues de Harry et lui faisant son sourire le plus séduisant. Elle en fit un en direction de Louis, également, comme si elle essayait de les convaincre tous les deux simultanément, ne sachant pas qui serait le plus difficile à acheter.

« C'est la coutume, » renchérit Miles et Louis grogna. Il devrait être habitué à son vocabulaire riche étant donné qu'il était partiellement à remercier pour ça, mais ça l'impressionnait toujours. Son cœur se gonflait un peu à chaque fois, comme une affirmation qu'il était réellement bon dans son métier, qu'il serait bon dans son métier quand il commencerait son nouveau boulot à la fin de l'été et devrait enseigner à trente enfants.

« Ouais, je serai là. J'dois juste parler avec mon petit-ami pendant quelques minutes, vous voyez, » dit Harry, jetant un regard dans la direction de Louis et souriant en coin jusqu'à ce que Charlotte glousse.

« Louis est ton petit-ami maintenant ? Oooh. » Elle baissa sa tête pour regarder Louis, lui souriant comme si elle avait en quelque sorte été au courant du fait que c'était ce qu'il avait toujours voulu.

Louis les regarda à tour de rôle, bouche bée. « Vous voulez bien arrêter de me regarder comme ça tous les deux ? Bon Dieu, Harry, retourne en Californie. »

Harry grogna et laissa descendre Charlotte. Louis fit un grand sourire quand elle joua soudainement la timide, lorsque Niall lui demanda de lui faire un bisou sur la joue.

« Préparez-vous pour la bataille, les gars, » cria Niall par-dessus son épaule. Harry poussa un cri et Louis sut que peu importe ce qui se passait, ça finirait de la même façon que l'année dernière ; ils finiraient tous mouillés, buvant des bières et regardant le soleil se coucher sur le porche.

Peut-être que Louis écrirait tout son prénom sur la main de Harry, cette fois. Peut-être qu'ils feraient ça tous les ans.

Louis prévoyait de se ruer vers la table de nourriture, prêt à dévorer un hot dog, peut-être même un hamburger et définitivement de la salade de pâtes, mais Harry l'intercepta avant qu'il n'ait la chance de vraiment partir. Deux bras s'enroulèrent autour de son torse, un corps se collant dans son dos, et Louis ne put pas bouger d'un centimètre.

« Je t'ai maintenant, » marmonna Harry, effleurant le cou de Louis avec ses lèvres, oubliant de toute évidence qu'ils étaient entourés par une foule principalement constituée d'enfants. Louis ne pouvait le blâmer ; il avait voulu se jeter sur lui à la seconde où Harry avait fait son entrée à-moitié-surprise.

Il ne s'était passé que trois semaines depuis qu'il avait laissé Harry en Californie et il était tellement beau, presque mieux que l'image qu'il avait eu en tête depuis le premier jour qu'ils s'étaient rencontrés. C'était probablement juste son imagination, mais Harry semblait plus grand, plus musclé, peut-être même un peu plus vieux que l'année dernière, quand tout à son sujet avait été complètement nouveau, exaspérant et déroutant.

Sauf qu'il n'y avait pas de retour en arrière cette fois. Il n'y avait pas d'au revoir à un date précise, dans quelques jours, semaines ou mois, et c'était un tel foutu soulagement. Louis avait l'impression qu'ils le méritaient, plus que n'importe qui d'autre.

Avec les bras de Harry autour de lui, Louis remarqua qu'il y avait toujours ce bracelet ridicule autour de son poignet et il rigola doucement, secouant sa tête n'arrivant pas à croire qu'il ne s'en était pas encore lassé, ou ne s'était pas enfin rendu compte à quel point il était hideux. Cependant, il ne devrait pas en être surpris ; c'était Harry, après tout. Il avait le foutu logo des Green Bay Packers tatoué sur son bras.

Ils étaient tellement près l'un de l'autre que Harry dut sentir son rire secouer son torse. « Qu'est-ce qui est si drôle ? » demanda-t-il cachant son visage contre l'épaule de Louis et remontant ses mains sur son torse pour pincer ses tétons.

« Ahh, . Arrête. Il y a des petits yeux innocents présents, » protesta Louis, repoussant les mains de Harry et les tenant à la place. En fait, il en leva une, mettant son poignet en face d'eux pour qu'il puisse bien voir le bracelet qui était toujours là. Il avait vu de meilleurs jours – même le L était à moitié effacé à présent – mais Louis pouvait toujours voir les lettres en relief à l'endroit où la peinture était et il fit courir ses doigts dessus, souriant.

« J'peux pas croire que tu portes toujours ce truc. Tu penses pas qu'il est temps de le laisser reposer en paix. Ou dans une décharge, quelque part, peu importe... »

« Nope, » répondit Harry, comme s'il n'y avait aucune discussion à avoir. Il se pencha en avant et déposa un petit baiser sur le front de Louis. « Viens. On va dans la pool-house. »

« J'étais sur le point de manger, » protesta Louis en souriant. « S'il ne reste plus de salade de patates, Harry, je – »

« Alors je t'en ferai des tonnes, » dit-il, prenant Louis par la main, « Allons-y. »

De toute façon, c'était une bonne excuse pour éviter la bataille de ballons d'eau, qui allait débuter d'une seconde à l'autre, alors qu'ils marchaient main dans main à travers le jardin. Louis n'avait pas été dans la pool-house depuis l'été précédent, mais quand ils ouvrirent la porte, l'odeur apporta des souvenirs tellement forts qu'il sourit dès qu'ils l'atteignirent. Leur premier baiser s'était passé là ; leur second baiser également.

Louis ferma la porte derrière eux et Harry alluma la lampe sur la table de nuit, jetant un regard curieux à la pièce. « J'dois commencer à emménager mes affaires. »

« Quoi ? »

« Mes affaires, » répéta Harry, plus doucement cette fois, puis il se retourna pour faire face à Louis. « Certaines sont toujours en transit, cependant, donc – »

« Attends, tu vas vivre ici ? » Louis était incrédule, parce qu'il avait pensé que la solution était évidente.

Harry marqua une pause. « Eh bien, » commença-t-il, haussant des épaules. « J'veux dire, ouais, jusqu'à ce que je trouve un appart'. »

« Viens vivre avec moi, » laissa échapper Louis, s'avançant vers lui, et Harry ne s'était sans aucun doute pas attendu à ce qu'il lui dise ça, mais Louis n'avait même pas considéré une autre option, vraiment. « La gare est à deux rues de mon appartement et ça sera moins cher que de vivre à New York. J'veux dire, tu n'es pas obligé, j'pensais juste que... »

« Non. » La voix de Harry était insistante et il tendit une main, attrapant le poignet de Louis. « Non, je veux vivre avec toi. Définitivement. Putain, j'étais juste pas sûr, genre, je savais pas si... je sais pas. »

« Je veux que tu vives avec moi. » Louis n'était plus intéressé par les déclarations vagues, pas après une année de sentiments évités, de distance et d'angoisse à chaque marque de ponctuation dans les messages de Harry. « Tout ira bien. »

« Tout va déjà bien, » dit Harry, posant ses mains sur le visage de Louis. Il l'embrassa, doucement, puis recula, les yeux brillants quand il le regarda à nouveau. « Je t'aime tellement, Lou. »

« Je t'aime aussi, » murmura-t-il. Il n'arrivait toujours pas à le dire sans avoir un sourire niais, mais Harry avait le même et Louis se sentait mieux. Il était juste là avec lui ; il l'avait toujours été.

Ils reculèrent à nouveau contre la porte, et si quelqu'un avait dit à Louis qu'un an plus tard, il serait amoureux du même garçon qui l'avait embrassé à cet endroit exact, eh bien. Il l'aurait peut-être cru, en fait, parce qu'il y avait juste quelque chose, il s'accordait parfaitement à lui, il n'avait jamais rencontré quelqu'un comme lui avant, et il l'adorait tout simplement. Tout de lui.

Quelques minutes plus tard, ils furent interrompus par un coup à la fenêtre et, bien qu'ils ne purent pas vraiment le voir, la voix de Niall fut assez forte pour faire passer le message : ils étaient tous les deux attendus dehors pour la plus épique des batailles de ballons d'eau depuis l'année dernière, et ils ne commenceraient pas sans eux.

Harry sourit largement et l'embrassa une dernière fois, puis il atteignit la poignée de porte. « Allez. On a tout notre temps. »

Et il avait raison, pensa Louis alors qu'ils retournaient dans le jardin. Ils avaient tout le temps au monde. Tellement de chose avait dû se passer pour qu'ils soient où ils en étaient, et les chances que tout fonctionne en leur faveur étaient tellement minces depuis le début. Louis était juste reconnaissant, ému par tout ce qui les avait réunis.

Fin.

Bonus :

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