Chapitre 33
"Donnez, riches ! L'aumône est soeur de la prière." - Victor Hugo
Point de vue de Nathan
Une semaine s'est écoulée depuis mon agression. Je boîte encore légèrement. Le Docteur Brooks m'a expliqué que la lame avait légèrement atteint mon muscle, mais que d'ici deux semaines je ne sentirai plus rien.
Le lendemain, quand il était enfin sobre, j'ai raconté à Sacha ce qu'il s'était passé. Non que je cherche des puces à mon père, mais je considère que Sacha avait le droit d'en être informé. Depuis, sa haine envers lui s'est décuplée et je crois qu'il cherche un moyen de se venger.
Autrement, il m'a raconté qu'il avait passé une soirée de folie, qu'après s'être disputé avec sa mystérieuse amie, il avait atterri dans une sorte de maison-close où drogue et alcool régnaient. Il m'a attesté qu'il n'avait jamais vécu une aussi belle soirée malgré le fait qu'il ne se souvienne pas par quel moyen a-t-il pu rentrer à la maison. Il soupçonne son amie d'en être responsable mais, selon lui, elle nierait tout chef d'accusation.
En parlant d'elle, il refuse de me dire de qui s'agit-il. Je sais simplement qu'elle étudie dans mon lycée, mais ça pourrait être n'importe laquelle, sans compter qu'à Aristote Highschool il y a 65% de filles, 34% de garçons et 1% de sexe indéterminé. Oui, 65% de filles et je suis malgré tout resté célibataire durant de nombreuses années.
Enfin, jusqu'à l'arrivée de Marguerite, elle est venue rompre cet malédiction et je lui en suis infiniment reconnaissant. C'est fou comment j'ai évolué à ses côtés, je suis devenu moins asocial et j'ai appris à faire confiance à ceux qui m'entourent ainsi qu'à moi-même.
J'aimerais tellement lui rendre la pareil. Je fais de mon mieux mais je sais pertinemment que derrière chacun de ses sourires, chacun de ses je t'aime, chacun de ses baisers se cachent une tristesse. Marguerite demeure une enfant cherchant ses repères alors je tâcherai d'être le sien quoi qu'il advienne.
Nous sommes installés sur le canapé. Nous n'avons que rarement des moments câlins et s'en est un d'eux. Elle bloque mon corps à l'aide de sa jambe alors qu'elle est recroquevillée contre moi, parsemant mon torse de baisers.
"-Vous êtes carrément gênants quand vous vous y mettez! Ronchonne Sacha sur l'autre portion du canapé.
-Personne ne t'a demandé d'y assister. Je réponds en resserrant mon emprise sur Marguerite.
-J'étais installé sur le canapé en premier.
-Ecoute, ce n'est pas parce que tu ne veux présenter ta fameuse amie à personne que tu dois te plaindre. Je m'exténue.
-Elle sera au gala ce soir. Il lâche subitement.
-Quoi? Je me redresse et Marguerite soupire longuement, j'ai mis un terme à notre moment câlins.
-Je l'ai invité au gala de ce soir. Reprend Sacha.
-Mais c'est que le petit Sacha devient sérieux! Je m'étonne. Puisque je la verrai ce soir, tu peux me dire de qui il s'agit.
-Non, tout ce que je peux te dire, c'est qu'elle est belle.
-Impossible, je secoue la tête, tu ne sors pas avec Marguerite, or, c'est la seule belle fille du lycée.
-Du lycée? Marguerite boude en cognant contre mon torse.
-De New-York? J'essaie, mais elle n'est pas plus convaincue. Du monde?
-Tu sais comment me parler Nate. Un large sourire naît sur son visage et elle se recolle contre moi.
-Vous me dégouttez! Peste Sacha."
Il ne reçoit aucune réponse de notre part, nous sommes bien trop occupés à démontrer notre amour pour l'autre pour se faire. La porte d'entrée s'ouvre et malheureusement pour moi Marguerite se relève afin de s'asseoir de manière plus descente sur le sofa. Depuis qu'elle est entrée dans les bonnes grâces de mon père, elle n'est pas décidée à en ressortir.
Sacha se tend, moi de même, alors que Marguerite sourit gentiment quand mon père fait son arrivée dans le salon.
"-Ça a été les cours? Il demande à mon attention.
Face à mon mutisme, Marguerite se racle la gorge et répond à ma place.
-Oui, tout s'est bien passé, Nate a même eu un A+ en classe d'économie.
-C'est très bien! Il sourit. Nathan, on peut parler dans la cuisine s'il-te-plaît?
-Allez-y, Marguerite joue avec ses mains, il vous rejoins dans quelques minutes."
Je fixe Marguerite, l'insultant mentalement. Je sais qu'elle croit bien faire mais non, ce n'est pas le cas. Il s'agit d'un problème familial dans lequel elle n'a pas à s'immiscer.
"-Vas le voir Nate. Elle me dit doucement.
-Vas te faire foutre Marguerite. Je réponds en m'allongeant.
-Mais Nate, c'est ton papa, elle débat. Je ne te dis pas de lui parler, mais, écoute au moins ce qu'il a à te dire.
-Non. Pourquoi est-ce que tu y tiens tant? Je souffle.
-Tu me le demandes vraiment? Après tout ce que je t'ai dit? J'y tiens, parce que si j'avais encore ne serait-se qu'un parent pour me donner un ordre, m'engueuler, je serais heureuse."
Je l'observe, elle a raison. Je me lève, l'embrasse sur le front et rejoins mon père dans la cuisine. Ça m'embête de l'avouer mais il me fait de la peine. Il se retrouve seul, ma maman l'a quitté, sa meilleure amie d'enfance est dans une situation critique, il doit gérer l'arrivée d'un fils qu'il ne connaît pas, me gérer moi, dealer avec la presse, le tout en dirigeant une des plus grandes entreprises du pays.
"-Qu'on soit clair, j'entame, si je suis venu c'est simplement parce que Marguerite a une force de persuasion inouïe, non parce que j'en avais envie.
-D'accord. Tu sais, je comprends que tu puisses en être amoureux, tu es comme moi et elle est comme sa mère.
-Le fait que tu ne cesses de me rappeler que l'amour de ta vie se trouve être la mère de ma petite-amie est assez dérangeant, je parle lentement. Qu'est-ce que tu voulais me dire?
-Je voulais te dire que pour ce soir, on s'organise comme habituellement. Tu arrives à l'entreprise avant que le soleil ne commence à se coucher, tu peux te préparer dans mon bureau s'il le faut. Pour le gala, les lumières seront à fond, tu pourras profiter sans qu'il n'y ait aucun problème. Tu feras un discours et à la fin tu dormiras dans mon bureau.
-C'est tout ce que tu avais à me dire? Je plisse les sourcils.
-Oui..."
Je sors de la cuisine sans plus un mot. Ce n'est pas la première fois que nous organisons un gala de ce genre et chaque fois, le protocole est le même, si bien que j'y vais sans plus un stress. Il aurait tout de même pu conserver sa salive.
J'ai passé le reste de mon après-midi dans le bureau de mon père, m'ennuyant royalement. J'ai eu beau prier Marguerite de m'y tenir compagnie, cette dernière a refusé, m'expliquant qu'elle voulait se faire belle pour son tout premier gala New-Yorkais.
Je termine de nouer la cravate de mon smoking et m'observe dans la glace. J'aborde un look classe et soigné, comme à mon habitude. Mais ce n'est pas non plus tous les jours que je porte une tenue de ce standing. Elle a été confectionnée par un grand couturier français.
Je descends par l'ascenseur, mon père m'a prévenu d'un simple message que les premiers invités sont arrivés et que je me dois de les accueillir. J'arrive dans la salle des fêtes, qui se trouve en réalité être le hall d'entrée de l'entreprise.
Pour l'occasion, un tapis rouge a été déroulé à l'extérieur, autour duquel sont postés une panoplie de photographes. Ils s'agit de ceux qui n'ont pas eu droit à un laisser-passer. Ceux qui ont la chance de pouvoir se fondre parmi les invités ont un espace dédiés aux photographies et aux interview. Au centre de la pièce se trouve une urne transparente, c'est dedans que seront déposées les enveloppes de dons, car c'est avant tout un gala de charité. Les dons récoltés seront reversés à une association ayant pour but de réaliser le plus grand rêve d'enfants gravement malades. C'est une très belle cause.
Mon père me voit du coin de l'œil. Il est en grande discussion, avec un homme que je crois reconnaître comme un de ses associés. Je m'approche deux et ils me sourient.
"-Nathan! Je contais justement à M. Linh à quel point tu étais enthousiaste quant au fait de venir travailler à l'entreprise d'ici l'année prochaine.
-Oh, et tu lui contais également à quel point j'admire son chic de toujours trouver de très beaux costumes? Une pièce italienne, je me trompe? Je serre la main de l'homme d'origine asiatique.
-Tu as du goût en plus, il a bien été fait sur mesure par un artisan à Milan. Il faudrait que tu rencontres ma fille, Naho, vous avez le même âge et je suis certain que vous iriez très bien ensemble.
-Oh... je souris gêné mais ne me déstabilise pas pour autant. Je vous remercie, je suis certain que votre fille est très charmante mais je suis comblé niveau cœur.
-Enfin, vous savez, ce n'est qu'une amourette de jeunesse, se sent obligé de rajouter mon père. Ce n'était pas il y a si longtemps pour vous et moi mon cher ami, nous savons très bien que les couples se font et se défont.
-Bien-sûr! Réplique l'homme. Nathan, quand tu seras prêt à passer des filles aux femmes, ma Naho sera là! Il me tape chaleureusement l'épaule."
Je force un sourire, remerciant le collègue de mon père. Quand il s'en va, je me tourne mécontent, face à mon paternel.
"-Je croyais que tu avais fini par accepter Marguerite. Alors, c'était quoi ça?
-La vérité, Nathan.
-Non, je n'ai pas l'intention que Marguerite et moi ne soyons qu'une histoire d'amour passagère. J'affirme déterminé.
-Seul l'avenir nous le dira, mais, si un malheur venait à arriver, tu peux être certain que Naho sera là. Ainsi, son père aurait plus confiance en nous et investirait très généreusement pour l'entreprise."
Je le dévisage habillement du regard et tourne mes talons. Après avoir salué une trentaine de femmes et d'hommes influents, je me dirige vers Sacha. Il se trouve près du bar, un verre de champagne à la main, que c'est étonnant. En arrivant à son niveau, j'enlève le verre d'entre ses mains et le rends au barman.
"-Il est mineur, du jus d'orange et de pomme lui suffiront amplement. J'explique au barman alors que Sacha peste.
-Je croyais que tu étais plus cool que ton père mais c'est le contraire, il expire.
-Crois-moi, c'est pour ton bien. Ce n'est pas toi qui voulait rencontrer ton père? Voici son monde, je lui indique la vaste pièce. Et puis j'ai envie que tu sois toujours sobre quand tu me présenteras celle qui fait chavirer ton cœur.
-Tu crois que je suis amoureux? Il pouffe. Jamais.
-C'est ce qu'ils disent tous. Je souris.
-Il faut que je te dise! J'ai un plan pour me venger de Richard, je vais gâcher sa fête...
-Ouais, ouais... tu me le diras plus tard. Je dois aller accueillir cette sublime créature."
Je dépasse Sacha, ignorant totalement ses plaintes et marche vers elle. Elle est tellement belle. Il est clair que rien n'a été laissé au hasard, que chaque détail été pensé. Ses talons à lanières argentés la surélèvent légèrement. Sa robe blanche lui va à ravir. Le haut est semblable à une veste en dessous duquel elle n'aurait rien mis si j'en crois son décolleté plongeant. Sa jupette est évasive. Pour agrémenter le tout, elle a opter pour un épais tour de cou de la couleur de sa robe ainsi que des bagues voyantes à ses doigts. Mais elle a tout de même conserver le collier que je lui ai offert.
Elle regarde ses alentours et semble perdue. Ses cheveux sont rabattus en un élégant chignon et son maquillage reste léger, malgré le fait qu'elle ait oser un rouge à lèvres rouge.
"-Mademoiselle? Je peux vous aider? Je la questionne à voix basse en arrivant devant elle.
-Nate, enfin! Ton idée ne te dit pas de décrocher ton téléphone lorsque je t'appelle? Elle ronchonne.
-Désolé, j'ai dû le laisser dans le bureau de mon père, bureau dans lequel tu as refusé de passer l'après-midi avec moi.
-Mais ça valait le coup, non? Elle tourne sur elle-même en souriant.
-Oui. Tu es... je marque un temps d'arrêt. Indescriptible. On m'a proposé un mariage arrangé il y a une trentaine de minutes de cela.
-Ah... elle baisse le regard. Et qu'est-ce que tu as répondu?
-Que j'y réfléchirais.
-Vas te...
-Calme-toi, je pose mes mains sur ses hanches mais elle me repousse. Hé, je plaisantais. J'ai répondu que je suis déjà comblé en amour et quand je te vois, je perds mon regard sur son corps, j'ai la sensation d'avoir fait le bon choix.
-Qu'on soit bien clairs! Elle fronce les sourcils. Tu es à moi.
-Complètement."
Elle passe ses bras autour de mon cou et dépose un baiser délicat sur mes lèvres. Je reste sur ma faim, ce baiser n'était pas assez long à mon goût elle m'explique alors que son rouge à lèvres n'a pas une tenue permanente, blablabla...
"-Marguerite! L'interpelle mon père dans notre dos.
-Bonsoir Monsieur Amadeus, elle se retourne face à lui et je reste en retrait, posant simplement ma main contre son ventre.
-Tu es très jolie.
-Merci, elle sourit timidement.
-Je pensais que tu viendrais accompagnée par les Flynn. Rassure-moi, ils ne nous feraient tout de même pas faux-bon? Il plisse les sourcils.
-Non, pas du tout. Je suis simplement partie en avance de l'appartement. Ne vous inquiétez pas, ils ne tarderont pas.
-D'accord. Il la gratifie d'un mouvement de tête. Amusez-vous bien."
Je le regarde s'en aller vers ses invités. Moi aussi j'ai été surpris d'apprendre qu'il avait convié les Flynn au gala qu'il organise. Je ne sais toujours pas s'ils tentent de relier les liens d'une amitié perdue ou s'il le fait simplement par charité. Il est vrai que M. Flynn a beaucoup de moyens et qu'un don de sa part pourra aider considérablement les enfants. Malheureusement, quand je pose une question sur le sujet, mon père n'y répond pas.
"-Tu sais quoi Marguerite? Nous allons faire quelque chose qui mettra mon père en rognes.
-Quoi? Elle s'inquiète.
-Je sais que maintenant il semble être le membre de la famille Amadeus que tu préfères, je fais avec une pointe de jalousie dans la voix. Mais nous allons annoncer notre couple à la presse. Je sais que c'est un détail mais tu sais que dans notre monde, ça a une grande importance.
-Tu trouves que Maggie Amadeus ça sonne bien? Elle demande subitement.
-Hum... du calme, je me racle la gorge. Nous ne sommes pas près de nous marier. Du coup tu es partante à tout officialiser?"
Pour toute réponse elle hoche la tête. Je suis tout excité, annoncer officiellement notre couple à la presse est un grand tournant de notre relation. Cela constitue bien plus que de m'afficher aux bras d'une jolie fille devant les paparazzis, c'est un signe d'amour et je lui démontre que notre relation est on ne peut plus sérieuse. Ça va également stopper tous ces riches hommes d'affaires voyant en moi un bon parti pour leur petite fille chérie.
Nous nous rendons à l'espace journalistes et en trouvons un, l'objectif autour du cou griffonnant sur son calepin. Je tapote sur son épaule et il sursaute. Il se retourne alors, il doit avoir la quarantaine, mais sa barbe est déjà remplie de poils blancs.
"-Vous-êtes bien Nathan Amadeus? Il m'interroge.
-En personne. Je lui serre chaleureusement la main.
-Edouard Collin, journaliste indépendant. Et qui est cette jolie demoiselle?
-Margue...
-Je m'appelle Maggie Conover. Me coupe fleur fanée.
-Ma petite-amie. J'ajoute en la collant un peu plus contre moi
-J'écris un article sur la soirée, pour le journal qui se montrera le plus offrant. Vous souhaitez que je vous prenne en photo tous les deux? Il demande allumant déjà son appareil photo."
Marguerite se rue sur l'estrade prévue à cet effet et je la suis, sentant mon enthousiasme diminuer. Je n'aime toujours pas être pris en photos. Marguerite pose en souriant alors que je suis à ses côtés gêné.
"-Nathan, détendez-vous un peu. Me sermonne Edouard."
Elle est tellement éclatante que c'est dur de se sentir confiant à ses côtés. Elle me regarde en se pinçant la joue. Elle tente une grimace furtive pour me détendre et je retiens un rire. Elle pose ensuite ses lèvres sur les miennes, tendrement.
"-Détends-toi, je suis là, toi non plus tu n'es pas tout seul. Elle murmure en se décollant de moi."
Je hoche la tête sans vraiment la quitter du regard. Elle me partage un regard complice avant de se retourner vers Edouard, dont j'avais presque oublié la présence. Je la tiens contre moi, essayant de poser comme elle me l'avait appris quelques jours auparavant. Après quoi nous répondons à quelques questions sur nous au journaliste.
Je décide de m'exercer dans un domaine dans lequel je suis bien plus épanoui que dans celui du mannequinat. J'ai toujours été doué pour parler affaires ou évoquer des sujets sérieux avec des gens d'expérience. Tout commence par la flatterie.
Marguerite est toujours à mes côtés lorsque je me cogne délicatement à une femme. Je dis délicatement puisque je l'ai fait exprès, sans non plus chercher à la faire atterrir à l'hopital bien entendu. La femme d'un certain âge se retourne, elle porte un tailleurs rose pâle, elle me sourit.
"-Nathan! Ça fait longtemps que nous ne nous sommes vus.
-Madame Bennett. Je suis navré, je m'excuse. Je ne sais pas comment ai-je pu vous rater, vous êtes ravissante.
-Merci, mais je ne suis pas aussi ravissante que la jeune femme à vos côtés. Qui-est-ce?
-Je suis bête, désolé. Je n'ai pas fait les présentations. Madame Bennett, je vous présente Marguerite, ma petite amie. Marguerite, je te présente Sonja Bennett, la meilleure photographe de tout New-York.
-Quel flatteur celui-là, rougit la dame.
-Je suis tellement impressionnée de vous rencontrer. Commence Marguerite souriante. Je vous admire, vos photographies sont tellement belles. J'adore votre Shadow Series. Vous êtes mon artiste préférée!
-Belle et en plus cultivée! Toutes mes félicitations Nathan!
-Merci, elle adore la photographie. Il faudrait qu'elle vous montre les siennes un jour, vous seriez impressionnée. Elle compte ouvrir une galerie d'art dans Chelsea. J'explique.
-Si vous avez besoin d'aide pour quoi que ce soit, appelez-moi! Elle nous sourit."
Nous nous éloignons de la femme et Marguerite ne tient plus en place. Elle ne cesse de me faire des bisous sur la joue et je n'en comprends pas la raison.
"-Tu sais que tu t'intègres très bien à ce milieu? Tu as tout compris, toujours complimenter l'autre.
-Mais j'étais sincère! Elle s'offusque. Je suis vraiment fan d'elle, après ma maman, je trouve que c'est la meilleure artiste féminine au monde.
-Vraiment? Je souris. C'est une amie proche de ma mère.
-Oui et je t'en veux de ne pas m'avoir dit que tu la connaissais plus tôt. Elle boude. Oh! Mais tu crois que je pourrais faire un stage avec elle après le lycée?
-Je peux lui demander si tu le souhaites et que ça te permets de rester à New-York avec moi. Je l'embrasse sur le front.
-Non, non, non. Elle secoue la tête. Tu me l'as déjà présenté, c'est énorme. Je ne veux pas que tu crois que je me sers de toi, pas comme Marine l'a fait pour Stef. Je veux me débrouiller. Elle affirme décidée."
Je souris à Marguerite et j'ai le sentiment que cette soirée ne peut être que mémorable.
*******
Hey!❤
J'espère que vous allez bien,
Et que ce chapitre vous a plu!
Je voulais m'excuser aussi si je suis moins active ces temps-ci sur Wattpad, je suis pas mal prise avec les cours... mais ne vous inquiétez pas, je posterai toujours un chapitre tous les dimanches ! (Je dois vous confier qu'à l'heure d'aujourd'hui je suis déjà en train d'écrire l'épilogue? ^^)
Merci pour tout ❤
Noémie =)
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