Chapitre 29
"Now and then i get insecure from all the pain, i'm so ashamed. [De temps en temps, je m'inquiète de toute la douleur, je suis si honteuse.] - Christina Alguilera
Point de vue de Marguerite
Je ne pleure même plus. À quoi bon? Le vent me glace le visage et les quelques mèches qui s'échappent de mon chignon viennent de temps à autres m'obstruer la vue.
Je sors une cigarette et libère sa senteur mentholée. Je n'apprécie pas spécialement ce goût rafraîchissant mais c'est tout ce qu'il restait chez le buraliste le plus proche, alors autant l'utiliser. Mon briquet a fait son temps, je galère à en faire sortir une flamme. Je place l'objet entre mes deux lèvres et détruit ma santé à petit feu.
J'entends la porte s'ouvrir de nouveau. Soit Ronald a oublié quelque chose soit je viens tout juste de me faire surprendre par un habitant de l'immeuble. Au point où j'en suis... qu'il appelle la police si ça l'enchante. Je ne vois pas l'utilité d'avoir un toit avec une vue aussi prenante si personne n'est autorisé à en profiter.
Contre toutes attentes, alors que je m'imaginais déjà dans un camps de redressement, la personne vient s'asseoir près de moi. Je pivote ma tête sur le côté, Nate. C'est Nate. Non, non, non, il n'était pas supposé me trouver ici, pas dans un tel état. Pourtant je pensais avoir été claire en refusant son nombre incalculable d'appels et en ignorant ses messages. Il m'énerve.
Il regarde le sol, ses cheveux bruns glissent sur son front, il compte certainement le nombre de mégots de cigarettes qui jonchent le sol. Il n'a vraiment rien d'autre à faire?
"-Y en a 13. Je fais blasée pour lui faciliter la tâche.
-Je croyais que tu avais arrêté avec ça... il m'observe, il est perplexe.
-J'avais.
-Pourquoi tu fumes? Il demande alors.
-Tu m'as posé exactement la même question le jour de notre rencontre. Je tourne ma tête vers lui et recrache de la fumée.
-Je sais, il soupire, tu m'as répondu que tu répondrais à ma question le jour le jour où tu en aurais envie.
-Et qu'est-ce qui te fait croire que j'en ai envie aujourd'hui ? Je lève les yeux au ciel.
-Pourquoi Marguerite ? Tu me demandes vraiment pourquoi? Il arrache la cigarette de ma bouche, il est agacé, ses sourcils sont froncés. Nous avons fait du chemin depuis le jour de la rentrée, tu es ma petite-amie et pourtant tu ne me dis toujours rien.
-Tu poses trop de questions. Je me masse les tempes.
-Je ne t'en pose jamais. Il secoue la tête. Je ne suis même pas sûr de te connaitre et tu ne prends même pas le peine de répondre au peu de questions que je pose à l'occasion. Je veux une réponse, maintenant."
Il pense vraiment que c'est le bon jour pour me faire part de nos problèmes de couple? J'ai autre chose à faire comme pleurer, boire de l'alcool, me tailler les veines. Me confier à Nate ne fait pas partie du programme de ma journée.
Peut-être que si je l'ignore il finira par se faire une raison et comprendra que ce n'est pas le bon jour.
Non, il ne comprend pas. Il me regarde déterminé mais devant mon silence, il se met à fixer la cigarette qu'il m'a arraché de la bouche. Je l'observe du coin de l'œil et oui, j'ai de la peine pour lui. Il mérite tellement mieux que moi, mais je suis trop égoïste et amoureuse pour lui rendre sa liberté. Soudain, il positionne ma cigarette entre ses lèvres. Il retient un toussotement, ça le discréditerait immédiatement. En temps normal, j'aurais rigolé telle une sotte mais là je me ronge les ongles. Il n'a jamais fumé, je n'aime pas être la responsable de sa première taffe.
"-Je te raconte tout si tu enlèves cette chose de ta bouche... s'il-te-plaît, je baisse d'un ton.
-Tout? Il tourne la tête vers moi.
-Oui, je hoche timidement la tête en le regrettant par avance.
-Tant mieux, il retire ce nid à cancers de sa bouche et l'écrase au sol. Ce truc est vraiment ignoble, comment peux-tu éprouver un plaisir à le consommer?
-Je n'éprouve aucun plaisir à le consommer. Je hausse les épaules.
-Alors pourquoi tu fumes?
-Pour crever plus vite."
Je lâche après avoir retenu ma respiration durant plusieurs secondes. Je vois du coin de l'œil que Nate est stupéfait, sa bouche est entrouverte et il cherche mon regard. Comme je n'ai pas la force d'affronter ses beaux yeux verts, je m'allonge au sol et observe les nuages.
C'est beau, il y en a de toutes les formes, je me souviens alors que ma mère adorait dessiner des nuages et l'immensité du ciel qui les héberge. Elle adorait le dessin, c'était sa passion, la maison était remplie de ses œuvres.
Une larme s'écoule sur mon visage et à cause de ma position horizontale, elle vient s'échouer dans mes cheveux. Je sens Nate s'allonger près de moi. Il ne pipe plus mot mais il me regarde intensément alors que je suis ailleurs. Nous devons rester cinq minutes dans cette position avant que je ne le sente glisser sa main dans la mienne.
Il la caresse doucement, il prend son temps, nous avons tout notre temps. Il la porte à ses lèvres et y dépose un tendre baiser. Et là comme si toute une pression s'évacuait de mon corps, je pleure, mes larmes coulent mais Nate ne cesse d'embrasser ma main.
"-Pourquoi tu pleures? Il s'inquiète.
-Parce que je suis une horrible petite-amie. Tu ne devrais même pas être avec moi.
-Si tu es une horrible petite-amie, alors, je suis moi aussi un horrible petit-ami. Et devine quoi? Je tourne la tête intéressée et il me sourit. Je t'aime et je ne me suis jamais senti aussi bien avant d'être avec toi. Tu n'es peut-être pas la petite-amie la plus normale au monde, mais dans mon monde à moi, tu es parfaite. Je veux juste que tu me parles... Pourquoi tu ne te confies pas à moi? Pourquoi est-ce que tu appelles Ronald Riott mais pas moi?
-C'est compliqué... j'expire bouleversée.
-Je comprendrai, je suis tout ouïe.
-Je suis fâchée avec Stefan alors la seule autre personne à qui j'aurais pu me confier, c'est lui... je suis un nuage des yeux. Je lui avais tout dit parce que je n'étais plus sobre à sa fête. J'avais besoin de soutien.
-Et pourquoi tu ne me dis rien?
-Parce que ce n'est pas pareil. Avec toi, je m'amuse, je ne pense pas à tous mes problèmes, j'oublie tout. J'aime bien. Je n'ai pas envie que ça change, je n'ai pas envie que tu me regardes avec pitié ou encore que tu me vois comme une chose fragile.
-Mais je ne suis pas ton divertissement, Marguerite, je suis ton petit-ami. Il se défend. Je t'aime, tu m'aimes, alors, si tu as des problèmes, tu dois m'en parler. Et pour ta gouverne, je sais que tu es fragile, aussi fragile, douce et belle qu'une fleur.
-Tu te rappelles du surnom que tu me donnais au début de l'année? Je me pince la lèvre pour stopper mes larmes.
-Fleur fanée? Pardon... c'était très immature de ma part...
-Tu avais raison. J'affirme. Je suis bel et bien une fleur fanée. Je n'ai pas toujours été comme cela, quand j'étais petite j'étais toujours joyeuse, tout allait bien. Mais je sais que jamais plus je ne serai totalement joyeuse, tout n'ira jamais bien... tout comme la fleur, une fois qu'elle est fanée, il n'y a pas de retour en arrière possible.
-Qui es-tu?
-Je suis Maggie Conover, je réponds machinalement.
-Et qui est Marguerite Conover? Il insiste.
-C'est mon ancienne moi, celle a qui tout souriait.
-Au fond de toi tu es toujours elle, je ne vois qu'elle.
-Tu parles comme cela parce que tu ne connais pas mon histoire.
-Alors, raconte-la moi."
Je tourne mon visage vers lui. Ses yeux verts me transcendent, ils sont légèrement rougis et humides. J'ai envie de l'embrasser, j'en ai besoin. Mais tout ce qu'il veut, lui, tout ce dont il a besoin c'est de la vérité, il veut tout savoir. Je ferme les yeux et me laisse aller dans mes souvenirs.
Flash-back
Je ris aux éclats alors que Jackson, le frère de Miley a dessiné un visage sur son ventre. Il s'amuse à le faire parler. Lauren aussi rigole, j'ai même l'impression qu'elle va s'étouffer. Lauren, elle est trop belle, elle a un beau sourire, une peau métissée et de longs cheveux bouclés. A l'école, tous les garçons sont amoureux d'elle, pas de moi. Mais, ce n'est pas grave parce que mes parents m'ont interdit d'avoir un amoureux, je suis trop petite.
"-Il m'a tout l'air d'y avoir de l'ambiance ici!"
Papa arrive dans le salon, il me sourit, comme toujours. Tout le monde me dit que mon papa me ressemble, ou plutôt, que je ressemble à mon papa. Ses cheveux sont aussi noirs que les miens et ses yeux aussi. Mon papa, c'est le meilleur papa au monde. Il s'assoit à côté de moi et me chatouille le ventre, il sait que je n'aime pas ça, je ris, je crie et me débats.
"-Pa-pa... je le supplie en me dandinant.
-D'accord Marguerite! Il rigole. Je te laisse tranquille, mais, on ne va pas tarder à aller déposer Lauren chez elle et à récupérer ta maman.
-Oui! Je m'écrie."
Je ne suis pas contente de déposer Lauren chez elle, c'est ma meilleure amie, je crois, mais je suis contente d'aller chercher ma maman à son travail. J'adore quand nous ne sommes que tous les trois, je suis leur petite princesse.
Papa pousse la porte de la grande galerie d'art de ma maman. Il y a plein de peintures sur les murs et des photos aussi! J'adore les photos, il y en a même une de moi en noir et blanc dans un champs de marguerites.
Je cours faire un câlin à ma maman, elle me caresse les cheveux. Elle sent bon! Elle a toujours une odeur de rose, logique, puisqu'elle s'appelle Rose. Elle adore la peinture, le dessin et la photographie, ma maman c'est une artiste et c'est la meilleure aussi. Je ne lui ressemble pas mais, je veux être comme elle tard. Je veux être photographe.
Je passe derrière le comptoir et attrape son appareil photo. Je photographie mon papa et ma maman alors qu'ils se tiennent dans les bras en souriant. Je veux aussi trouver un amoureux, pas maintenant, quand je serai plus grande et je l'aimerai jusqu'à la fin de ma vie.
Quelques années plus tard
Je rentre à la maison, j'écoute de la musique avec mes écouteurs. L'appartement est calme, les murs sont décorés des œuvres de ma mère, le tout conservant un esprit industriel. J'appelle mon père, il est avocat à l'internationale donc quand il n'est pas en voyage, il travaille dans son bureau à la maison. Sa voix me guide jusqu'à la chambre parentale. Je le retrouve, il fait sa valise, je suis surprise puisqu'il me prévient toujours au moins une semaine à l'avance quand il a un déplacement pour le travail.
"-Bonjour papa! Tu pars en voyage?
-Hey! Marguerite! Il se passe la main dans les cheveux. Oui, je dois aller en Europe pour quelques temps, c'est une urgence.
-Combien de temps? Je fais soucieuse.
-C'est une grosse affaire... ça peut durer longtemps.
-Mais tu seras rentré pour le bal de fin d'année du collège? Tu sais que c'est important pour moi.
-Oui, je sais que c'est important pour toi, je te promets d'y assister! Pour rien au monde je ne le raterais! Au fait, tu as trouvé un cavalier?
-Non... je me pince la joue. Toutes mes amies ont un cavalier mais pas moi...
-Pourtant je peux t'assurer que tu es la plus jolie. Il me sourit gentiment.
-Merci... je fais peu convaincue. J'ai appelé Stef, il m'a dit que si je ne trouve personne il viendrait de New-York... enfin, si tonton Marc est d'accord.
-C'est une bonne idée. Je dois y aller mon ange... souviens-toi que quoi qu'il arrive je t'aime, tu es mon petit bébé à moi.
-Je sais papa, moi aussi je t'aime."
Il me prend une dernière fois dans ses bras et quitte l'appartement, accompagné de sa grande valise noire.
Je pleure et je suis inconsolable. Même Stef n'arrive pas à me faire décrocher un sourire. J'étais prête pourtant, j'avais mis une longue robe de couleur crème, j'avais légèrement bouclé mes cheveux pour leur donner du volume et je m'étais complètement maquillée. Stef aussi s'était fait beau et toutes mes copines risquaient de me jalouser. Tout ça pour rien. Je ne suis pas allée au bal, mon père n'est pas rentré d'Europe et il n'a pas pris la peine de me prévenir à l'avance. Quand je l'ai appelé, il m'a dit qu'il était désolé, qu'il n'a pas vu les jours passer mais qu'il devait raccrocher car il devait retourner travailler.
Ma mère ne me regardait plus dans les yeux depuis son départ et je l'ai surprise à pleurer un soir. J'ai compris, depuis quelques mois, les disputes devenaient plus fréquentes et plus violentes mais je restais en dehors, je me disais que tout irait bien. Mais non, tout n'ira plus jamais bien. Mes parents se sont séparés et plus jamais nous ne formerons une famille, je ne serai plus jamais leur petite princesse.
Je mens, je dis à Stef que je vais prendre une douche puis me rends dans ma salle de bains. Mes copines en parlaient un jour, l'auto-mutilation, elle permettrait de s'échapper de ses peines. Je fouille dans des trousses de toilettes et en ressors des lames. J'observe l'objet métallique, il est fin et tranchant. Je me regarde dans le miroir, je suis affreuse. Je prends une grande inspiration et presse la lame contre mon poignet. Je crie de douleur quand la lame transperce ma peau mais je ne m'arrête pas pour autant, j'avance, encore et encore.
"-Marguerite! Crie Stef en me rejoignant."
Je lâche la lame et elle tâche le sol, je tâche moi aussi le sol avec quelques gouttes de sang. Stef est paniqué, son visage se creuse et il ne sait plus que regarder.
"-Pourquoi tu te fais ça Marguerite? Il attrape mon poignet et le dirige sous l'eau. C'est dangereux, ne fais plus jamais ça, je t'en prie. Ses yeux se mouillent de larmes. Oh Marguerite."
Il me prend dans ses bras, je me laisse faire, je suis comme morte, je respire mais je ne pense plus, je ne pleure plus et je ne parle plus. Je suis là, sans vraiment être là et j'ai déjà envie de sentir de nouveau cette lame me perforer la peau.
Fin du Flash-back, retour au présent.
De la manière dont Nate me regarde, je sais qu'il a de la peine pour moi... qui n'en aurait pas? C'est tout ce que je ne voulais pas. Je ne voulais pas qu'il sache comment je suis en vérité. Peut-être que pour cela il ne fallait pas que je tombe amoureuse de lui.
"-A partir de ce jour, j'ai décidé de me faire appeler Maggie, je ne pouvais plus être la mignonne petite Marguerite après ce que j'avais fait. J'explique.
-Et ta mère... il demande timidement. Pourquoi est-ce qu'elle est dans cet état?
-Laisse moi deviner... c'est Stefan qui a craché le morceau. Il hoche lentement la tête et je reprends. C'est la partie la plus douloureuse de l'histoire. Au lycée, j'ai rencontré de mauvaises personnes, j'avais tiré un trait sur ma vie d'avant, je ne parlais même plus à Stefan. J'ai commencé à boire de l'alcool, à fumer et puis comme je trouvais que c'était loin d'être suffisant, j'ai commencé à prendre des drogues. Je ferme les yeux pour ne pas avoir à supporter le regard plus attristé que jamais de Nate. Plusieurs mois plus tard, j'ai constaté que mes pilules disparaissaient sans même que je ne les touche. Alors j'ai changé leur cachette. Et là, ma mère a commencé à devenir agressive avec moi... elle se droguait... à cause de moi et je l'ai remarqué trop tard... elle était déjà accro. Après, elle m'a forcé à lui acheter de plus en plus de drogue et j'obéissais puisque sans sa dose elle devenait complètement hystérique. Au moins ça lui permettait d'être calme durant quelques minutes. Elle a fermé la galerie d'arts. Je ne disais rien, jusqu'à ce qu'elle...
-Qu'elle quoi? Il me relance après un moment.
-Quelle tente de se suicider... je ne savais plus quoi faire... mon père était dans le déni dès que je l'appelais. Alors j'ai téléphoné à Stefan, je lui ai tout raconté, il en a parlé à son père et il l'ont fait internée dans un hôpital pour les fous. J'ai immédiatement arrêté la drogue. Ils m'ont accueilli chez eux, j'allais mieux, je t'ai rencontré et j'allais encore mieux.
-Et aujourd'hui, que s'est-il passé? Il s'inquiète.
-Elle a encore fait une tentative de suicide. C'est la troisième fois. Quand je t'ai dit il y a quelques semaines que je pleurais parce que mon père n'est pas venu à New-York, j'ai menti, pardon, c'était sa deuxième tentative. Elle veut me laisse tomber, elle ne m'aime pas, elle ne se bat même pas pour moi.
-J'ai vu son carnet... il soupire.
-Oh... c'est une thérapie? Les médecins ont décidé d'utiliser son talent pour la guérir. Mais... tout ce qu'elle fait c'est écrire qu'elle me déteste et qu'elle veut que je meure. Les infirmières disent qu'elle m'associe juste à son sevrage mais qu'elle est en bonne voie... mais je sais que c'est faux. Elle est sénile... et peut-être qu'elle le sera toute sa vie.
-Je peux..?"
Il tient mon poignet et je comprends qu'il veut retrousser ma manche. Il veut voir mes blessures. Je le laisse faire... au point où j'en suis... Il caresse mes cicatrices et elles semblent l'obnubiler. Son doigt frôle ma peau et je m'électrise.
"-Toi aussi tu as tenté de... il se coupe.
-Mettre fin à mes jours? Non. Ce serait trop facile et pas juste. La vie est bien plus compliquée que la mort. Tout ce que je mérite c'est de vivre avec la conscience d'avoir détruit la vie de ma mère.
-Ce n'est pas de ta faute.
-Oui, ça l'est. Si je n'avais jamais essayé la drogue, elle n'aurait jamais trouvé mes pilules dans mon placard et nous n'en serions pas là.
-Ce n'est pas juste, tu ne devrais pas porter tout ce poids sur tes épaules toute seule. Et puis, il ne faut plus que tu fasses ça, te mutiler... tu m'entends? Il m'ordonne calmement.
-Je ne peux rien te promettre.
-Pourquoi?
-J'ai été diagnostiquée comme dépressive... je prends des médicaments... mais parfois... je soupire longuement.
-Je me suis promis de te rendre totalement heureuse. Il raconte en caressant mes cicatrices. Je ne suis pas du genre à tout laisser tomber, surtout quand je sais que ce n'est pas impossible."
Je ne saurais dire combien de battements rate mon coeur, je sais que Nate est loin d'être un simple petit-ami, il est, malgré ses discussions parfois trop intellectuelles pour moi, la plus belle aventure qui m'aie été donnée de vivre. Je m'abandonne, j'ose croire que ce qu'il dit est vrai, qu'un jour je serai de nouveau remplie de bonheur.
*******
Hey!
J'espère que vous allez bien,
Et que ce chapitre vous a plu!
Vous connaissez à présent le principal de la vie de Marguerite, même si quelques autres explications sont à venir!
Comme ça m'intéresse de savoir d'où viennent mes lecteurs, pourriez vous me dire en commentaire dans quel pays habitez vous svp ? (Oui même toi qui ne commente pas habituellement 😏❤)
Merci pour TOUT❤
Noémie =)
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