Chapitre 12

"C'est bien la pire folie que de vouloir être sage dans un monde de fous." - Didier Erasme

Seul quelques jours se sont écroulés depuis qu'elle et moi sommes en couple. Ça me paraît toujours aussi étrange de sortir avec une fille, moi, Nathan Amadeus ou comme elle aime m'appeler, Nate. J'ai toujours eu l'habitude d'obéir aux règles de mon père, alors, en sortant avec elle, j'ai l'impression de m'affirmer un peu plus en tant que moi et non en tant que fils de mon père. Et puis, il faut avouer que ce n'est pas dans ma nature de m'attacher aux personnes que je rencontre. Habituellement, je n'aime pas les gens du monde extérieur.

J'ai rapidement compris qu'avec Marguerite, rien n'est jamais tout blanc et rien n'est jamais tout noir. Elle peut passer d'un instant d'euphorie la plus totale à une sombre tristesse. Pour l'instant, je ne sais pas comment m'y prendre pour contenir ses sautes d'humeur mais je suppose qu'avec de l'expérience j'y arriverai.

Avec elle, je suis tellement naturel, aucun de nous n'a à jouer de rôle, à être faux. Je sais qu'elle est sincère avec moi à chacune de ses paroles et je le suis également. Nous avons rapidement instauré une forte connexion entre nous et chaque fois que je la vois, de loin, comme de près, je ne peux m'empêcher de ressentir cette forte attraction m'attirant vers elle. Personne ne peut résister à la loi de l'attraction.

Je n'ai rien dit à personne au sujet de Marguerite et moi, pas même à ma mère. Je ne souhaite pas lui causer des problèmes avec mon père. Ils ont déjà beaucoup de choses à gérer. A l'école non plus nous ne nous affichons pas, principalement parce que même si ça ne me plaît pas du tout, Marguerite tient à Stefan et elle n'a pas envie de lui infliger ça.

Alors pour se voir et partager des moments rien qu'à nous, nous jonglons entre plusieurs options, tantôt chez moi quand je suis certain que personne ne pointera son nez, chez elle quand il n'y a personne ou comme aujourd'hui, à l'extérieur.

J'envoie un message à Marguerite, lui signalant que je pars de chez moi et l'invitant à faire de même. Malheureusement, une fois que j'ai appuyé sur la touche "envoyer", mon père décide de m'interpeller:

"-Nathan, où vas-tu?

-A la bibliothèque. Je mens pour qu'il me laisse tranquille.

-Tu veux que je te dépose? C'est sur ma route pour aller au bureau. Il propose.

-Non c'est bon... disons que ça fera mon sport du jour. C'est toi qui me disais qu'il est important de faire au moins 10 000 pas par jour.

-C'est bien mon fils ça!"

Je force un sourire tout en sortant de l'appartement et il me suit. L'ascenseur descends et je prie de mon plus profond intérieur pour qu'il ne s'arrête pas, je ne souhaite pas me retrouver cloisonné dans cette petite cage entre Marguerite d'un côté et mon père de l'autre.

Et comme si l'univers en avait contre moi, c'est exactement ce qui se passa, l'ascenseur se stoppa plus tôt que prévu ouvrant les portes sur une Marguerite de bonne humeur. Elle rentre en souriant et son parfum fruité embaume l'habitacle. Mon père la dévisage avant de s'écarter.

Elle est vraiment belle, je ne sais pas comment j'ai pu au départ lui être indifférent. Elle porte un jean assez large qu'elle a retroussé au niveau des chevilles dans lequel elle a inséré son pull-over jaune moutarde. Je ne suis pas vraiment adepte de cette couleur mais elle m'a assuré que c'est tendance et puis, je dois bien avouer qu'il lui va bien au teint. Elle a lâché ses cheveux et leurs ondulations naturelles rajoutent une touche à son charme.

"-Salut! Elle me lance jovialement."

Mon père se retourne vers moi, septique. Il n'apprécie pas du tout Marguerite, il ne se fit qu'à sa première impression, je suis certain que s'il cherchait à mieux la connaître plutôt que de la juger il trouverait que c'est une enfant sympathique. Enfin... je retire ce que je viens de dire, mon père ne trouve personne sympathique, alors, elle c'est encore pire.

La situation est embarrassante. Je me retrouve entre Marguerite qui me sourit attendant certainement une réponse et mon père qui semble me disséquer du regard. C'est triste à dire, mais malgré tous mes efforts, je n'arrive pas totalement à m'assumer devant mon paternel et je baisse les yeux, attendant que la boîte métallique arrive au rez-de-chaussée.

Elle sort de l'ascenseur dès la seconde où les portes s'ouvrent et je la suis essayant de ne pas paraître suspect devant mon père qui  doit se rendre au sous-sol pour récupérer sa voiture.

Je marche lentement, la laissant me distancer quelques peu et quand je suis certain que la cage métallique a poursuivit sa route, j'accélère le pas et la rattrape rapidement. Elle pivote vers moi l'air déjà agacée.

"-Ah, parce que maintenant monsieur Amadeus Junior ne m'ignore plus? Elle siffle.

-Tu passes de Nate à Amadeus Junior? Je soupire amusé. Du calme Marguerite, il y avait mon père et il ne t'aime pas vraiment... enfin, je me reprends, il n'apprécie pas l'image que tu renvois je crois.

-L'image que je renvois? Elle dit vexée. Je t'en prie, dis m'en plus.

-Ce n'est pas contre toi, j'essaye de la rassurer. Tu sais, mon père est assez spécial et au premier abord tu n'as pas l'air d'être une fille très douce et respectueuse...

-Tu me traites de pute ou j'ai des hallucinations?

-Non! Surtout pas! Enfin... tu l'as pratiquement dragué la première fois que tu l'as vu...

-Tu marques un point. Elle fait la mine pensive. Mais il faudra tout de même que tu lui dises un jour où l'autre.

-Comme tu comptes le dire à Stefan? Je rétorque et elle se braque. Tu sais quoi? Laisse tomber, si c'est pour que l'on se prenne la tête, je préfère rentrer chez moi.

-Non... elle se mord la lèvre, ravalant sa colère. Je nous ai prévu un bel après-midi. Tu n'as pas envie de le passer avec moi?"

Elle incline légèrement sa tête et me scrute adorablement du regard. Si vous pouviez la voir, avec son air innocent, je vous jure que vous ne pourriez pas résister non plus. Je glisse ma main dans la sienne et elle me traîne jusqu'au Uber qu'elle a commandé quelques minutes plus tôt.

Après plus d'une vingtaine de minutes de voiture durant lesquelles Marguerite s'est amusée avec l'appareil de mixage de musique portatif dont était équipé le véhicule, nous débarquons dans un coin près de l'East-River. Je ne sais pas vraiment ce que nous faisons là, ce n'est pas comme s'il y avait grand chose autour. Il y a des immeubles résidentiels, des bureaux, un café, quelques petits magasins de vêtements et c'est tout.

Je lance un regard interrogatif à Marguerite et celle-ci ne s'en inquiète pas. J'en déduis donc qu'elle sait parfaitement où elle me conduit. Elle me tire le bras et nous atterrissons au pied d'un immeuble résidentiel. Elle reste un instant bloquée devant l'interphone, replace ses cheveux derrière ses oreilles et se met à appuyer sur le numéro d'une dizaine d'appartement. Quand je réalise ce qu'elle est entrain de faire, j'attrape son poignet mais elle se défend.

"-Mais qu'est-ce que tu fais Nate? Elle écarquille les yeux. Il y en aura forcément un qui nous ouvrira la porte.

-Attends... on va où? Je l'interroge.

-Tu verras! Elle me fait un clin d'œil."

Nos regards sont attirés par un bruit provenant de la porte d'entrée. Quelqu'un a réellement déverrouillé la porte. Ce n'est pas du tout sécurisé, imaginons deux secondes que nous soyons des voleurs. Marguerite ouvre la porte et la retient pour que je puisse la rejoindre. Mais je reste bêtement cloué sur place.

"-Viens, dépêche-toi! Tu vas nous faire repérer! Elle rigole."

Je jette un dernier coup d'œil à la rue avant de m'engouffrer dans l'immeuble. Ce n'est pas comme si nous faisions quelque chose d'interdit. Après tout, les scouts qui font du porte-à-porte pour vendre leurs cookies utilisent la même technique.

L'ascenseur gravit un grand nombre d'étages sans s'arrêter et Marguerite bouge la tête au rythme de cette musique chiante et répétitive qui nous est imposée.

Nous arrivons au dernier étage et je ne sais toujours pas ce que nous venons faire ici. Elle marche d'un pas décidé avant de se rendre devant une porte sur laquelle se trouve un panneau rouge disant "Accès interdit aux personnes non-autorisées". Mais je ne suis cependant pas surpris de la voir pousser la porte comme si de rien n'était.

"-Tu ne sais pas lire? C'est interdit. Je lui lance.

-Tu ne sais pas lire? C'est stipulé que l'accès est interdit aux personnes non-autorisées. Elle rétorque.

-Justement, toi, moi, nous ne sommes pas autorisés à continuer notre route, nous n'avons déjà pas le droit d'être ici!

-Oui, elle rigole. Avec les pouvoirs que je me suis conféré, j'ai décidé que nous avons l'autorisation de franchir cette limite.

-Tu es inconsciente Marguerite.

-Arrête de ronchonner Nate! Elle soupire. Tu vas vraiment nous faire remarquer et puis, je t'assure que ça vaut le coup. Suis-moi."

Je n'avais pas prévu de la suivre. Je comptais lui tenir tête mais en entendant du bruit provenant de l'appartement juste en face, je n'ai pas réfléchis et me suis précipité dans la cage d'escalier. Marguerite affiche une tête victorieuse et je sais qu'elle veut en placer une mais je l'en empêche en pressant ma main contre sa bouche.

J'entends des bruits de pas dans la pièce d'à coté et au lieu de stresser, Marguerite semble trouver cela amusant puisqu'elle lèche présentement ma main. Je sais pertinemment que si je la lâche, elle serait capable de hurler de toutes ses forces, alors je tiens bon. Le bruit de portes d'ascenseur qui s'ouvrent puis se referme s'estompe et je suppose que la voie est libre.

"-Bien, maintenant on sort d'ici. Je fais catégorique en insérant de la distance entre nous.

-Attrape-moi si tu peux! Elle s'écrie en gravissant les marches d'escalier trois par trois."

Elle monte les marches pas groupe de trois et le temps que je réalise ce qu'elle est entrain de faire et que je me mette à la suivre elle a déjà ouvert une porte, amenant une brise fraîche. Je cours vers elle et quand j'arrive à son niveau, je la serre dans mes bras afin qu'elle ne m'échappe plus. Elle me détaille de ses grands yeux noirs alors que ses cheveux volent au vent.

Je pivote le regard et suis époustouflé par cette somptueuse vision. Entre les immenses buildings, l'East-River qui s'étend en face de nous et puis encore d'autres immenses buildings, le tout au sommet de cet immeuble. Mais la pièce-centrale de ce merveilleux décor c'est bien elle. Elle a ce sourire rayonnant en me détaillant de ses yeux pétillants.

"-Toutes ces lois enfreintes, ça en valait le coût tu ne crois pas? Elle se mord la lèvre et je place mes mains sur ses hanches.

-Ton père n'est pas censé travailler dans la loi? Je m'intrigue. Tu ne devrais pas connaître le code civil par cœur et l'appliquer?

-Prends le risque ou perds ta chance! Elle fait en haussant les épaules.

-Au pire si on se fait arrêter il pourra toujours nous tirer d'affaire. J'affirme.

-Bien! J'aime cette philosophie, elle rigole innocemment."

Je souris et replace doucement ses cheveux derrière ses oreilles, même si avec le vent qu'il y a ce n'est pas vraiment utile. Je lui caresse la joue alors qu'elle pose sa tête contre la paume de ma main. Elle est bien trop belle pour quelqu'un comme moi, j'en suis convaincu. Je penche ma tête vers elle et pose délicatement mes lèvres sur les siennes. Comme à son habitude, elle se montre très réactive à mon baiser et l'amplifie même, agrippant ses mains à mon cou et rapprochant son bassin du mien, le bougeant au rythme de ses lèvres.

Parfois je me dis qu'elle a pas mal d'expérience dans ce genre de domaine relationnel et je ne sais pas vraiment jusqu'où elle est allée. Il faut se l'avouer Marguerite aime bien trop plaire aux hommes et puis avec les dires d'Alec j'ai certaines suspicions. Mais je n'oserais pas lui poser ce genre de question, non que ce type de sujet doive la gêner elle est très ouverte d'esprit mais je ne pourrai jamais lui demander cela sans m'emmêler les pinceaux et puis elle risque de s'imaginer des choses. Je soupire, je pense beaucoup trop.

"-Je n'aime pas quand tu fumes, tu le sais? Je l'interroge alors que nous nous appuyons contre la rambarde nous séparant du vide.

-Je sais. Elle sourit en recrachant de la fumée.

-Et tu t'en fou? Je plisse des yeux.

-Oui.

-Ok."

Sur ce mot j'attrape la cigarette qu'elle coinçait dans sa bouche et la lâche dans le vide. Marguerite essaye de m'en empêcher mais elle a une longueur de retard. Elle fouille dans ses poches paniquée alors que je souris satisfait.

"-C'est ce que tu cherches? J'agite son paquet de cigarettes devant elle.

-Fais pas le con Nathan! Elle gronde.

-Oups, mauvaise réponse."

Je balance le paquet de futures tumeurs dans le vide et elle boue de rage.

"-Putain... elle souffle. Tu me dois 7 dollars.

-Tu me remercieras plus tard, je souris. Si tu me racontais plutôt comment est-ce que tu as connu cet endroit?

-Si j'avais encore mes cigarettes, peut-être que j'aurais eu envie de te répondre.

-Oulah... pardon Marguerite la rebelle. Je pouffe.

-C'est tellement pas crédible. Comment peut-on s'appeler Marguerite et être rebelle. Elle expire dépitée.

-Rappelle moi comment est-ce que tu t'appelles? Je plisse des yeux.

-Maggie, elle sourit. Mais un conn... idiot, elle se corrige, s'obstine à m'appeler Marguerite, elle grimace.

-C'est parce que je ne suis pas comme tout le monde. Je roule des yeux.

-D'ailleurs, j'ai ta veste que tu m'avais prêté l'autre jour, elle est dans mon sac."

Je m'en rappelle de cette veste, c'est ma veste en jean préférée. Elle ne m'a pas vraiment demandé la permission pour se l'approprier et a surtout refusé de me la rendre une fois rentrée dans l'immeuble où nous vivons. Je fouille dans son sac, ma main butte contre son appareil photo que je sors et passe autour de mon cou. Je tombe ensuite sur un morceau en jean et j'ose espérer que ce n'est pas ma veste... Je sors l'habit du sac, les yeux écarquillés de dégoût, de tristesse et de colère.

"-C'est quoi le bordel? Je l'interroge agacé.

-Bah... c'est ta veste. Elle répond comme si tout était normal.

-Non, non, non. Ce n'est pas ma veste ça. Ma veste est une veste en jean unie. Ça c'est un morceau de tissus remplis de patchs colorés. Marguerite qu'est-ce que tu as encore fait? Je souffle.

-T'aimes pas? J'aime bien customiser le vêtements comme ça..."

Je glisse mes yeux sur les différents patchs afin de mieux les analyser. Un drapeau des Etats-Unis, un aigle, une langue, une Marguerite... Mes yeux bloquent sur ce dernier patch et je rigole.

"-Une Marguerite? Sinon ça va les chevilles?

-Ça c'est pour que tu saches bien que tu es à moi. Elle hoche la tête.

-N'empêche c'était ma veste préférée... je ronchonne.

-Tu n'aimes pas? Elle s'inquiète.

-J'aime bien, mais ce n'est pas le genre de trucs que je porte. Tu la veux? Si mes souvenirs sont bons, elle était un peu large pour toi mais ça donnait un petit style.

-Wow, nous sommes déjà au stade où nous nous échangeons nos vêtements? Elle rigole."

Je viens de perdre une veste qui a bien du me coûter 400 dollars mais je ne suis même pas triste en réalité. Si ça peut lui faire plaisir. J'allume son appareil photo alors qu'elle sourit toujours et en profite pour capturer quelques clichés. Elle est belle et le soleil glisse sur sa peau. Quand elle se rend compte que je la prends en photos, elle se met à prendre la pose puis à faire des grimaces.

Deux heures passent sous nos rires, nos baisers et nos quelques engueulades insignifiantes. Il doit nous rester à tout casser deux heures avant que nous rentions chez nous. J'ai toujours réussi à faire en sorte d'être rentré chez moi avant que le soir ne tombe en trouvant des excuses et pour l'instant je crois qu'elle ne se doute de rien. Peut-être qu'un jour elle aura des suspicions mais j'y penserais un autre jour.

Je suis sorti nous acheter du café. Un simple café glacé pour moi contre un latte pour madame. Je suis assez fière de connaître ses goûts en matière de café. C'est son préféré et elle le prend tout le temps.

Je retourne sur le toit de l'immeuble, les deux boissons dans les mains. J'ai déjà légèrement entamé la mienne sur le chemin. Je ne la trouve pas au premier coup d'œil et puis finalement, je la trouve, assise, cheveux au vent, sur le petit muré, suspendue au bord et face au vide. Mon cœur tape contre ma cage thoracique. Elle est complètement folle. Bordel elle est tarée. Si elle tombe, s'en est fini de Marguerite Conover.

"-Marguerite? Je l'interpelle doucement pour ne pas qu'elle sursaute."

Elle se retourne brièvement vers moi avant de se focaliser de nouveau vers le vide. Je m'approche doucement. J'ai tellement peur qu'elle fasse une connerie. Elle allait bien avant que je parte nous chercher des cafés, je ne vois pas pourquoi d'un coup elle ferait la suicidaire... mais nombreuses sont ses sautes d'humeur.

Et sans crier garde, son corps se propulse vers le bas. La dernière chose que je vois d'elle sont ses cheveux qui s'envolent dans le vent. Que vient-il de se passer? C'est comme si le temps venait de s'arrêter. J'ai lâché subitement les gobelets contre le sol et le café est venu s'infiltrer dans mes baskets blanches. Mais, ça ne m'empêche pas de courir, je ne peux pas, je ne veux pas y croire. Elle ne peut pas être là et puis d'un instant à l'autre me quitter de la sorte.

Je m'appuie contre la rambarde et je crois que jamais je n'éprouverais autant de reconnaissance pour un architecte. Un solarium se trouve en réalité deux mètres plus bas. L'homme n'est pas comme le chat mais peut très bien s'en sortir indemne à cette hauteur là et c'est ce qui s'est passé. Marguerite me lance des cœurs tout en souriant.

"-Bon bah... je n'ai plus de café. C'est tout ce que j'arrive à dire le cœur tambourinant.

-C'est pas grave! Elle hausse les épaules. Viens!

-Mais c'est chez quelqu'un non?

-Oui, et alors? Elle plisse les sourcils."

Je secoue la tête en enjambant la rambarde. Je sais que cette fille me mène à ma perte, mais, elle me fait me sentir tellement jeune et vivant. Je ne sais pas comment est-ce que nous remonterons, mais nous trouverons bien une solution. Je prends une grande inspiration et me laisse aller.

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Hey!❤

J'espère que vous allez bien,

Et que ce chapitre vous a plu !

Je pense qu'à partir de maintenant je ne publierais plus qu'un chapitre par semaine... désolée mais avec les cours et la fatigue qui s'accumule j'aurais du mal à en faire plus... j'espère que vous comprenez ❤️

Merci pour tout!

Cœur cœur ❤️

Noémie =)

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