INDULAS
*En cours de réécriture*
ZOLDELLO - ENDROIT INCONNU
— Bon... On fait quoi ? presse Brizbi.
— Un sur deux, ça suffira. On n'a pas besoin de deux scientifiques. Elle fera l'affaire, répond Krane.
Houda se réveille péniblement, allongé sur un lit confortable, le corps encore endolori par la course effrénée de la veille. Les muscles raides, elle entend des voix derrière la porte. Elle reconnaît celle de Brizbi, mais l'autre, bien que familière, lui échappe encore. Après un court échange, la conversation s'interrompt brusquement, et quelqu'un entre dans la pièce. Dans la précipitation, Houda se précipite vers la porte-fenêtre, dans l'espoir de s'échapper des griffes de Brizbi.
— C'est fermé, ma belle, résonne la voix de Brizbi derrière elle.
Sans même se retourner, Houda sait déjà ce qu'elle va voir sur le visage de Brizbi: ce sourire insupportable. Cela l'agace avant même de le croiser. Elle ferme les yeux, déçue de n'avoir aucun moyen de fuir, puis finit par se retourner.
— Arrêtez avec votre sourire satisfait, gronde Houda, la colère perçant dans sa voix.
— Je ne pense pas que tu sois en position de me demander quoi que ce soit, réplique Brizbi, l'air menaçant.
Elle s'avance, les bras croisés, dominatrice. Houda se retrouve coincée dans un coin de la pièce, à sa merci. Brizbi tend un doigt et soulève doucement le menton de Houda pour forcer leur regard à se croiser.
— Mais j'aime bien ça chez toi, continue Brizbi, un sourire en coin. Tu es sans défense, et pourtant... tu ne te laisses pas faire. C'est attendrissant.
Houda déglutit, la chaleur lui monte aux joues. Elle s'en veut de réagir ainsi, de ne pas pouvoir contrôler son corps. D'un geste brusque, elle s'écarte pour se réfugier dans une autre partie de la pièce, loin des sous-entendus venimeux de Brizbi.
— Vous nous avez suivis jusqu'ici pour nous ramener sur Terre II, c'est ça ? interroge Houda.
— C'est ça, répond-elle en jouant avec le lacet de son t-shirt.
— Non mais franchement, cette planète grouille de scientifiques ! Pourquoi vous donner autant de mal pour nous ? s'insurge la jeune femme
— Disons que ma patronne est un peu... contrariée. Vous avez fichu une sacrée pagaille dans ses affaires. Elle attend réparation.
Houda souffle son mécontentement.
— C'est n'importe quoi...soupir-t-elle exaspérée.
— Et vous ? Vous jouez à quoi ici ? C'est quoi tout ce bordel avec vos princesses et votre vaisseau dernier cri ?
Brizbi s'approche d'elle dans l'attente d'une réponse. Mais l'attention d'Houda est attirée par la blessure qu'elle porte sur le front, qui saigne encore légèrement. Apparemment, personne ne s'en est occupé. Houda tend son bras pour toucher délicatement la plaie encore fraîche causée par le tir. Par réflexe, Brizbi recule la tête, méfiante, et saisit son poignet avec violence.
— Qu'est-ce que tu fais là ? menace Brizbi.
— Rien, calmez-vous ! Votre plaie est encore sale, elle saigne.
Surprise par son intérêt, Brizbi lâche son poignet et prend soin de garder ses distances.
— Peu importe, c'est juste une égratignure, peste-t-elle.
— Et si ça s'infecte ? insiste Houda
Brizbi fronce les sourcils, agacée. Elle n'a pas l'habitude d'être le centre de l'attention. D'un geste brusque, elle entoure le cou de Houda de sa main pour lui faire comprendre ne pas recommencer.
— Ce n'est rien d'autre qu'une égratignure, alors lâche-moi avec ça, avertit-elle d'un ton froid et détaché.
Elle réalise qu'elle y va peut-être un peu fort et la relâche presque instantanément.
— Je voulais juste vous aider... grommèle Houda faiblement en reprenant son souffle.
Houda porte ses mains à son cou, un peu douloureux. Un sincère regret s'installe dans les yeux de Brizbi, qui la regarde, un peu hébétée.
— Je... Je ne voulais pas. Désolée.
Houda choisit de ne pas répondre à ce qu'elle vient de dire, mais elle est surprise de l'avoir entendue s'excuser.
— Laissez-moi regarder, propose-t-elle. Et après, je vous promets de vous laisser tranquille.
PALAIS D'ULTYA
Saranthia et Lilas s'affairent aux préparatifs de la cérémonie, qui doit débuter dans une petite heure. Cela s'appelle le Sacre du Départ, un rituel chargé de sens. Les anciens de Zoldello, qui parlent encore l'ancien dialecte local, le désignent comme l'Indulas. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas un événement en grande pompe. Le peuple est convié à participer, mais il n'est pas présent sur les lieux. L'heure est annoncée par la famille royale. Lorsque le signal retentira, chaque habitant devra se tenir devant sa porte, main sur le cœur, pour la récitation. Une chanson solennelle résonnera alors dans tout Zoldello pour rendre hommage au roi déchu. Pendant ce temps, la famille se recueillera silencieusement devant sa dépouille. Une fois le chant terminé, le feu, porté par un être cher, enflammera le corps physique pour libérer l'âme du défunt. Et c'est à Lilas, bien évidemment, que revient cette tâche sacrée. Le feu est contenu dans un lampion en verre délicat, tenu au bout d'un bâton d'if, symbole des cycles de vie perpétuels et de l'éternité. Les Ultyens croient fermement que la vie continue lorsque l'âme entame son nouveau voyage.
Lilas porte cet objet depuis le matin, sa main crispée autour du bâton, consciente de la responsabilité qui repose sur ses épaules. Elle doit absolument maintenir la flamme allumée jusqu'à la cérémonie, une preuve de son amour pour lui. Une légende dit que si la flamme s'éteint, c'est que l'être cher n'a pas assez d'amour pour accomplir le rite, un poids que Lilas ressent profondément.
Je tiens à être présente, tout comme le reste de l'équipage. Mes jambes peinent à me soutenir, mais je me sens tout de même mieux, malgré la fatigue qui pèse sur moi. Sylice m'a donné une béquille de fortune qu'elle a dénichée dans le palais et qui me permet de tenir debout. Alors que les gardes s'affairent et organisent les derniers détails, Fyguie s'approche, le visage marqué par une profonde inquiétude.
- Comment tu vas ? tremblote-t-il, sa voix trahissant son angoisse.
- J'ai connu mieux...
Il me sourit, compatissant, mais ses yeux révèlent une ombre d'anxiété.
- Je suis inquiet.
- Pourquoi ?
- Pas de nouvelles d'Houda depuis hier soir. Personne ne l'a vue... Je sais qu'elle peut parfois être imprévisible, mais quelque chose ne va pas.
Je scrute son visage et y devine l'inquiétude sincère qui s'y dessine. Cette angoisse partagée renforce la tension ambiante, et un frisson de malaise me parcourt. Je sais qu'il a raison. Bien que je ne connaisse pas cette jeune femme en profondeur, je perçois qu'elle n'est pas du genre à disparaître sans laisser de trace. Je veux être là pour Fyguie, mais mon corps ne me permet pas d'agir comme je le voudrais. Le mieux que je puisse faire, c'est soutenir son inquiétude auprès des autres et espérer qu'ils comprendront l'urgence de la situation.
- On devrait en parler aux autres. Ils nous aideront sûrement, proposai-je.
- Tu crois ?
- Après tout, nous sommes les Sang-Rouge, non ? Il serait peut-être temps de faire jouer notre rang.
Il me regarde en souriant, une lueur d'espoir dans ses yeux. Nous ne savons pas vraiment qui prévenir de nos intentions, mais finalement, le choix s'impose à nous.
- Vous allez où ? somme le Capitaine avec entrain.
Nous échangeons un regard complice avant de lui répondre.
- Nous allons chercher Houda.
- Elle n'est toujours pas de retour, se désole Fyguie.
- Vous partez à l'aventure ? s'enjaille-t-il.
L'idée semble l'enchanter.
- Vous n'êtes pas censés rester dans le vaisseau ? demandai-je, intriguée.
- Eh bien, si. Mais j'ai mon lien sur moi.
- Votre lien ?
- Oui, regardez.
Dogast remonte la manche de sa veste et nous dévoile une marque en forme de deux chaînons sur son poignet.
- Si je touche, cela me téléporte directement dans le cockpit.
Encore une technologie de pointe.
- Comment est-ce possible ? s'émerveille Fyguie.
- Je suis lié au vaisseau. Il fait partie de moi et je fais partie de lui.
Notre complice est tout trouvé.
ZOLDELLO - INDULAS
La princesse et la Régente viennent d'arriver, toutes deux vêtues de robes similaires, probablement la tenue réglementaire pour un tel événement. Les deux cousines se tiennent fièrement, vêtues de robes noires élégantes qui tombent avec grâce jusqu'à leurs chevilles. Le tissu, d'un noir profond, évoque la dignité et le respect inhérents à l'événement. Chaque robe est délicatement brodée de motifs floraux en fil doré, motif récurrent sur cette planète. Les manches longues et fluides de leurs robes ajoutent une touche de sophistication, tandis qu'un léger décolleté accentue la délicatesse de leur port. Ensemble, elles incarnent la beauté et la gravité de ce moment solennel, prêtes à honorer leur père et oncle. Elles s'approchent du promontoire de pierre où repose le roi Gotbryde, enveloppé dans un drap de soie mauve brodé de ses initiales. Lilas et Saranthia se positionnent de part et d'autre de la dépouille. La princesse tient sa flamme dans la main droite, toujours ardente. La Régente se tient de l'autre côté et fait face à sa cousine, les mains derrière le dos et la tête haute.
Un chant s'élève, il se répend dans les environs et provoque des frissons. La mélodie fredonnée résonne dans chaque arbre, chaque fleur, chaque nuage. Un léger vent semble même la transporter, enveloppant le moment d'une poésie poignante.
"De la pointe d'un If,
Ton âme s'envolera.
D'un feu des plus vifs,
Ton corps s'évanouira.
De notre mémoire obligée,
Ton nom perdurera.
Au nom de l'Éternité,"
Le chant se termine pour laisser place à un silence fracassant. Le temps est comme suspendu dans les airs. Finalement, Lilas s'avance et laisse s'échapper la Flamme. Le corps de Gotbryde s'embrase lentement et laisse s'échapper des effluves de lavandes qui se trouve tout autour de lui. Chaque lueur incandescente semble tisser un passage vers l'au-delà, un doux adieu à cette existence. Tandis que les flammes consument sa chair, elles libèrent son âme, tel un oiseau enfin affranchi, prête à prendre son envol vers une nouvelle vie, celle d'après. Le crépitement du feu résonne comme un chant de libération, une promesse que la vie continue au-delà des ombres de cette planète rongée par les conflits.
-Que ton âme trouve sa nouvelle destinée, que ton règne s'achève apaisé, récite Lilas, la voix tremblante.
-La main sur le cœur, le regard vers l'avenir, accompagne Saranthia.
Après que Saranthia a pris la parole, la cérémonie touche à sa fin. Il est temps pour nous de nous éclipser.
ZOLDELLO - FORET
Après une longue marche, le capitaine Dogast surveille sa montre et aperçoit une cabane.
— Regardez. Elle semble abandonnée.
— On devrait y jeter un coup d'œil, confirmé-je.
Je m'avance dans sa direction et remarque des trace de pas dans la boue. Je m'agenouille pour les examiner de plus près.
— Deux personnes... Les traces ne sont pas très grandes. Deux femmes ?
— Possible... répond le capitaine, les mains dans les poches, haussant les épaules.
Après cette observation, nous entrons dans la cabane. Elle est complètement à l'abandon, comme l'a justement soupçonné Dogast. Nous en faisons rapidement le tour avant que le Capitaine ne mette le doigt sur quelque chose. Il tient une douille entre ses doigts. Le Capitaine, le visage soudainement durci, se penche en avant et scrute le sang blanchâtre qui s'est rependu sur la balle ainsi que les quelques gouttes qui ont perlé sur le sol.
— Une seule. Elle est passée à travers la vitre.
Il mime sa trajectoire avec son index avant de continuer son observation.
— Il y a du sang séché dessus. Mais je ne vois aucune tâche nulle part.
— Peut-être qu'elle a touché sa cible superficiellement ? panique Fyguie.
— Peut-être... répond Dogast, l'air toujours détaché.
Fyguie se décompose à mesure que nous accumulons les observations. Il craint qu'il soit arrivé quelque chose à son amie. Une sonnerie retentit sur le visiocommunicateur du Capitaine. C'est Zorth qui l'appelle.
— Où êtes-vous ? La cérémonie est terminée, nous allons devoir partir.
Dogast nous observe. Il attend que nous lui proposions une réponse toute faite.
— Dites-lui la vérité, que nous cherchons Houda Monty, s'énerve Fyguie. Elle est introuvable...
Zorth ne répond pas immédiatement pour se laisser le temps de trouver comment formuler la suite.
— Écoutez, Fyguie. Je sais qu'elle est votre amie, mais... elle n'est pas un élément indispensable de la mission. Nous ne pouvons pas perdre plus de temps. Je suis désolé...
Fyguie explose de colère.
— C'est mon amie ! Je ne partirai pas sans elle !
Il coupe l'appel en attrapant le bras du capitaine d'un geste brusque.
PALAIS D'ULTYA
Zorth vient de raccrocher, la colère au ventre. Il s'approche de la commissaire.
— Commissaire... J'ai une mission pour vous.
— Je vous écoute.
— Allez les chercher et ramenez-les ici. Vivants, bien entendu.
La commissaire Birland semble presque déçue par cette directive.
— Très bien. Nous partons tout de suite.
La commissaire cherche son acolyte, elle aperçoit Kal en train de discuter avec la régente. Elle fronce les sourcils, troublée par ce rapprochement étrange entre les deux.
— Kal.
Il se retourne, visiblement surpris d'être interrompu si soudainement.
— Oui, commissaire ?
— Nous devons y aller, se contente-t-elle de lui annoncer.
— Où ça ?
— Je vous expliquerai en chemin.
Birland salue la Régente avec respect avant de prendre Milo par le bras. Grâce aux indications de géolocalisation fournies par Zorth, ils arrivent rapidement à la cabane abandonnée. À l'intérieur, personne.
— Que faisons-nous ? demande Milo.
— Il n'y a rien d'intéressant ici... Ils peuvent être partis n'importe où. Mais Zorth compte sur nous. Pars vers le Nord, je prends l'Ouest.
— Et pour l'Est et le Sud ?
— Nous venons du Sud. Pour l'Est... tant pis, c'est un pari. Deux chances sur trois. On se retrouve au Piros dans une heure.
Ils se serrent la main avec détermination avant de s'éloigner chacun dans une direction différente.
ZOLDELLO - ENDROIT INCONNU
Houda est assise sur le rebord du lit à côté de Brizbi, prête à nettoyer sa plaie. Mais Brizbi n'y met vraiment pas du sien, elle gigote dans tous les sens. Houda décide d'attraper fermement son visage et de le tourner vers elle.
— Arrête de bouger un peu... ordonne-t-elle avec douceur.
Surprise par ce tutoiement, Brizbi ne répond rien.
— Ça ne devrait prendre qu'une minute. Je désinfecte, je nettoie et on en parle plus.
— Pourquoi est-ce que tu fais ça ?
Le questionnement sincère de Brizbi laisse Houda perplexe.
— Je ne sais pas, murmure-t-elle en continuant de la soigner.
Brizbi laisse échapper un ricanement discret.
— Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle, s'agace Houda.
— Disons que je ne m'attendais à rien, mais je suis quand même déçue...
— On ne peut pas être déçu sans avoir d'attentes...
— Alors peut-être que j'attendais une autre réponse, finit-elle par avouer.
— Que ce soit bien clair... Tu es une menace à mes yeux, précise-t-elle.
— Tant mieux...
Brizbi plonge son regard dans le sien. Houda feint de ne pas l'avoir remarquée et se concentre sur sa blessure. Elle sent cependant son insistance, ce qui lui fait perdre un peu ses moyens. Exaspérée, elle relâche son visage et laisse tomber ses mains sur ses cuisses.
— Pourquoi fais-tu cela ?
— Faire quoi ? Brizbi fait semblant de ne pas comprendre.
— Tu... Tu me regardes.
Elle laisse tomber sa tête sur le côté et la dévore des yeux d'autant plus.
— Je ne peux pas m'en empêcher. Tu m'intrigues... J'ai beau te malmener, tu continues de te soucier de moi...
— Je ne suis pas un monstre... Je me dis qu'il doit bien y avoir un être humain caché là-dessous, se défend Houda.
Brizbi semble perplexe, comme si elle en doutait elle-même. Pendant qu'elle réfléchit, Houda en profite pour terminer ses soins.
— Voilà. J'en ai fini avec toi.
— Bien. Alors il est temps que nous levions l'ancre, ma belle.
— Maintenant ?
— Oui, répond Bribzi sans plus de précisions.
Brizbi se lève à cet instant, et elle entend Krane sommer quelqu'un de s'identifier sur un ton menaçant.
ENDROIT INCONNU - REZ-DE-CHAUSSEE
— Vous êtes qui, vous ? Manko Krane se tient sur la défensive.
— Et vous ? Qu'est-ce que vous faites ici ? Vous n'êtes pas du coin... Fiora avance, son ton menaçant.
— Vous non plus, j'ai l'impression, Krane plisse les yeux, méfiante.
Les deux femmes se tiennent en joue, la tension dans la pièce atteint son paroxysme.
— Que savez-vous ? interroge Fiora, impatiente.
— Sur quoi ? Krane feint l'ignorance, le regard défiant.
— Sur la princesse et la régente! s'emporte Golt, sa voix tremblante de colère.
— Je m'en fous, je ne suis pas ici pour ça, ricane Krane, un sourire sarcastique sur les lèvres.
— Alors donnez-nous la fille ! ordonne Fiora, les poings serrés.
— Quelle fille ? Krane lève un sourcil, feignant l'innocence.
— Celle que vous avez récupérée au palais ! insiste-elle, la rage dans la voix.
— Jamais ! C'est la mienne ! affirme Manko Krane, défiant son adversaire.
— Pourquoi la voulez-vous ?
— Cela ne vous regarde en rien ! rétorque Krane, pleine de mépris.
Fiora serre la mâchoire, le regard perçant.
— Si vous n'obtempérez pas... menace-t-elle, la voix basse.
— Quoi, ma belle ? Tu vas faire quoi ? sourit Krane, confiante.
— Moi ? Rien... Mais lui... Fiora tourne légèrement la tête, un sourire satisfait sur les lèvres.
Krane se retourne, et elle n'a pas le temps de voir Drike, qui se tient juste derrière elle. Soudain, Drike tire et crible Krane de balles sans prévenir.
— Tant pis pour elle... Drike hausse les épaules, impassible.
— Allons récupérer le paquet nous-mêmes. Golt acquiesce, déterminé.
ENDROIT INCONNU - PREMIER ETAGE
Dans la chambre, Brizbi comprend l'urgence de la situation. Leurs poursuivants, qui les avaient traquées dans la forêt, semble les avoir retrouvées. Houda saisit la main de Brizbi.
— Je pense qu'il va falloir qu'on s'échappe encore une fois...suppose Houda
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