บท30 pt2
Il se réfugiait un peu plus dans le creux de mon cou, serrant un peu plus ma taille, sentant son sourire s'agrandir un peu plus, et finalement son soupire satisfait. À la fin de ma journée, où même pendant que j'avais mangé mon maigre repas je n'avais pas arrêté d'enchaînés les appels et les mails, n'ayant pas vu de la journée les parents, oubliés, de la sangsue collé à mon torse, je n'avais pas dépassé mon horaire de base, j'étais donc parti à l'heure aujourd'hui, saluant silencieusement mes collègues encore présents à ce moment là. J'avais fais exprès de ne pas regarder mon téléphone car je ne voulais pas spoiler l'heure à laquelle j'allais arriver à la maison, puis je lui avais promis le matin même de passer faire de mini courses pour lui préparer son repas préféré qui résumait à : steak saignant et patates. Pas compliqué le garçon, hein ? J'étais donc allé à la supérette où j'avais acheté mon repas du midi, re-saluant la cassière avant de me diriger vers les rayons que je connaissais déjà, prenant, avec un fin sourire aux lèvres, le plastique contenant les steak et un sac avec des patates de bons calibres puis parti déposer tout cela sur le comptoir où une affiche contre la cigarette était collé avec du tuban adhésif sur la tablette moblile verte pomme parsemée de tâches anciennes et discrètes. Alors que je cherchais ma carte dans mon sac, je ne voyais pas bouger d'un poil l'humaine en face de moi. Surpris j'avais relevé la tête vers elle pour lui demander silencieusement ce qu'il se passait, et elle n'avait rien dit, un temps soit peu, en scannant les codes barres de mes deux courses, ne me lâchant pas du regard avant de prendre ma carte et de l'insérer dans la machine, en abaissant le regard sur sa tablette tactile pour vérifier que ma carte bancaire fonctionnait bien elle m'avait dit mot pour mot "faites gaffe à vous, elle n'est pas là pour vos beaux yeux" avant de me sourire comme si de rien n'était en me rendant l'objet rigide et de ranger le tout dans un sac plastique noir. Et du moment où j'avais quitté la boutique jusqu'à ma temporaire voiture, je ne m'étais cessé de me répéter ce qu'elle avait dit. De qui parlait-elle ? Je ne côtoyais pas grand monde ses temps-ci à part les trois jeunes gens dans la baraque de l'humain. Peut-être s'était-elle trompé de personne, peut-être m'avait-elle confondu avec quelqu'un d'autre ? Elle disait me connaître de sa jeunesse alors ça ne m'étonnerais pas qu'elle se soit trompé une fois de plus. J'avais tout de même de la sympathie pour elle, depuis que je travaillais dans l'affaire Han je le voyais chaque jour travailler dans cette petite pièce a voir bon nombres de clients passés, des sympathiques comme des beaucoup moins, du matin au soir et ce jusqu'à maintenant, elle était gentille avec moi, elle me souriait souvent, surtout quand j'étais seul dans le magasin et elle essayait même de taper la discution des fois. Peut-être avait-elle besoin de vacances ? Des horraires pareils pouvaient faire câbler même le plus robuste des cerveaux.
Dans la voiture, j'avais fais la route avec Christopher au téléphone, enfin... avec Christopher et son enfant, le cellulaire mit sur haut parleur. Le bambin m'avait demandé pourquoi j'avais disparu, si je reviendrais, si je reviendrais jouer avec lui et si je lui manquais, parce que je lui manquais. Cette conversation m'avait légèrement boulversé et je leurs promis de passer la journée suivante chez eux, finissant normalement plus tôt que prévu. Puis Christopher m'avait redemandé si j'allais bien, et il avait ensuite ré-assuré que si j'avais besoin de quelqu'un avec qui parler il était là. Je lui demandais des nouvelles de Changbin, s'il en avait mais il restait vague sur ce sujet, affirmant qu'il n'en savait pas plus que moi alors je n'avais pas insisté et il n'avait pas cherché à en savoir plus quand j'avais promis que c'était seulement par simple curiosité. Je n'aimais pas promettre des choses en l'air a l'australien mais il ne pouvait savoir la vérité, il avait fait son deuil et ne se remémorait que les bons souvenirs pour les conntés à son fils pour qu'il puisse toujours vivre, du moins dans leurs mémoires. J'avais ensuite raccroché pour récupérer mon sac et mes courses sur le siège passager, sortant de la voiture pour finalement appuyer sur la poignée et ouvrir la porte pour tomber sur un Jisung assis en tailleur sur le sol, fixant la porte jusqu'à ce qu'il me voit, sautant directement sur ses pieds en criant presque mon nom et de voler le sac plastique avant de courir jusqu'à la cuisine alors que j'avais attendu mon petit bisous. La bouffe avant tout, n'est-ce pas ? Les chaussures enlevées, ma sacoche posé a l'entrée, je m'étais plains en me dirigeant vers la pièce à cuisiner, le voyant déjà à la tâche d'éplucher les patates, relevant à peine la tête alors que je l'embrassai puis retournais à son labeur. Quel estomac sur pattes. Il m'avait ensuite informé que les deux tourtereaux étaient parti manger a l'extérieur, paraissait-il, après s'être quelque peu réconcilié sur l'oreiller. C'était radical au moins. Des lapins. Préparant la poêle avec de l'huile, je m'affairais à chercher des confinements dans les placards alors que le blondinet racontait sa journée avec autant d'entrain que son épluchage de patates. On aurait presque dit qu'il ne s'était pas ennuyé sans moi, et d'un certain côté je m'en réjouissais, je n'avais donc pas à m'inquiéter sur les jours à venir quand je continuerai à bosser.
Il avait ensuite préparé la table simple de deux verres, assiettes et couverts tandis que je cuisais les patates avec la viande, les faisaient revenir pour qu'elles aient plus de goût, comme il les aimait tant. Quand il eût fini, il vînt se poser à côté de moi en regardant la préparation avec envie, c'était limite si on ne voyait pas un filet de bave couler le long de son menton, et même avec cet attrait si repoussant il arriverait très certainement à être magnifique. Quelques minutes plus tard, il mangeait son assiette avec appétit, s'arrêtant parfois pour soupirer de bonheur culinaire avant de ré-attaquer une nouvelle bouchée.
"- Mange plus doucement, personne ne va te voler ton repas, puis tu savoures pas là."
Mais il m'avait a peine regardé quelques secondes qu'il avait recommencé. Irrécupérable. Il avait déjà finit alors que je n'étais qu'à la moitié de mon assiette, passant chaque bouchée à l'observer dévorer avec adoration sa viande, ce qu'il pouvait être mignon quand il mangeait. Je l'avais même vu loucher sur mes restes, alors j'avais partagé la moitié pour lui faire plaisir, le voyant être un peu plus soucieux de la vitesse avec laquelle il mangeait, savourant chaque bouchée, mordillant même la fourchette pour ne pas en perdre une miette, une goutte, et cela m'avait fait rire. Et il avait prononcé cette phrase qui m'avait fait fondre et rendu fier au passage : "c'est si bon, je n'ai jamais rien mangé de si bon." Et maintenant, nous nous retrouvions sur le canapé, lit pour Hyunjin, avec la télévision activé et dont le son était au minimum. Il était venu se blottir contre moi à peine nos fesses s'étaient posé sur le sofa, et depuis nous n'avions pas bouger, lui en digérant tranquillement tandis que je regardais distraitement les images qui défilaient devant moi, mais a peine les voyais-je que je ne m'en rappelais déjà plus. A un moment, je ne sus lequel, il vînt se redresser légèrement pour embrasser mon cou, puis une deuxième fois et une troisième.
"- Pourquoi vous avez une odeur bizarre ?"
J'avais fermé les yeux sans m'en rendre compte mais ceux-ci s'étaient ouverts d'un seul coup quand mes oreilles avaient eut écho de ce qu'il avait dit. Je redressais ma tête en le regardant curieusement.
"- Comment ça 'odeur bizarre' ?
- Je sais pas, il retourna à mon cou pour venir le renifler avant de s'écarter avec une grimace, vous sentez pas comme d'habitude.
- Sois plus précis Jisung, le voyant se rapprocher de mon visage, sentant celui-ci par-ci par-là.
- Vous sentez la fleur, c'est pas ouf."
Clignement de paupières une première fois puis une série d'autres avant que je n'explose de rire quand je compris ce qu'il voulait dire.
"- Pourquoi vous rigolez ?, se vexa-t-il.
- Oh pardon Jisung, en tentant de calmer mon rire, mais tu sais au boulot on est pas que des gars."
Sa tête était sublime, redoublant mon rire avant que je ne vienne essuyer une pauvre larme sur le côté de mon oeil en disant :
"- Ce que je peux t'aimer toi.
- Moi ?
- Bah oui, qui d'autre ?, le regardant alors qu'il détournait le regard, Jisung ? Qu'est-ce qu'il y a ?
- Ri..rien.
- Jisung, tentais-je pour qu'il crache le morceau."
Mais je le voyais déjà s'écarter. Quelle mouche l'avait piqué ? Pensait-il que je parlais de quelqu'un d'autres? Se disait-il que je disais cela seulement parce que je rigolais ? Se sentait-il encore mal parce qu'il pensait que je ne l'aimais que parce que j'aimais ses anciennes vies aussi ?
Pas du même avis que lui, j'attrapais sa taille pour le rapprocher fortement de moi, plaçant ma deuxième main derrière sa nuque, plaquant ma bouche contre la sienne. Sa chaleur aurait pu être désagréable si ça n'avait pas été lui, mais bien au contraire, elle réchauffait mes joues fraîches, ma main qui touchait sa peau, mon nez qui rencontrait le sien brutalement mais il ne dit rien, ne bronchait pas. Il ne bougeait pas non plus pendant quelques secondes avant de poser ses mains bouillantes sur mon torse couvert de ma chemise plus franchement bien repasser depuis déjà un bon moment, m'écartant légèrement pour reprendre son souffle et me regarder en disant :
"-Minho... Je.. Je..
- Si tu me repousses parce que tu penses que je ne t'embrasse que par intérêt, je vais mal le prendre.
- Co... comment vous pouvez dire aimer quelqu'un qui ne se souvienne même pas de vous ?
- Et toi ?"
Il baissa les yeux sur ses mains qu'il enlevait quelques secondes après en secouant la tête, se mordillant la lèvre, lui même n'avait pas la réponse. Enlevant ma main de sa nuque pour m'appuyer sur le dossier du canapé pour lui laisser l'espace nécessaire pour qu'il ne se sente pas envahit.
"- Moi non plus je ne sais pas, il me regardait avec les yeux remplis d'étoiles comme de l'espoir, mais je sais pourquoi toi et pas un autre, pourquoi cet être qui serait capable de me détruire juste en levant le petit doigt ou en respirant, pourquoi ce garçon qui n'a plus aucun souvenir et pas un autre. Parce que peu importe qui tu es, les souvenirs que tu as, le corps que tu as, discours pendant lequel je m'étais rapproché de lui, l'obligeant à s'allonger sur l'étendue du canapé, sans briser le contact occulaire que nous avions, ce n'est pas l'enveloppe charnelle que j'aime, bien qu'elle soit la plus sublime de toutes, embrassant sa mâchoire, sous son oreille, celle qui me fait le plus tourner la tête, descendant à la naissance de son cou, celle qui pourrait faire de moi ce qu'elle voudrait, embrassant sa clavicule, mais c'est toi, en me redressant au dessus de son visage, c'est ce qu'il y a là, pointant son cœur, qui m'importe, qui me fait tomber amoureux, chaque fois c'est différent et maintenant encore, caressant sa joue droite, c'est différent parce que c'est toi et pas un autre, Jisung."
Il me regardait avec des yeux qui auraient pu paraître comme ceux d'un merlan fris s'il n'y avait pas toute cette intensité de ses prunelles translucides qui s'irradiaient de filâmes dorés quand je demandais :
"- Et toi ? M'aimes-tu vraiment ?"
Je savais déjà la réponse, c'était la même que moi, du moins je l'espérais plus que tout. Et pour toute réponse il vint chercher ma nuque de ses mains brûlantes, venant poser sans délicatesse ma bouche contre la sienne, s'agrippant aussi fortement qu'il le pouvait, mouvant ses croissants de chaires contre leurs jumelles, collant son bec au mien, une main venant agrippée mes cheveux. C'était le genre de réponse que je voulais, celle où il ne nécessitait pas que des mots, celle où il me le prouvait, c'était mes préférées.
"- Évidemment..., en s'écartant pour reprendre sa respiration avant de revenir me chercher."
Je souris contre ses lèvres, mon cœur s'était mit à tambouriner plus que jamais, mon sang se réchauffer autant que son touché le faisait, mes mains venant elles aussi se procurer de la chaleur sous son teeshirt bleu délavé qu'il avait sûrement emprunté à son frère vu la tronche qu'il avait, je venais passer mes doigts sur sa mince taille, une baladeuse allant se cacher dans son dos et gravissant le long de sa colonne vertébrale, sentant son buste se soulever contre le mien.
"- Pas sur mon lit !, retentit une voix masculine dans la pièce assez fortement pour nous stopper net."
Ils étaient rentrés.
"- Ce n'est plus franchement ton lit, résonnait par la suite la voix de l'humain."
Nous nous écartâmes de timidité d'avoir été surpris, nous relevant en nous recoiffant un peu avant de regarder les deux jeunes hommes qui venaient de rentrer de leurs sorties où, au vu de la coiffure de Hyunjin, il s'était passé plusieurs repas dont je ne souhaiterais pas penser. Au moins, s'étaient-ils réconcilier.
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