J'aperçus une énorme cicatrice au centre de son dos. Sans m'en rendre compte j'étais resté à le fixer. Il recouvra son dos entièrement puis se tourna vers moi. Il y eut un blanc.

« Cette cicatrice... comment ?

-Ah ! Tu l'as vu... c'est pas beau à voir n'est ce pas ? Je me la suis faite il y a plusieurs années maintenant.

-Comment vous êtes vous fait ça ?

-Un accident. J'ai vraiment eu peur ce jour là... Mais tout vas bien maintenant !

-Monsieur Kamiya... qu'elle genre d'accident était-ce ?

-Que ce passe t'il Keita ? Pourquoi me regardes tu avec c'est yeux là, tu me ferais presque peur.

-Je vous demande qu'elle genre d'accident ! J'avais haussé la voix et taper mon poing contre la table basse. Monsieur Kamiya se baissa de façon à être à ma hauteur.

-Je ne...me ...souviens plus...

-Ce soir là que faisiez vous monsieur ? Di-je d'une voix tout a fait sérieuse sans le quitter des yeux.

-Je me promenais.

-Vous vous promenez sous la pluie ?

-J'avais un rendez vous.

-Vraiment ?

-J'avais un rendez vous, mais je n'ai pas de permis donc je suis rentré à pied avec un parapluie. Quant je m'apprêtais à traverser en face de moi dans la rue j'ai vu Yuno par terre comme je te l'avais déjà dit. Mais dit moi mon petit Keita... Par hasard se pourrait 'il que tu me suspectes ? Non n'est ce pas ? Tu n'oserais quand même pas...

-Je n'oserais pas Monsieur... Di-je avec un sourire. Mais autant continué... Pourquoi avoir menti sur votre travail ? Pourquoi toujours m'appeler d'une cabine téléphonique ? Pourquoi toujours se rencontré dans un endroit différent et pour finir pour qu'elle raison Yuno ne doit jamais être avec nous ? Avez vous peur qu'elle se souvienne de quelque chose qu'elle ne devrais pas ? Peut être... qu'elle vous reconnaisse ?

-Je ne vois pas de quoi tu parles.

-Vous êtes sur car pour moi c'est très claire. Il détourna enfin ses yeux de moi en souriant et se leva. Il avança vers la porte et l'ouvrit.

-Je pense qu'il vaut mieux que l'on en reste là pour aujourd'hui tu ne penses pas Keita ? »

Je sortis de sa chambre d'hôtel. A peine ai-je mis un pied en dehors que la porte se referma. Cet homme était suspect... Durant toute notre conversation il ne c'était pas énervé une seule fois, il s'était contenté de sourire ou de rire.

Je sortis de l'hôtel en traînant des pieds jusqu'au parc. Je m'assis sur un banc et me perdis dans mes pensées. Monsieur Kamiya... qui était t'il réellement ? Et si son nom n'était même pas le vrai ? Je retournais à la réalité à cause d'une main qui c'était posé sur mon épaule. Je levais la tête et aperçu le sourire de Yuno. Elle s'allongea sur le banc et posa sa tète sur mes genoux.

« Que t'arrive t'il Keita ? Tu n'as pas l'air bien. »

Elle me caressa la joue et mit sa main sur mon front pour vérifier que je n'étais pas fiévreux. Elle avait l'air soulagé voyant que j'allais bien.

« Yuno tu penses qu'on trouvera réellement ?

-Tu es en train de me dire d'abandonner ?

-Non mais je pense à ce que ton père m'a dit et finalement il a peut être raison. Remué le passée n'est peut être pas une bonne chose. En plus on tourne en rond... Je ne veux pas te voir détruite.

-Keita... Tu me déçois. J'aime le Keita toujours confiant et prêt a tout. Certes remué le passée n'est surement pas une bonne chose mais moi j'en est besoin pour pouvoir avancer la tête haute. 'Commencer, c'est déjà la moitié du travail fait'.

-'Commencer, c'est déjà la moitié du travail fait' ?

-C'est un proverbe coréen. C'est pour t'encourager à finir ce que tu as commencé Keita. Je souris face à son encouragement.

-Ouah ! Maintenant j'ai l'impression que tu es plus intelligente que moi à sortir des proverbes ! » Elle gonfla ses joues pour montrer son mécontentement tandis que je les lui pinçaient. On éclata de rire en même temps puis nous restions encore quelque temps sans parler. Juste perdues dans nos pensées.

Une semaine était passée, rien d'important n'était arrivé. Juste une journée de cour tout à fait banale. Depuis la dernière fois je n'avais pas eu de nouvelles de monsieur Kamiya. Nous étions pourtant dimanche mais rien. Aucun appel. Aucune adresse. Aucun message. Rien.

Je devais éclaircir les choses avec lui. Je partis donc à l'hôtel de la dernière fois. Une fois à l'accueil je demandais si l'habitant de la chambre 104 était toujours ici. Monsieur Kamiya n'était plus là.

« Pouvez vous vérifié si un Monsieur Kamiya à déjà séjourné dans cette chambre s'il vous plaît ?

-Oui bien sur veuillez patientez s'il vous plaît. Je suis navré mais aucune personne portant ce nom a séjourné ici. »

Le conn***. Je m'en doutais cet homme était définitivement louche. Même son nom était faux. Alors jusqu'ici pourquoi nous a t'il donné des informations ? Est t'il quelqu'un de confiance ou l'inverse ? Qui es tu ?

« La dernière personne à avoir dormi dans cette chambre est un homme du nom de Shizuki. Toma Shizuki. »

Shizuki...? Son véritable nom était Toma Shizuki... Il portait le même nom de famille que la Yuno d'aujourd'hui. Et si ça avait un rapport ? Non impossible, ce nom était assez rependue cela pouvait être seulement une simple coïncidence. Je l'espérais du fond du cœur.

J'avais ensuite était dans le bar où on s'était rencontré la dernière fois. Je voulais y allez au cas où il s'y trouverait même si au fond je savais pertinemment que s'il voulait me fuir ou m'évitais il n'y serai pas. J'entrai dans le bar et comme je m'y attendais, il n'était pas présent.

Je décidais donc de rentrer chez moi après avoir échoué à le trouver. J'avais quand même appris une chose, son identité. Je prit mon carnet et m'avachie sur mon lit. Je l'ouvris à la première page et décida de tout relire depuis le début pour être sur que rien ne m'avait échappé. J'y avais inscrit de nombreuse hypothèse, des phrase prononcé ainsi que les dialogues que j'avais pût entretenir avec le soit disant monsieur Kamiya qui c'était avérer être Toma Shizuki.

Tout me semblait normal je n'avais rien raté. Rien. Aucun indice. Je continuais ma lecture tout en commençant à désespéré. J'allais arrêter et fermer le carnet quand soudain je remarquai quelque chose d'étrange. Je rouvris la page lors de mon premier dialogue avec Toma Shizuki dans le bar :

Le jour de l'accident j'étais là. Je n'ai rien vu, j'étais trop loin j'ai juste entendu. Un dérapage de voiture suivi d'un cri aigué et strident. Puis, un cri de peur. Je me souviens que tout le monde c'était mis a courir, malheureusement personne n'était prêts du lieu donc personne n'a vu ce qu'il c'était passé. Tout ce que je sais c'est que quand nous sommes arrivé, le conducteur de la voiture n'était plus là. Il avait disparu... il restait seulement une petite fille allongée au sol. Surement Yuno. A l'époque Keita j'avais 18 ans donc je n'ai pas compris mais maintenant je me rends compte qu'il y avait quelque chose d'étrange

Il avait dit mots pour mots cela. Je pris alors un fluo de couleur jaune et surligna une phrase.

« J'étais trop loin j'ai juste entendu »

Je me mit alors à tourner les pages jusqu'à arriver a l'endroit ou j'avais transcrit ce qu'il m'avait dit dans son appartement.

J'avais un rendez vous, mais je n'ai pas de permis donc je suis rentré à pied avec un parapluie. Quant je m'apprêtais à traverser en face de moi dans la rue j'ai vu Yuno par terre comme je te l'avais déjà dit.

Je fis alors comme la fois d'avant, je repris mon fluo et encadra une phrase de façon à la mettre en évidence.

« Quant je m'apprêtais à traverser en face de moi dans la rue j'ai vu Yuno par terre »

Là, je venais de trouver ! Mais oui, la première fois il avait dit qu'il était trop loin qu'il avait juste pu entendre alors que la semaine dernière il m'a dit qu'elle était en face de lui et qu'il l'avait vu. Ca ne correspondait pas. Je venais de trouver un autre indice. Toma Shizuki... cet homme se contredis. Qu'elle était la version réelle ? Sans aucun doute je pencherai pour la deuxième.

Je prit mon téléphone et appela Yuno, elle décrocha et me demanda ce qu'il se passait. Je lui donnai rendez-vous à notre banc habituel dans le parc.

« Alors tu es en train de me dire que Monsieur Kamiya enfin Toma Shizuki est lié à l'accident ?

-Oui je le crains. Tu ne te souviens pas de lui ? Même pas un peu ?

-Non vraiment je ne me souviens pas de cet homme.

-Essaie de t'imaginer la scène Yuno tu traverse, en face de toi il y a cet homme et juste après tu te fais renverser. Tu l'as peut être vu seulement une seconde mais réfléchie. A moins que...

-A moins que ?

-Et si le conducteur cette nuit là était lui ?

-Pardon ?

-Dans son dos il a une cicatrice dût a un 'accident' et comme par hasard 'il ne s'en souvient plus'. Ferme les yeux Yuno et imagine ! Joue la scène ! »

Elle ferma les yeux tandis que je lui dictais l'histoire qui aurais pu se passer cette nuit là. Ses sourcils étaient froncés ce qui montrait une grande marque de concentration. Des petites perles de sueur commençaient à apparaître sur son front. Puis elle ouvrit les yeux d'un coup avant de se tenir la tête. Elle attrapa ma main et la serra fort comme pour soulager sa douleur. Elle se mise à pleurer et à crier toujours sa main droite sur sa tête.

« Yuno tu vas bien ? Elle reprenait son souffle petit à petit puis me répondit.

-Cet homme Toma Shizuki je me souviens de lui.

-Vraiment ? Il était réellement présent ?'

-Je ne peut pas être sure a cent pour cent mais je vois une image flou. Quand je me serais faite percuter au sol je me souviens avoir entrouvert les yeux et il était là.

-Tu veux dire qu'il était près de toi quand tu étais par terre ?
-Je... Je crois qu'il me demandé si j'allais bien en prononçant mon prénom après il a tourné la tête et est parti.

-Parti ? En te laissant là ?

-J ne me souviens que de ça Keita.

-Ce Toma Shizuki il faut que je le rencontre, il devient de plus en plus suspect. En parlant de lui... il porte le même nom que toi.

-Oui c'est vrai.

-Et si tu me dit qu'il avait appelé ton prénom c'est qu'il te connaissait. Tu ne te souviens pas l'avoir vu avant ça ?

-J'ai retrouvé la plupart de mes souvenirs mis à part ceux de l'accident et il ne se trouve pas dedans. Je ne pense pas le connaître. Je crois que c'était la première fois que je voyais cet homme. Mais j'ignore la raison pour laqeulle il connaissait mon prénom. »

On rentra chacun chez soit. Finalement on commençait à trouver de nombreux indices. Toma Shizuki était donc devenue notre 1er suspect.