Chapitre 8 : Le parapluie
J'avais décidé de raconter à Yuno tout ce dont j'avais pu parler avec Monsieur Kamiya. Elle m'avait écouté sans parler puis s'était excusé de ne pas pouvoir m'aider car elle ne se souvenait toujours de rien.
Tous les soirs elle essayait de se souvenir mais il n'y avait aucun changement. Elle avait seulement des souvenirs de son enfance qui continuaient de revenir au fur et à mesure mais rien qui concernait l'accident. Monsieur Kamiya avait dit qu'elle se souviendrait en temps voulu et qu'il ne fallait pas qu'elle force.
Le week-end venait de commencer, Yuno étais venue chez moi afin de parler de l'avancement de l'enquête.
« Je n'ai trouvé aucune personnes avec une cicatrice importantes sur le corps.
-On peut donc éloigné l'hypothèse que ce soit quelqu'un de ta famille Yuno.
-En quelque sorte je suis rassurée. Dit t'elle dans un soupir.
-Mais penses tu vraiment qu'on pourra le retrouver ? Et si cette personne était morte après l'accident ?
-Morte ?
-Oui, rien ne peut nous assurer que cette personne est en vie...
-Tu as surement raison... »
Ce que venait de dire Yuno était tout à fait probable mais si cela s'avérer vrai alors on repartirai de zéro. J'espérais du fond du cœur que cette personne était en vie. J'étais soulagé que ce ne soit finalement pas un membre de sa famille, elle avait déjà suffisamment souffert...
Il commençait à ce faire tard, alors qu'elle allait rentrer chez elle la pluie se mise a tomber.
« Je te raccompagne.
-Je peux rentrer seule.
-Je t'ai perdue une fois à cause de la pluie pas deux. »
Je pris un parapluie et sortie accompagné de Yuno. On était collé l'un contre l'autre afin d'être protégé de la pluie. Arrivé devant chez elle, elle traversa la rue tandis que moi j'étais resté sur le trottoir d'en face. Je l'appelai une dernière fois. Je me mis a crier suffisamment fort pour qu'elle m'entende.
« Yuno que tu sois Tachibana ou Shizuki le Keita que je suis est tombé amoureux des deux ! »
Je la vis sourire et elle me cria à son tour qu'elle m'aimait. J'étais heureux comme jamais je ne l'avais était. Il y avait encore un an jamais je n'aurais pu croire que je sortirais avec mon premier amour, il y a encore un an je pensais qu'elle était morte. Une voiture passa entre nous, je ne pus pas voir Yuno pendant une fraction de seconde. Mais ce fut déjà de trop. Des que la voiture parti et que je pu la revoir, je vis son corps étendue par terre.
Je me mis à courir vers elle affolé. Elle ne bougeait plus. Mon cœur battait la chamade. Que c'était t'il passé ? Je ne l'avais quitté des yeux seulement qu'une seconde. Je sentie ma vu devenir de plus en plus flou a cause des larmes qui commençait à monter. Je la secouais en criant son prénom en espérant qu'elle ouvre les yeux et qu'elle me sourisse en me disant que c'était qu'une blague.
« Yuno ! Yuno !
-Parapluie... Dit t 'elle dans un soupir qui semblait douloureux.
-Quoi ?
-Parapluie, je l'ai oublié...
-Parapluie ? Yuno que ce que tu racontes !»
Elle s'était évanouie juste après. Sa mère arriva et m'aida à la porter jusqu'à sa chambre.
J'étais resté à son chevet en lui tenant la main jusqu'à temps qu'elle rouvre les yeux. Parapluie ? Je n'arrêtais pas de me demander ce qu'elle entendait par là. Je sortis mon carnet de ma poche. Je l'avais toujours avec moi pour y noter chaque indice que je trouvé à tout moment, je ne voulais rien rater.
« Parapluie, je l'ai oublié. Parapluie. »
Une fois qu'elle sera réveillée il faudra que je la questionne. Ce parapluie était peut être un indice important. Sans m'en rendre compte, mes yeux commencèrent à devenir lourd jusqu'à se fermer entièrement. Je m'endormis la tête sur son lit main dans la main avec elle.
« Keita ? Tu dors ? »
J'entendais une voix près de mon oreille appelait doucement mon prénom. Peu de temps après un doigt, puis une main caressa lentement mes cheveux. J'ouvris un œil et vis le visage de Yuno prêt du mien. Dès qu'elle eue remarquer que mes yeux était ouvert elle enleva sa main et devint rouge. Je me mis à rigoler tandis qu'elle me criait après.
Nous marchions ensemble vers le lycée. J'hésitais à lui demandé si elle c'était souvenue de quelque chose mais elle prit la parole avant moi.
« Désolé pour hier tu as dût avoir peur.
-Ne t'inquiètes pas je commence à m'habitué...
-Pour ce qui est du parapluie je me souviens avoir dit ce mot mais je ne sais pas à quoi il correspond désolé.
-On a qu'à émettre des hypothèses. Tiens faisons un jeu on dit une hypothèse chacun notre tour.
-C'est quoi ce jeu ?
-Arrête de te plaindre et commence ça fera passé le temps.
-Bon très bien... Alors... Peut être que j'avais un parapluie ce jour là et qu'il c'est envolé avec le vent j'ai donc couru pour le rattrapé et la bam ! Une voiture m'a percuté !
-Hm... Pas mal. A mon tour, et si c'était un indice sur le conducteur... imaginons il t'a percuté, il a encore un peu d'humanité et sors de la voiture munis d'un parapluie pour voir comment tu vas, il se rends compte que tu es inconsciente et prends peur alors il s'enfui avant que quelqu'un ne voit sa tête.
-Pas mal !
-On est arrivé. »
Nous nous tenions devant le portail du lycée. On entra dans la classe. Elle était assise devant à côté de la copine de Naruse tandis que moi je me tenais au fond à côté de Naruse en personne.
Je ne parvenais pas à suivre le cour. Je pensais à ce fameux parapluie. Je décidais de marquer dans mon carnet les deux hypothèses que Yuno et moi avions trouvés.
1 : Parapluie appartient Yuno
2 : Parapluie appartient coupable
Je sentis alors quelqu'un me fixait, je relevais aussitôt la tête et vis le professeur juste à ma droite. Je fis un sursaut dût à ma surprise. Il me vira de son cours en me disant d'attendre dans le couloir.
La journée était enfin finit. Je ne m'étais pas vraiment fait réprimandé car d'habitude j'étais un élève sérieux donc le professeur avait décidé de passer pour cette fois.
Aujourd'hui, Yuno ne m'avais pas attendue elle avait un rendez-vous à l'hôpital pour vérifier que tout allez bien suite a son malaise d'hier soir. Je rentrais donc seul chez moi. Le chemin me semblait plus long et plus ennuyeux. Je marchais la tête baissée en pensant à tout et à rien. Un klaxon me sortis de mes pensées. Je me retournais et vis un homme dans une voiture me faire signe d'approcher.
« Monsieur Tachibana ?
-Monte. »
J'ouvris la portière et m'assis côté de lui. Il roula pendant quelques minutes avant de s'arrêtais sur un parking où il n'y avait personne. Il tourna sa tête vers moi avant de commencer à parler.
« Je suppose que tu sais déjà pourquoi tu es là Keita. Je veux te parler de Yuno et de son amnésie.
-Je m'en doutais.
-Déjà je souhaiterai m'excuser.
-Pour qu'elle raison ?
-J'étais au courant que vous deviez rencontrer le policier qui avait enquêter sur l'accident ce jour là. C'est moi qui est fait en sorte qu'il ne vienne pas. Je le connaissait suite à l'enquête et avait gardé son numéro. Je l'ai donc appelé en lui disant de ne pas se déplacer bien entendu ce vieux flic ne voulait pas m'écouter. Comme je savais qu'il avait été viré pour je ne sais qu'elle raison et qu'il était maintenant au chômage avec des dettes je lui est donc donné un peu d'argent afin qu'il ne vous rencontre pas.
-Pourquoi ?! Pourquoi avez vous fait ça !
-Je ne veux pas ! Je ne veux pas qu'elle retrouve la mémoire. Mets toi à ma place Keita. Ta fille perd la mémoire, tu décides de lui créer de beaux souvenirs ainsi qu'une nouvelle vie car la seule chose qui compte en tant que père c'est son sourire. Et puis d'un jour à l'autre par pur hasard elle te rencontre Keita et elle commence à retrouver sa mémoire. Mets toi à ma place en tant que père, voudrais tu voir ta fille souffrir en essayant de se souvenir de tout ? Si elle a bloqué sa mémoire c'est qu'il y a une bonne raison ! Je ne veux pas voir ma fille détruite.
-Je vous comprends.
-Je te remercie Keita.
-Cependant, je ne peux pas accepter, pour moi même si je dois la voir souffrir je préfère cela plutôt que de la voir vivre dans le faux. Je suis désolé Monsieur mais je continuerais de fouiller dans le passé que ca vous plaise ou non avec votre aide ou non.
-Tu es têtu.
-Comme votre fille. »
Je mis fin à la conversation et descendis de la voiture. Monsieur Tachibana baissa sa fenêtre tout en me fixant. Il resta quelques minutes à me dévisagé avec un regard froid mélangé à de la tristesse. Il détourna finalement ses yeux et les tourna en direction de la route. Il mit le moteur et parti sans un mot.
Bien sur que je comprenais ce qu'il ressentait, mais Yuno elle, elle était seule dans un monde inconnu. Elle voulait ses souvenirs donc je l'aiderai même si elle doit en souffrir. Si cela devait arrivé je serais derrière elle pour la soutenir peut importe ce qui ce cachera derrière cette fameuse nuit.
Je m'arrêtais à l'arrêt de bus le plus proche et m'assis sur un banc. Il était déjà assez tard et la nuit commençait à tomber. Je levai ma tête vers le ciel, je pouvais apercevoir la lune dans le coucher de soleil. Je levai ma main sur celle-ci ce qui me donnait l'impression de la tenir dans le creux de ma main. Un sourire se vit sentir au coin de ma lèvre. Ce geste avec la main était celui que Yuno avait l'habitude de faire. Elle disait que ça lui donnait l'impression d'être forte au point de surpasser les étoiles. Pour être sincère je n'avais jamais réellement compris avant aujourd'hui... elle voulait simplement dire que ça lui donnait du courage.
Le bus arriva. Je montais dedans et m'installa à une place près d'une fenêtre. Je regardais le paysage défiler devant mes yeux avec mes écouteurs dans les oreilles afin de ne pas entendre les personnes autour de moi.
Je me réveillai après une longue nuit. On était dimanche, c'était donc un jour de repos. Je m'étirai avant de me levai vêtu d'un t-shirt à moitié relevé qui laissé entrevoir mon torse ainsi que d'un short. Mes cheveux étaient sans dessus dessous. Je me servis un verre d'eau tout en me grattant la tête. Mon téléphone se mit alors à sonner.
« Ouais ? Di-je d'une voix qui montrait que je venais de me lever.
-Keita ? C'est moi Kamiya. Je posais mon verre d'eau dès que j'entendis son prénom.
-On est dimanche c'est ça ?
-Rencontrons nous. Je t'envoie une adresse.
-Et Yuno ?
-Ne la prends pas je veux te parler seul à seul. »
Je prit des vêtements vite fait et avala un bout de gâteaux. Monsieur Kamiya m'appelait tout le temps d'une cabine téléphonique. Nous avions convenue de nous rencontrer tout les dimanches. J'attendais son message quand celui ci arriva enfin.
Hôtel boulevards des airs chambre 104
Je venais d'arriver devant l'entrée de l'hôtel. Je me dirigeais vers l'accueil qui m'indiqua le chemin. Je frappais à la porte 104 et un homme vint m'ouvrir, c'était lui.
Il me fit asseoir sur un canapé. Il alla dans la cuisine préparer du thé.
« De quoi vouliez vous me parler ?
-As tu trouvé d'autre indice ?
-Parapluie.
-Parapluie ? »
Il vint s'asseoir en face de moi. Je lui racontais tout ce qu'il c'était passé avec Yuno et le fameux parapluie. Il ne dit pas un mot et se contenta d'hocher la tête comme un robot. Après mon histoire terminé il se contente de dire : Je vois. Il attrapa la théière qui était placé devant lui et me servis une tasse. Il renversa du thé sur son t-shirt et lâcha un cri.
« Ah ! Chaud ! Chaud ! Chaud !
-Vous allez bien ?
-Ne t'inquiètes pas je vais juste changer de pull. Rigola t'il. »
Il enleva son t-shirt et commença à enfilais un pull. Je tournais mon regard vers lui. Dans son dos se trouvait une énorme cicatrice.
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